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FONDEMENTS BIBLIQUES,HISTORIQUES ET SOCIOPOLITIQUES DU CONCEPT « CONGO –ZAIRE » (Chronique de la NPDAC)

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Attire-oeil

Autant le terme « Congo » véhicule une très bénéfique aura politique liée au fait historique assez occulté que le Royaume Congo était à son apogée l’un des Etats les plus intellectuellement accomplis, politiquement structurés et socio-économiquement développés du monde, autant celui de « Zaïre » étymologiquement associé au fleuve qui arrosait le jardin d’Eden charrie naturellement des vibrations positives d’essence biblique qui ont fait la grandeur du Zaïre de Mobutu : le pays de Simon Kimbangu dont le très charismatique leader zaïrois était un des adeptes oints, et qui feront à la fois la renaissance de l’Afrique et le salut de l’ensemble de la civilisation judéo-chrétienne actuellement en déperdition.

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A son accession à la souveraineté nationale et internationale, le 30 juin 1960, l’ancienne colonie du Congo-Belge s’appelait tout simplement la République du Congo. Trois ans plus, la Constitution Luluabourg lui conféra la dénomination de la République Démocratique du Congo avant que la Deuxième République du nouveau Président Mobutu ne le ramène provisoirement à l’ancienne appellation de la République du Congo qu’elle finit par faire substituer, en 1971, par celle de la République du Zaïre que les tombeurs de Mobutu abolirent, en 1997, pour revenir à celle de la République Démocratique du Congo, en sigle RDC, en vigueur jusqu’à ce jour.

Cependant, force est de constater que, un peu partout à travers le monde, les habitants de la RDC continuent à se faire appeler « Zaïrois ». Dans le même ordre d’idées, certains nostalgiques de la grandeur du Zaïre de Mobutu s’emploient à couper la poire en deux optant pour le terme « Congo-Zaïre » à la dénomination officielle du pays. En ce qui concerne notre modeste personne, nous préférons celui du « Congo-Zaïre » par rapport à celle de la « RDC » que nous n’utilisons jamais pour des raisons dépassant certaines considérations politiques sur lesquelles nous allons nous appesantir aujourd’hui.

Dans le cadre de sa chronique habituelle, la NPDAC/ONG s’emploie ici à démontrer sur bases des faits bibliques et historiques que le terme apparemment banal de « Congo-Zaïre » ne véhicule pas moins une double aura spirituelle et sociopolitique résultant du fait que le Royaume Kongo était autrefois l’une des entités étatiques les plus intellectuellement accomplies, politiquement structurées et socio-économiquement développées du monde.

En effet, nous ne dirons jamais assez que les mots véhicules des charges vibratoires comme nous le démontrent les quelques cas d’illustrations qui suivent. Nous étions encore à l’école primaire, c’était en 1969, et nous avions un camarade de quartier et condisciple de l’école qui s’appelait « Bowawaka », ce qui signifie dans un des dialectes des Ana-mongos : celui qui meurt de façon tout à fait inattendue. C’est exactement ce qui arriva au défunt Samuel, que son âme repose en paix. Parti passer les grandes vacances dans son village, il perdit la vie lors d’une partie de chasse où son oncle paternel, qu’il accompagnait, ouvrit le feu sur lui, s’étant estimé par mégarde être en présence d’un gibier.

Dans un de nos articles, faisant une restitution de ce qu’on appela la Guerre de Six Jours, nous relevions que, parmi les trois compagnies du 311ème Bataillon Parachutiste, c’était celui du Capitaine Mossala, l’actuel Général, qui fut désignée pour sauter en premier lieu sur le véritable enfer qu’était devenue la ville de Kolwezi occupée par des rebelles et que l’identité complète de l’intéressé était : « Mossala Modja Ndongo », ce qui signifie quelque part : « le travail devient infernal ». Dans un autre de nos récentes publications, parlant de la genèse de l’équipe nationale de football du Congo-Zaïre, nous avions eu à relever en substance ces deux faits d’apparence banale mais pleins de signification qu’autant cette dernière était contre-performante lorsqu’elle s’appelait les « Simbas » (Lions), autant elle devint très brillante sous la dénomination des Léopards, et que tous ses buteurs décisifs des moments critiques avaient comme prénom « Pierre » (Pierre Kalala, Pierre Mungamuni, Pierre Kidumu et Pierre Ndaye).

En guise d’explications respectives à ces deux phénomènes, nous soulignions qu’autant l’animal lion est tellement paresseux qu’il préfère dormir et laisser sa femelle s’occuper de la chasse, autant le léopard est plutôt alerte et très bon chasseur ; et que les joueurs, dont les noms ci-dessus mentionnés, n’étaient pas moins des « pierres » sur lesquelles le Président Mobutu devait rebâtir le football congolais après son humiliation par les Black Stars du Ghana en 1966.

Dans le même ordre d’idées, nous avons déjà eu à relever que l’ancienne colonie du Congo-Belge a eut curieusement à connaître des crises politiques aiguës et très meurtrières rebellions toutes les deux fois de son histoire, de 1963 à 1965 et 1997 jusqu’à ce jour, qu’elle s’est fait appeler « République Démocratique du Congo ». En outre, la démocratie étant pour nos jeunes Etats africains plutôt un idéal à atteindre ; il est à se demander quelle rationalité et crédibilité il y a pour notre pays, qui peine encore à démocratiser ses institutions, de s’autoproclamer déjà démocratique. Pis encore, ces deux concepts erronés de « République Démocratique » et du « pouvoir du peuple par le peuple » (CCP), que nous amena autrefois l’AFDL, découlent tout simplement du vocabulaire politique soviétique. Or, nous savons tous que les gouvernances de Staline, Brejnev et autres n’étaient pas moins les plus antidémocratiques de l’histoire politique moderne. C’est exactement ce que nous offre aujourd’hui le pouvoir pseudo-kabiliste.

S’agissant maintenant du terme « Zaïre » que les gens tendent à considérer abusivement comme une invention politicienne de Mobutu, nous nous employons à démontrer par des passages bibliques, dans les lignes qui suivent, que ce mot tire étymologiquement ses racines plutôt des Saintes Ecritures dont il tient de très fortes vibrations positives.

Donc, ce n’était pas un fait du hasard que, en dépit de ses notoires défaillances socioéconomiques, le Zaïre de Mobutu était très respecté dans le concert des nations à travers le monde alors que son peuple jouissait d’une dignité internationale qui n’était pas à démontrer.

En effet, en nous penchant sur le Livre de la Genèse de la Sainte Bible, il y est rapporté que, nous citons : « L’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du coté de l’Est, et il y mit l’homme qu’il avait façonné (Genèse 2, verset 8)… Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le jardin et de là ; il se divisa en quatre branches. Le nom du premier est Pishon : il entoure le pays des Havilas où se trouve l’or. L’or de ce pays est pur et on y trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx. (Genèse 2, versets 10 à 12).

En peu de mots, nous dirions ici que l’allusion faite par ces versets bibliques au territoire correspondant à notre pays se passe de tout commentaire pour la simple raison que, aussi bien au Moyen-Orient (Babylone) qu’au Proche-Orient (Palestine) et en Afrique (Egypte), le Congo-Zaïre est le seul territoire qui cumule ces trois particularités que sont : 1) Etre traversé par un fleuve (Nzadi) que le navigateur portugais Diego Cao dénomma « Zaïre » ; 2) Lequel est géographiquement articulé en quatre embranchements constitués de ses trois principaux affluents que sont le Kasaï, l’Ubangui et la Lomami, ainsi que de son cours supérieur appelé Lualaba (Et non pas l’Aruwimi comme nous avions eu à le mentionner par mégarde dans l’une de nos précédentes publications) ; 3) Dont le sol renferme la pierre d’onyx (minéralogiquement proche du coltan qui n’était pas encore connu sous cette appellation au moment de la transcription de la présente version de la Bible), en plus des gisements de l’or pur. Ni le Tigre et l’Euphrate en Irak, ni le Jourdain en Israël, ni le Nil en Egypte n’est articulé en quatre embranchements comme c’est le cas pour le fleuve Zaïre.

En revenant de nouveau sur les Saintes Ecritures (Genèse 2, versets 10 à 12), nous pourrions y constater que Pishon (Lualaba), l’un des quatre embranchements du fleuve (Nzadi ou Zaïre) qui traverse le jardin d’Eden (Congo-Zaïre), est adjacent au pays des Havilas (Uvira). Pour ceux qui ne le savent pas, il est à noter que, dans la Province congolaise du Kivu, que baigne le cours supérieur du fleuve Zaïre (Lualaba), se trouve à la fois la ville d’Uvira, ce qui signifie la « terre des Viras » dans l’un des dialectes locaux, et la concession minière de Sominki dont les gisements aurifères sont d’une teneur exceptionnelle. Donc, ce n’est pas du tout un fait du hasard que le Congo-Zaïre soit le seul pays au monde où le petit singe bonobo et l’animal okapi vivent à l’état naturel, et dont le sous-sol renferme le coltan. Ce sont-là de très probants indices résiduels de l’existence autrefois sur son sol du Paradis Terrestre

A la lumière de tout ce qui précède, nous voyons qu’autant le terme « Congo » véhicule une très bénéfique aura politique liée au fait historique assez occulté que le Royaume Congo était à son apogée l’un des Etats les plus intellectuellement accomplis, politiquement structurés et socio-économiquement développés du monde, autant celui de « Zaïre » étymologiquement associé au fleuve qui arrosait le jardin d’Eden charrie naturellement des vibrations positives d’essence biblique qui ont fait la grandeur du Zaïre de Mobutu : le pays de Simon Kimbangu dont le très charismatique leader zaïrois était un des adeptes oints, et qui feront à la fois la renaissance de l’Afrique et le salut de l’ensemble de la civilisation judéo-chrétienne actuellement en déperdition.

Ainsi dit, notre modeste personne s’estime ne pas avoir besoin de souligner ici que les élites politiques congolaises ont le double devoir spirituel et patriotique de corriger cette fatidique erreur ayant consisté à abolir la très sacrée dénomination officielle du pays « Zaïre » pour la remplacer par celle de la « RDC » avec toutes ses conséquences très fâcheuses qui se manifestent, depuis 1997 jusqu’à ce jour, en termes d’odieuses tueries de ses populations, d’exploitations de ses ressources naturelles par des prédateurs étrangers, de persécutions massives de ses ressortissants dans des pays voisins etc.

C’est ainsi que nous disons ici : halte à la démocratie des billets de banque, du populisme et du tribalisme. Pratiquons une démocratie du débat d’idées. Ouvrons ce débat très crucial sur la dénomination officielle de notre pays. Le salut de notre peuple et la renaissance de notre nation en dépendent foncièrement.

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC/ONG

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