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D’emblée, en tant que modeste chercheur, nous tenons à relever ici, sans aucun risque de nous faire valablement contredire, cette évidence scientifique que, contrairement aux idées reçues, à aucun moment de son histoire, ni l’ensemble du territoire correspondant à l’actuel Zaïre avec ses onze régions, ni la seule région du Bas-Zaïre où naquirent des compatriotes comme l’envoyé de Dieu Simon Kimbagu, le Patriarche Kisombe Kiaku Mwisi et le poète Lutumba Simaro n’a constitué le Royaume du Kongo dont la capitale, dénommée à juste titre San Salvador do Congo (Mbanza Kongo), se trouvait plutôt en Angola (www.britannica.com/place/Mbanza-Congo). Nous tenons également à faire remarquer ici que le Mani Kongo Nzinga Nkuvu, généralement considéré comme le fondateur du Royaume du Kongo naquit et vécut plutôt en Angola (www.bookrags.com/biography/nzinga-nkuwu/) et pas du tout dans l’actuel Bas-Zaïre, c’est ce qui justifiait qu’il fusse baptisé par des missionnaires catholiques portugais au nom chrétien de Dom Joãdo (Ndo Nzuawu), en 1490, soit plus de trois siècles bien avant que les premiers missionnaires catholiques belges ne commencent l’évangélisation du Congo-Belge.
Ainsi dit, avant de continuer notre réflexion, nous tenons également à préciser ici qu’autant une partie du Bas-Zaïre constitua autrefois un simple appendice territorial du Royaume du Kongo, autant une certaine fraction du Shaba et du Bandundu étaient des territoires excentrés d’un Empire Lunda dont le centre de gravité sociopolitique se trouvait aussi en Angola. Dans le même ordre d’idées, s’agissant de cet autre vrai-faux concept de « Kongo Central » tant affectionné par certains compatriotes au même titre que celui de « Kongo », nous dirions qu’il ne faut pas nécessairement être un internationaliste pour savoir que le qualificatif « central » découle logiquement de la position en épicentre de la ville de Mbanza-Kongo, et par ricochet, de l’Angola par rapport à ses trois fiefs périphériques qu’étaient les parties méridionales du Bas-Zaïre, du Congo-Brazza et du Gabon. Ainsi dit, parler de central dans le cas de notre pays où le Bas-Zaïre est plutôt situé sur le littoral à l’Ouest est un parfait non-sens.
Allons-y maintenant en remontant le cours de notre histoire nationale où nous pourrions constater que, pendant son premier voyage qu’il effectua en Afrique de 1482 à 1483, le navigateur portugais Diego Cao fit le premier européen à découvrir l’actuel fleuve Zaïre qui, soit dit en passant et au regard du Droit maritime international, n’a jamais été un patrimoine international pour la simple raison qu’il ne traverse aucun autre pays africain que le nôtre. Après avoir posé une borne de pierre à l’embouchure du grand fleuve qu’il venait de découvrir, Diego Cao se limita à envoyer des émissaires prendre contact avec des autorités du Royaume du Kongo à Sao Salvador do Congo avant de rebrousser chemin vers le Portugal. C’est au cours de son second voyage que le légendaire explorateur portugais se déplaça jusqu’à l’actuelle Namibie où il plaça à Cap Cross une deuxième borne de pierre après celle qu’il avait posée au cours de son premier voyage à l’embouchure de l’actuel fleuve Zaïre (Source :http://issuu.com/leisur…/…/adventure_guide_by_yokohama_snapp).
C’est à partir de Cap Cross qu’il remonta en direction du le Nord et traversa l’actuel Angola pour retrouver de nouveau le cours du désormais fleuve dont il venait de découvrir l’embouchure qu’il remonta jusqu’aux Chutes de Lelala près de Matadi (http://www.cesbc.org/histoire/bulambemba.htm). C’est-là où il se fit signifier par des autochtones Bakongo que le fleuve se disait en leur patois « Nzadi ». Ayant mal retenu le mot, Diego Cao nota dans son journal « Zaïre » en lieu et place de « Nzadi », baptisant ainsi le fleuve dont il venait de découvrir l’embouchure deux ans plutôt.
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Faustin BOSENGE
Chercheur
Coordonnateur des FNRC