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FACE A L'ENGAGEMENT DU COMMANDANT DE L'OPERATION SOKOLA

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Le 25 février 2014, la Société Civile du Nord-Kivu avait annoncé la
suspension des appuis de la population aux FARDC engagées dans
l'Opération SOKOLA1 contre les rebelles ougandais de l'ADF-NALU.

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Le 25 février 2014, la Société Civile du Nord-Kivu avait annoncé la
suspension des appuis de la population aux FARDC engagées dans
l'Opération SOKOLA1 contre les rebelles ougandais de l'ADF-NALU.

C'était à la suite des actes d'indiscipline et de violations de
droits humains par lesquels venaient de s'illustrer plusieurs
éléments-FARDC en Ville de BENI et d'OICHA ainsi que dans nombreuses
agglomérations du Territoire de BENI. En effet, la population
décriait déjà comme monnaie courante les actes d'extorsion, de vols à
mains armées, de braquages, de viols, de crépitements intempestifs de
balles ainsi que autres abus relevant de l'indiscipline et des
exactions contre les civils.

Notre Structure avait alors résolu rompre avec les FARDC jusqu'à ce
que la hiérarchie se penche au problème et s'engage à imposer l'ordre
dans le rang des hommes de troupes, notamment ceux de la 31e Brigade.

Heureusement, tout porte à croire que la hiérarchie militaire,
spécialement celle en charge de l'Opération SOKOLA1 met la main à la
pate. Et pour en convaincre la Coordination Provinciale de la Société
Civile, le Général de Brigade MUHINDO AKILI MUNDOS, Commandant.ai de
l'Opération SOKOLA1 nous a invité à son Bureau opérationnel afin de
présenter les actions qu'il vient de mener depuis l'alerte de la
Société Civile.

Au cours d'une audience d'échanges d'environs 3 heures avec les
délégués des Coordinations Provinciale, Territoriale et Urbaine de la
Société Civile, l'Officier militaire a présenté entre autres actions
déjà menées :

1) L'arrestation et la livraison à la Justice Militaire de militaires
clairement identifiés comme s'étant compromis par des extorsions,
viols, dissipations de munitions de guerre et autres actes
répréhensibles par la loi et ce, avec promesse d'organiser dans un
bref délai des audiences publiques au cours desquelles devraient être
condamnés les militaires inciviques ;

2) La tenue de grandes parades militaires à OICHA, MAVIVI et
BENI-Ville pour rappeler les hommes de troupes au strict respect du
règlement militaire, des droits humains et interpeller les commandants
quant à leur obligation de tenir à l'oeil leurs unités ;

3) La permutation de certaines unités ou de certains commandants ainsi
que le renforcement des mesures internes patrouilles de la
Police-Militaire, voire des équipes d'interventions rapide ; et,

4) Les rencontres avec les Comités Urbain et Territorial de sécurité
aux fins de définir les approches communes de renforcement des
stratégies de sécurisation des populations.

Évidemment, il s'observe quand même un changement plutôt positif dans
le chef des hommes de troupe ; les exactions contre les civils
viennent de baisser sensiblement d'intensité. Reste à voir si cela le
sera pour combien de temps.
Aussi, le Général AKILI MUNDOS se dit disposer et ouvert aux divers
dialogues sociaux avec les couches de forces vives en Ville et
Territoire de BENI tels que souhaités par la Société Civile.

Au regard de ces indicateurs plutôt satisfaisants et, considérant le
ferme engagement du Commandant en charge des opérations militaires
dans cette zone à sévir sans complaisance, à traduire en justice
tous ceux qui se compromettront pour tenir l'image des FARDC, la
Société Civile du Nord-Kivu décide de lever la mesure de suspension de
l'appui de la population aux FARDC, mesure prise mardi dernier.

Nous tenons cependant à être regardants pour nous rassurer que les
autorités militaires tiendront leurs promesses. Et au cas où nous
observons un revirement, nous n'hésiterons pas à en alerter de nouveau
et au besoin à revenir sur la précédente décision. Photo de famille :
de Droit à Gauche : Guy BOYOMA, Teddy KATALIKO, Etienne KAMBALE, Gén
AKILI MUNDOS, Me Omar KAVOTA, Col. Dieudonné MUHIMA (Cmdt 1er
Secteur), Jackson KALENGERO, Col.T3-31e Bde, Mjr Janvier BULAMBO.

Maître OMAR KAVOTA, Vice-président et Porte-parole de la Société
Civile du Nord-Kivu ;
Tél : + 243 993 53 53 53 ; 810 75 75 11 ;
E-mail : maitrekavota@gmail.com ; Web : www.socinordkivu.com

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OFFRE D’UN PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES RESSOURCES HUMAINES DU SECTEUR DE SECURITE EN AFRIQUE CENTRALE

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De toutes les façons, l’absence d’une stratégie de sécurité nationale et politique nationale de paix, défense et sécurité bien élaborées en fonction du profil réel de la menace contraignent généralement des dirigeants à pratiquer une navigation à vue qui les amène à subir des événements plus qu’ils ne les contrôlent. C’est bien-là la cause fondamentale de toutes ces essais-erreurs, impasses et perpétuels recommencements qui justifient toutes ces stagnations caractérisant certains processus de consolidation post-conflit de la paix en cours en Afrique Centrale.

Gouverner, c’est prévoir dit-on. La NPDAC.ONG estime que les Etats de l’Afrique Centrale gagneraient beaucoup en procédant maintenant au renforcement des capacités de leurs officiels du secteur de sécurité en matière de management de la paix, défense et sécurité, afin de les préparer ainsi à mieux affronter tous ces enjeux et immenses défis sécuritaires sensés émailler leurs cheminements respectifs sur le sentier du développement.

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1. Contexte et motivations :

L’histoire des relations internationales nous renseigne que, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, la vie et le développement des Etats sont fondamentalement restés tributaires de l’action sécuritaire des gouvernants au regard des menaces internes et externes à la sécurité des biens et personnes, stabilité des institutions et de l’intégrité du territoire national.

Ayant eu le mérite d’inventer la démocratie et d’enregistrer de très substantiels progrès dans les domaines de la science, des arts et de la littérature, la cité antique d’Athènes connut une existence républicaine qui fut brutalement interrompue par une invasion des Spartiates. Les dirigeants athéniens avaient tellement sombré dans un excès de pacifisme que préconisait l’idéalisme politique platonicien qu’ils s’enlisèrent dans un laxisme sécuritaire qui profita à la très militariste cité voisine de Spartes. Un siècle plus tard, ayant tiré de très précieuses leçons de cette malheureuse expérience athénienne, les Romains adoptèrent une gestion de la République se fondant sur un réalisme politique prônant que la meilleure façon de sauvegarder la paix et l’intégrité du territoire national était de se préparer à la guerre. C’est ainsi que les compatriotes de Jules César réussirent finalement à transformer une toute petite et fragile République en un très puissant empire qui domina le monde.

Faisant certainement allusion à la conception post-westphalienne des relations internationales, le Prof. Philippe Delmas affirme que, nous citons :
« Les hommes ont inventé la notion de l’ordre, l’ordre n’a jamais été la paix, mais le bornage de l’inacceptable en matière de souveraineté nationale, de limitations des frontières, des ressources nationales… Les Etats qui participent à la définition de l’ordre ne se font jamais la guerre entre eux, ils contiennent les guerres chez les autres… ». Fin de citation.

Se montrant plus explicite, Paul Claval souligne que, le langage de la force étant le plus prédominant en relations internationales, la paix n’est que le résultat de l’effet dissuasif que le système de défense et sécurité d’un Etat exerce sur ses potentiels agresseurs.

S’agissant des Etats de la sous-région d’Afrique Centrale dont la plupart se trouvent présentement engagé sur le sentier du développement avec des ambitions légitimes d’accéder à moyen terme au statut de pays émergeants, en tant qu’une organisation ayant vocation de promouvoir la paix et le développement dans cette partie du continent, la NPDAC/ONG estime qu’il appartient à leurs dirigeants de ne pas perdre de vue que les puissances ne s’accommodent pas toujours de voir d’autres puissances émerger dans leur environnement immédiat, que la stabilité est indispensable au développement et qu’il n’y a pas de stabilité sans des capacités des gouvernants de voir venir de loin des menaces et d’y anticiper.
Or, une des approches les plus indiquées pour un Etat de se ménager lesdites capacités est de se doter des ressources humaines capables d’assumer un management cohérent et efficace de la sécuritaire nationale. De toutes les façons, l’absence d’une stratégie de sécurité nationale et politique nationale de paix, défense et sécurité bien élaborées en fonction du profil réel de la menace contraignent généralement des dirigeants à pratiquer une navigation à vue qui les amène à subir des événements plus qu’ils ne les contrôlent. C’est bien-là la cause fondamentale de toutes ces essais-erreurs, impasses et perpétuels recommencements qui justifient toutes ces stagnations caractérisant certains processus de consolidation post-conflit de la paix en cours en Afrique Centrale.

C’est ainsi que, considérant d’actuels desseins développementaux des Etats de la sous-région au regard du climat sécuritaire assez malsain qui y règne présentement consécutivement à une survivance chronique des forces négatives à l’Est de la RDC, à de hauts risques d’un embrasement généralisé en RCA, à une furtive montée d’une menace terroriste djihadiste se profilant au Nord du Cameroun et surtout à des rapports de coexistences pas toujours sincères entre des Etats voisins, il serait souhaitable que les garants sécuritaires des Etats de la sous-région se gardent vraiment de dormir sur leurs lauriers.

Gouverner, c’est prévoir dit-on. La NPDAC.ONG estime que les Etats de l’Afrique Centrale gagneraient beaucoup en procédant maintenant au renforcement des capacités de leurs officiels du secteur de sécurité en matière de management de la paix, défense et sécurité, afin de les préparer ainsi à mieux affronter tous ces enjeux et immenses défis sécuritaires sensés émailler leurs cheminements respectifs sur le sentier du développement. Il est à noter que, dans le monde anglophone, le management de la paix, défense et sécurité est depuis longtemps devenu une discipline scientifique qui s’enseigne à l’Université. C’est-ce qui pourrait expliquer que des pays comme le Ghana, l’Afrique du Sud, le Botswana, le Rwanda, l’Ouganda aient connu des processus de consolidation post-conflit de la paix plus cohérents et prompts que ce qui s’est passé en RDC, en Cote d’Ivoire et se produit présentement en RCA.

Dans le même ordre d’idées, il y a lieu de relever également que l’actuel bon comportement du contingent congolais de la MISCA serait quelque part un résultat du programme de renforcement des capacités en management de la paix, défense et sécurité dont la Chaire UNESCO de l’Université de Kinshasa faisait bénéficier, en partenariat avec la NPDAC/ONG, des officiels du secteur de sécurité de la RDC, dont des officiers des Forces Armées Zaïroises, avec l’appui financier du réseau Southern African Defense and Security Management System, en sigle SADSEM, de l’Université Wits de Johannesburg.

2. Objectifs du programme :

La NPDAC/ONG offre aux Etats de la sous-région un programme portant sur de tenues des séminaires visant à permettre aux Officiels civils et militaires de leurs secteurs de sécurité (Présidence de la République, Ministères de la Défense, de l’Intérieur et des Affaires Etrangères, Commissions Défense et Sécurité du Parlement, Forces Armées et Police Nationale) de procéder à une actualisation de leurs connaissances en matière de gouvernance sécuritaire au regard de l’actuel environnement sécuritaire sous-régional assez critique.

3. Les résultats escomptés du programme :

Les résultats escomptés par le programme des séminaires sont que :

a) Des ressources humaines des secteurs de sécurité des Etats de la sous-région auront ainsi actualisé leurs connaissances aussi bien sur des concepts de base et principes fondamentaux qui régissent la gouvernance sécuritaire moderne que sur le Droit des conflits armés, ainsi que des contours conceptuels et aspects pratiques d’implémentations des Opérations Multinationales de Paix des Nations Unies et de l’Union Africaine ;

b) Les Etats de la sous-région disposeront désormais des experts des questions de paix, défense et sécurité ayant bien intériorisé les subtilités de l’art de la gouvernance sécuritaire au regard du nouveau paradigme de la sécurité humaine, et par conséquent, bien préparés à affronter de nombreux et immenses défis sécuritaire qui sont sensés émailler leurs cheminements vers leurs émergences développementales ;

c) Des officiels des secteurs de sécurité des Etats de la sous-région auront maitrisé le jargon de la gouvernance sécuritaire moderne et seront ainsi mieux habilités à représenter valablement leurs pays dans des forums sécuritaires internationaux et des Opérations Multinationales de Paix des Nations Unies et de l’Union Africaine.

4. Contenu des enseignements à délivrer :

Le séminaire sera articulé autour des thèmes ci- après :
Thème 1 : Le profil de la menace interne et externe ;
Thème 2 : La stratégie de sécurité nationale;
Thème 3 : La politique nationale de paix, défense et sécurité ;
Thème 4 : L’économie de la défense ;
Thème 5 : Les relations civilo-militaires ;
Thème 6: Genèse, fondements et arsenal répressif du Droit de la guerre ;
Thème 7 : Conventions de Genève et Protocoles additionnels ;
Thème 8: Typologie des conflits armés ;
Thème 9 : Statut de Rome et fonctionnement de la CPI ;
Thème 10 : Clarification de quelques concepts du jargon onusien ;
Thème 11 : Ethique des Opérations Multinationales de Paix
Thème 12 : Objectifs des Opérations Multinationales de Paix
Thème 13 : Typologie des Opérations Multinationales de Paix ;
Thème 14 : Aspects militaires des Opérations Multinationales de Paix ;
Thème 15 : Les missions de Police Civile des Nations Unies ;
Thème 16 : Criminalité transnationale et mouvances djihadistes africaines.

5. Mise en œuvre et articulation du programme :

Le programme consistera à la tenue des séminaires dont les enseignements seront délivrés en trois modules dont chacun sera articulé comme suit :

a) Le premier module procédera d’une série d’exposés magistraux destinés à amener les participants à bien maîtriser des concepts de base et principes fondamentaux qui régissent le management de la paix, défense et sécurité au regard du nouveau paradigme de la sécurité humaine;

b) Le deuxième module consistera à des communications sur le Droit international humanitaire également appelé Droit de la guerre, lesquelles visent à améliorer la visibilité des participants sur l’éthique qui fonde la réglementation internationale en matière des conflits internes et externes au regard de la problématique de respect des droits de l’homme ;

c) Le troisième module portera sur des thèmes sensés amener les participants à bien saisir aussi bien les contours conceptuels que des modalités opérationnelles de l’engagement des forces multinationales dans des opérations de maintien de la paix menées sous l’égide des Nations Unies ou de l’Union Africaine.

6. Expériences antérieures de la NPDAC/ONG :

La NPDAC/ONG a déjà eu à apporter sa modeste expérience de consultance sous-régionale en management de la paix, défense et sécurité dans les projets, ateliers et panels qui suivent :

- Projet d’implantation du programme de réforme de la Police Nationale de la RDC dénommée Security Sector Accountbility and Police Reform, en sigle SSAPR, de la Coopération Britannique (DFID) / Ambassade de la Grande Bretagne à Kinshasa, en 2010 ;

- Atelier sur « le Sida et l’Armée » organisée par l’Institute for Security Studies, en sigle ISS, de Pretoria, en partenariat avec le Ministère de la Défense de l’Ouganda, à Jinja près de Kampala en 2009 ;

- Panel organisé par l’African Security Sector Network, en sigle ASSN, en partenariat avec le King’s College de Londres pour la requalification de ses stratégies et programmes, tenu à Maputo en 2009;

- La conférence annuelle organisée par le Bostwana International Policy Agency, en sigle BIPA, de l’Université de Botswana et le Programme Formative Process for Intégration of Southern African, en sigle FOPRISA, sponsorisé par le Secrétariat Général de la SADC, tenue à Johannesburg en 2008 ;

- L’étude intitulée « Peace Support Operations and Post-Conflict Peace Building in SADC », une évaluation globale des opérations de paix et processus de consolidation post-conflit de la paix dans la SADC commanditée par la BIPA et FOPRISA ;
- Panel réuni par le réseau Southern Defense and Security Management Network, en sigle SADSEM, du Graduate School for Public and Development Management de l’Université de Witwatersrand de Johannesburg pour la préparation de sa conférence annuelle et tenu à Johannesburg en 2007 ;

- Co-rédaction de l’« Analyse des Expériences Non-Etatiques de Police de Proximité en RDC », une étude commanditée par le Global Security Network - Sector Security Reforms, en sigle GFN-SSR, de l’Université de Birmingham, et DICAF, qui portait sur une évaluation de l’impact des acteurs non-étatiques de police sur le processus de consolidation post-conflit de la paix en cours en RDC, disponible sur www.ipes.org et www.dcaf.ch ;

- Panel sur l’évaluation du processus de paix congolais réuni par le réseau SADSEM et tenu à Kinshasa en juillet 2005 ;

- Panel sur l’évaluation du processus d’intégration de l’Armée de la RDC organisé par l’ISS de Pretoria à Kinshasa en février 2004.

7. Contacts:

Pour tout contact, prière s'adresser aux coordonnés ci-dessous mentionnés.

Faustin LOKASOLA NKOY BOSENGE

Coordonnateur de la NPDAC

Consultant International

Email:fstnbsng99@gmail.com

Tel.: 00242050528188/0027839771118

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TRAQUE DES ADF/NALU PAR LES FARDC : C’EST CONTREPERFOMANT DE COMBATTRE UNE REBELLION PRIMAIRE AVEC DES ORGUES DE STALINE

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En effet, un haut commandant des opérations qui maîtrise bien son métier et bien sensé n’accepterait jamais de combattre des individus à pieds et bien disséminés sur le terrain avec des bombes de BM21, dont une seule pièce coute plus de 1000 dollars, alors qu’il a la possibilité d’obtenir un meilleur résultat en usant plutôt des cartouches de 7, 62mm dont le prix unitaire avoisine un dollar seulement. Pis encore, l’orgue de Staline étant une arme à tir courbe dont la portée se mesure en dizaine de kilomètres, il est nettement criminel d’en faire usage dans des zones habitées où il est quasi impossible d’établir une ligne de démarcation entre d’inoffensifs civils et les rebelles qui ont plutôt tendance à se dissimiler au sein de ces derniers.

Un problème est que plus ce petit jeu de cache-cache perdure avec un commandement des opérations enclin à utiliser abusivement des bombes de BM2, plus l’Etat perd des millions de dollars pour un résultat quasi nul, plus les rebelles ont des opportunités de multiplier des attaques raids et embuscades pour se ravitailler en munitions, produits pharmaceutiques, vivres etc.

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En tant que patriote, nous voudrions commencer la présente analyse en adressant nos félicitations aux vaillants soldats des FARDC qui combattent à l’Est du pays, parmi lesquels se trouve un bon nombre d’anciens éléments des détachements Dragon et Bufalo de Brazzaville à qui nous avions eu autrefois à dispenser une formation militaire de base dont le très brave feu Mamadou Mustafa a eu à récolter les fruits. Ce n’est pas cet autre grand combattant qu’est le Général Lucien Bahuma, un ancien de Brazzaville, à qui nous présentons en passant nos salutations, qui nous contredira.

Cependant, là où le bât blesse, c’est lorsque le Haut-commandement des FARDC tolère qu’il soit diffusé en boucle à longueur des journées des images montrant des troupes loyalistes en train d’effectuer des tirs orgues de Staline montées sur véhicule. Autant cette façon de faire a la propriété d’impressionner abusivement des profanes dans l’art militaire, autant elle étale à la fois de l’amateurisme et un déficit de vision stratégique qu’accuse ainsi la haute hiérarchie de notre armée nationale. Des notions élémentaires de la Guerre non-conventionnelle (GNC) nous renseignant qu’une rébellion primaire, entendez celle qui n’a pas encore atteint un stade de maturation lui permettant d’égaler les troupes loyalistes en termes de puissance de feu et des capacités d’occupation territoriale, est par définition fuyarde et dissoluble au sein de la population civile, le fait d’utiliser des orgues de Staline est tout simplement insensé. C’est une faute professionnelle grave qui, dans des armées qui se respectent, serait sévèrement sanctionnée pour ces deux raisons majeures que c’est à la fois du gaspillage de la logistique de guerre et un acte criminel contre des populations civiles.

En effet, un haut commandant des opérations qui maîtrise bien son métier et bien sensé n’accepterait jamais de combattre des individus à pieds et bien disséminés sur le terrain avec des bombes de BM21, dont une seule pièce coute plus de 1000 dollars, alors qu’il a la possibilité d’obtenir un meilleur résultat en usant plutôt des cartouches de 7, 62mm dont le prix unitaire avoisine un dollar seulement. Pis encore, l’orgue de Staline étant une arme à tir courbe dont la portée se mesure en dizaine de kilomètres, il est nettement criminel d’en faire usage dans des zones habitées où il est quasi impossible d’établir une ligne de démarcation entre d’inoffensifs civils et les rebelles qui ont plutôt tendance à se dissimiler au sein de ces derniers.

Les rebelles utilisent généralement la stratégie maoïste qui veut qu’ils abandonnent automatiquement leurs positions aux forces loyalistes qui arrivent, qu’ils les attaquent seulement lorsqu’elles sont distraites et qu’ils les harcèlent lorsqu’elles reculent. Les bruits de véhicules porteurs des BM21 et des hélicos de combat qui arrivent constituent un excellent signal d’alerte leur donnant le temps de se terrer dans des abris et d’y attendre calmement que l’orage passe pour reprendre leur chemin vers des endroits les moins accessibles aux troupes loyalistes. Un problème est que plus ce petit jeu de cache-cache perdure avec un commandement des opérations enclin à utiliser abusivement des bombes de BM2, plus l’Etat perd des millions de dollars pour un résultat quasi nul, plus les rebelles ont des opportunités de multiplier des attaques raids et embuscades pour se ravitailler en munitions, produits pharmaceutiques, vivres etc.

C’est pour cette raison que des stratèges américains confrontés à l’ingéniosité combative des rebelles vietnamiens inventèrent autrefois le concept de Special forces dont les particularités sont qu’elles n’utilisent jamais des engins de combat bruyant comme pour conserver l’effet de surprise, qu’elles sont très légèrement armées pour préserver leur grande mobilité et qu’elles procèdent généralement par des radis, encerclements et embuscades pour neutraliser les rebelles au lieu de se contenter tout simplement de les déloger et laisser partir comme c’est le cas présentement à l’Est du pays. Les Spécial forces utilisent exceptionnellement des hélicos plutôt pour effectuer des "airs assaults" pendant lesquels elles recourent à la technique de "descente en rappel" leur permettant d’utiliser des cordes pour débarques de l’aéronef encore en mouvement afin de ne pas donner aux rebelles des opportunités de fuir et se fondre momentanément dans la nature.

Si vraiment le Haut-commandement des FARDC tient à obtenir des résultats irréversibles dans leur actuel engament à l’Est du pays, c’est dans cette logique des Spéciales forces que devaient être menées ces opérations de traque des ADF/NALU afin d’éviter qu’elles n’aient pour seules conséquences leurs retraits temporaires dans des montagnes et parcs d’où ils peuvent revenir à tout moment pour semer encore morts et désolations par des raids et embuscades dès que les FARDC auront effrité leurs capacités logistiques notamment par cet usage abusif des orgues de Staline qui sont plutôt destinés à détruire des concentrations massives des forces ennemies, ce qui est bien loin de ce qui se passe à l’Est du pays où les rebelles évoluent en petits groupes disséminés dans dans une certaine promiscuité avec d’inoffensifs citoyens congolais ainsi exposés aux bombardements de leur propre Armée nationale.

Ce sont-là des notions de base de l’art de la guerre que tout officier fantassin bien formé est sensé connaître. Une fois de plus, c’est le traditionnel amateurisme de certains hauts cadres de notre Armée nationale qui est à épingler. Comme quoi, ce n’est pas facile pour de simples officiers de police judiciaire et agents payeurs de s’improviser commandants de grandes opérations militaires.

Faustin LOKASOLA N’KOY BOSENGE

Coordonnateur de la NPDAC/ONG

Consultant international
en management de la paix,
défense et sécurité

Email:fstnbsng99@gmail.com

Tel. :+ 242050528188
+ 2783977111

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L'ACVDP PARTENAIRE DE PEACE ONE DAY A PARTICIPE AU LANCEMENT DE LA CAMPAGNE SUR LA PAIX A GOMA

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En prévision de la journée internationale de la paix qui est célébrée chaque le 21 septembre, l’Organisation Non Gouvernementale du droit Anglais dénommée Paece One Day avec l’appui de la Fondation BUFFETT organisera dans la partie est de la République Démocratique du Congo et la Région des Grands Lacs pour encourager toutes les parties et les Coalitions à se rassembler au nom de la paix à l’occasion de cette journée.

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En prévision de la journée internationale de la paix qui est célébrée chaque le 21 septembre, l’Organisation Non Gouvernementale du droit Anglais dénommée Paece One Day avec l’appui de la Fondation BUFFETT organisera dans la partie est de la République Démocratique du Congo et la Région des Grands Lacs pour encourager toutes les parties et les Coalitions à se rassembler au nom de la paix à l’occasion de cette journée.
En s’approchant de la journée de la paix 2016, Paece One Day espère atteindre un niveau important de cessez-le-feu et de non-violence le jour de la paix en travaillant avec tous les secteurs de la société en RDC et la région des Grands Lacs. Ce serait un catalyseur des partenariats et des possibilités pour une paix prolongée.
Outre Monsieur Jeremy Président de Peace One Day, plusieurs personnalités et autres celibrités, artistes et footballeurs étaient invités à cette conférence de presse qui s’est tenue à l’Hôtel IHUSI à Goma dans la province du Nord Kivu le 18 mars 2014.

2. Les objectifs
En partenariat avec toutes les parties des conflits, la société civile, l’ONU et des ONG, cette campagne sera focalisée sur les objectifs suivants :
• A travers la sensibilisation à la journée de la Paix voir l’augmentation importante des partenariats pour la paix d’une longue durée avec la participation dans les domaines d’engagement suivants : éducation, prévention de la violence sexuelle, des ONG, media, entreprise et fois.
• Voir une réduction importante et mesurable de la violence dans la région le jour de la paix et une augmentation proportionnelle de l’activité humanitaire dirigée par les agences de l’ONU, les ONG, les partenaires le jour de la paix et au-delà.
• A travers la création des documentaires, la musique et la participation dans réseaux sociaux, voir et mesurer l’augmentation de la couverture médiatique de la cause du peuple à l’est du Congo, en RDC et dans la région des Grands Lacs avec un focus particulier sur les histoires des individus et des groupes qui ont embrassé la journée de la paix pour les intérêts de la paix durable.
3. Cibles
- Les ONG/Société civile
- Les journalistes
- Les partenaires de développement ;
- Les agences du système de nations unies ;
- Les ONG Internationales

4. Réunions préparatoires

Dans l’ensemble, il y a eu 1 jours de travaux préparatoires avec l’équipe du Paece One Day basée à Goma dirigée par Monsieur Arsène.

5. déroulement d’activités :

Le Mardi 18 mars 2014 à l’hôtel IHUSI
Prévu à 16 heures, heures locales, le point de presse a commencée avec un retard de 15 minutes sous la Modération de Monsieur Jeremy Président du Peace One Day et conformément au programme de l’activité, la journée a été introduite par le mot de bienvenu de Peace One Day.
Suivi des interventions de Son Excellence Ministre National de l’Enseignement Primaire Secondaire et professionnel, de Madame Marie Robison, des artistes musiciens et autres célébrités du monde sportif et musical.
Apres toutes les présentations, un échange avec la presse a eu lieu.

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ACVDP en partenariat avec PEACE ONE DAY a sensibilisé les enfants sur la Culture de la Paix dans la Commune de Kimbanseke

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Outre le grand concert sur la paix organisé par Peace One Day à Goma dans la province du Nord Kivu le dimanche 21 septembre 2014, Journée Internationale de la Paix, dans la partie ouest de la RDCongo, précisément dans la ville province de Kinshasa, la journée a été célébrée par l'Action Contre les Violations des Droits des Personnes Vulnérables ACVDP partenaire de Peace One Day par la sensibilisation à la culture de la paix en milieu scolaire de la Commune périphérique de Kimbanseke : Complexe Scolaire Notre Dame de la Grace et Ecole de Dimanche (ECODIM) de l'Eglise Pas à Pas de Mokali.

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Outre le grand concert sur la paix organisé par Peace One Day à Goma dans la province du Nord Kivu le dimanche 21 septembre 2014, Journée Internationale de la Paix, dans la partie ouest de la RDCongo, précisément dans la ville province de Kinshasa, la journée a été célébrée par l'Action Contre les Violations des Droits des Personnes Vulnérables ACVDP partenaire de Peace One Day par la sensibilisation à la culture de la paix en milieu scolaire de la Commune périphérique de Kimbanseke : Complexe Scolaire Notre Dame de la Grace et Ecole de Dimanche (ECODIM) de l'Eglise Pas à Pas de Mokali.
Objectifs :
• Célébrer la journée internationale de la paix;
• Informer et former
• Les élèves sur la culture de la paix;
• Augmenter l'importance des partenaires pour la paix
• Réduire la violence
Déroulement des activités
Tout à commencer par le retrait des matériels et outils de travail pour la sensibilisation envoyés par Peace One Day à Monsieur Pascal le mardi 16 septembre 2014 entre autres T-shirt, bracelets, auto collants et
Le mercredi 17 septembre 2014, il y a eu réunion préparatoire avec les élèves et autorités des écoles retenues Complexe Scolaire Notre Dame de la Grace et Ecole de Dimanche (ECODIM) de l'Eglise Pas à Pas de Mokali.
Le 19 septembre 2014, nous avons contacté par Pascal pour qu'il vienne superviser l'activité du samedi et prendre des photos.
Le samedi 20 septembre 2014, la première activité a eu lieu au Complexe Scolaire Notre Dame de la Grace où prêt de 250 élèves ont été sensibilisé sur la culture delà paix devant les enseignants et le directeur de l'école Monsieur MATUADI qui avait prononcé le mot d'ouverture de l'activité tout en remerciant Peace One Day pour l'initiative.
Le Dimanche 21 Septembre 2014, jour de la célébration de la Journée Internationale de la Paix, nous étions à l'Ecole de Dimanche de l'église Pas à Pas pour sensibiliser les enfants de cette école qui était au nombre de 156 avec leur encadreurs Madame ANTHA MADINGA UKARUMA, Sœur Nornege BATEMBISA µet Monsieur Guy LUNTADILA MILANDU.
Parmi les intervenants, il y avait les élèves qui ont présenté des poèmes, des récitations, des chansons et autres commentaires sur la paix.

Fait à Kinshasa, le 21 septembre 2014
Crispin KOBOLONGO KONGUNDE

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69ème Assemblée Générale, Joseph Kabila promet l'organisation des éléctions et plaide un siège permanent aux N.U pour l'Afrique

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Joseph Kabila Kabange a pris la parole ce jeudi soir à la tribune de nations unies à l'occasion de la 69ème assemblée générale des Nations Unies.Le Chef de l'Etat congolais promet l'organisation des élections selon le calendrier de la CENI et plaide pour un siège permanent de l'Afrique au conseil de sécurité des nations Unies. Dans sa plaidoirie pour l'Afrique,Mr Kabila a montré que réserver un siège permanent à l'Afrique c'est une question de justice. Le président Kabila a promis l'ouverture en octobre prochain d'un centre multidisciplinaire pour former les experts en riposte contre le virus qu'il souhaite combattre comme c'est le cas pour le terrorisme. Pendant son allocution, le chef de l'Etat a été applaudi par les africains présents dans la salle comme pour soutenir sa plaidoirie.

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Joseph Kabila Kabanga a pris la parole ce jeudi soir à la tribune de nations unies à l'occasion de la 69ème assemblée générale des Nations Unies.Le Chef de l'Etat congolais promet l'organisation des élections selon le calendrier de la CENI et plaide pour un siège permanent de l'Afrique au conseil de sécurité des nations Unies. Dans sa plaidoirie pour l'Afrique,Mr Kabila a montré que réserver un siège permanent à l'Afrique c'est une question de justice. Le président Kabila a promis l'ouverture en octobre prochain d'un centre multidisciplinaire pour former les experts en riposte contre le virus qu'il souhaite combattre comme c'est le cas pour le terrorisme. Pendant son allocution, le chef de l'Etat a été applaudi par les africains présents dans la salle comme pour soutenir sa plaidoirie

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UNE INERTIE DE L OPPOSITION FACE A L’INITIATIVE COLLECTIVE DE KAMERHE, FAYULU ET CHRISTOPHER NGOYI SERAIT TRES PREOCCUPANTE

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Il est vraiment inconcevable que ceux qui se disent opposants traînent encore les pieds pour imiter l’exemple de ces trois patriotes, à défaut de les rejoindre en vertu du principe qui dit que l’union fait la force. Les cas de l’Egypte, de l’Ukraine et plus récemment du Burkina Faso nous renseignant que les dictatures ne résistent plus à un soulèvement populaire bien organisé, il est urgent et impérieux que les opposants sincères, ceux qui ne rêvent pas d’éhontés postes ministériels « made in Concertations Nationales », rejoignent Vital Kamerhe, Martin Fayulu et Christopher Ngoyi dans des actions de sensibilisation des masses sans lesquelles le changement que tous les Congolais attendent au sommet de l’Etat ne serait envisageable.

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Reprenant un dicton populaire congolais dans l’une de ses chansons, le poète Lutumba Simaro disait en substance que, dès que tu vois un sorcier (la nuit), il faut s’empresser de crier avant que tu ne perdes la voix. Au regard des risques plus qu’évidents d’un coup d’Etat constitutionnel que préparent présentement les Kabilistes par rapport à l’échéance de 2016, il est à penser que, plus l’opposition congolaise traine à réagir, plus ils laissent aux Kabilistes le temps de consommer leur forfait. Il est à craindre que les uns et les autres accusent le même manque de réalisme politique qui les caractérisa en 2006 et 2011, donnant ainsi l’impression de se complaire dans une passivité à la limite de la complicité.

En effet, en 2006, au moment où la grande majorité du peuple congolais n’attendait plus qu’un mot d’ordre des leaders de l’opposition pour sortir dans la rue et contrer l’odieuse machination électorale de la CENI et ses complices de la communauté internationale, certains responsables du MLC, qui sont aujourd’hui devenus des ténors du Kabilisme, ne faisaient qu’endormir la population par des fausses assurances sur une victoire de leur candidat qu’eux-mêmes s’employaient à combattre en coulisses. Pis encore, cautionnant l’ignoble mascarade de Malu Malu, c’était Jean Pierre Bemba lui-même qui surprit l’opinion en adoptant un langage qui découragea totalement ses partisans qui s’attendaient tout au moins à un schéma à la kenyane qui lui aurait permis de briguer la Primature, et par conséquent, d’empêcher que ses ennemis ne profitent des leviers du pouvoir pour obtenir son actuelle incarcération à la Haye.

C’est pratiquement le même scenario qui se répéta, en 2011, avec un Président Tshisekedi dont la population n’attendait qu’un petit signal pour descendre dans la rue ; mais qui ne trouva pas mieux que rester tranquillement chez lui jusqu'à ce que le Président « élu » prête d’abord serment pour qu’il se lance par la suite dans des réactions complètement improductives puisqu’anachroniques.

Mao Tsé Toung avait dit qu’une seule personne pouvait avoir raison sur milles personnes. Il ne faut pas se tromper de débats. Ce n’est pas encore le moment de plancher sur celui qui va remplacer le Président sortant. C’est plutôt question de se ranger derrière ceux qui ont eu le courage de rompre un silence plus que suspect.

Il est temps que les Congolais prouvent qu’ils ne sont pas un petit peuple. Saluant la bravoure des pilotes de la Royale Air Force qui venaient de sauver l’Angleterre d’une tentative d’invasion d’Adolf Hitler, le très illustre Winston Churchill fit remarquer en substance que, dans la vie des nations, il arrive que beaucoup de citoyens doivent beaucoup à quelques uns seulement de leurs compatriotes. C’est au regard de monumentales «erreurs stratégiques » commises par l’opposition congolaise, en 2006 et en 2011, que l’initiative collective de Vital Kamerhe, Martin Fayulu et Christopher Ngoyi trouve tout son sens dans la mesure où elle a la particularité de rompre un silence dont Malu Malu et ses complices du pouvoir et leurs taupes de l’opposition pourraient profiter pour réaliser leurs diaboliques desseins.

Par conséquent, il est vraiment inconcevable que ceux qui se disent opposants traînent encore les pieds pour imiter l’exemple de ces trois patriotes, à défaut de les rejoindre en vertu du principe qui dit que l’union fait la force. Les cas de l’Egypte, de l’Ukraine et plus récemment du Burkina Faso nous renseignant que les dictatures ne résistent plus à un soulèvement populaire bien organisé, il est urgent et impérieux que les opposants sincères, ceux qui ne rêvent pas d’éhontés postes ministériels « made in Concertations Nationales », rejoignent Vital Kamerhe, Martin Fayulu et Christopher Ngoyi dans des actions de sensibilisation des masses sans lesquelles le changement que tous les Congolais attendent au sommet de l’Etat ne serait envisageable. Merci de bien vouloir nous suivre régulièrement dans votre page facebook « Editions
Le Palmier Equatorial ».

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC/ONG

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LE 17 NOVEMBRE 2014 AURAIT ETE L’ANNIVERSAIRE DES FORCES ARMEES ZAIROISES

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De toutes les façons, si la paix n’est que le résultat de l’effet dissuasif que les forces de défense d’un Etat exercent sur ses potentiels agresseurs, comme le souligne le Prof. Claval, les pauvres Congolais ont vraiment de quoi s’inquiéter avec une armée nationale pouvant aligner jusqu’à 150 généraux pour quelques trois ou quatre brigades réellement organiques. Le comble en est notamment que le repli stratégique, au lieu d’être une exception tactique, est plutôt devenu la règle d’or des FARDC des KabilIstes. Il est vraiment temps que les kabilistes cèdent la place aux patriotes capables de restaurer le Grand Congo. Et c’est à l’opposition congolaise de faire un effort de taire momentanément ses divergences pour privilégier un travail en commun de sensibilisation des masses afin que la RDC emboite le pas à l’Egypte, à la Tunisie et au Burkina Faso. Que Dieu protège le Congo.

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Dans la foulée de sanglants événements qui avaient émaillé la chute du Shah et l’avènement du pouvoir des Ayatollahs en Iran, un professeur d’université iranien, que de jeunes révolutionnaires islamistes amenaient à la mort, fut sauvé in extremis par son ancien étudiant qui commandait le peloton d’exécution que l’enseignant ne reconnaissait plus. Témoignant sur ce drame, l’intellectuel iranien avait dit, nous citons : « La mémoire du cœur est la plus noble ». Avec les années, le professeur avait fini par oublier son étudiant. Mais l’inverse n’était pas le cas pour la simple raison qu’un geste banal autrefois posé par le professeur était autrefois tellement parti droit au cœur de l’étudiant qu’il ne pouvait jamais, malgré le temps passé, effacer de son esprit le visage de son bienfaiteur. C’est le cas pour notre modeste personne qui a difficile à oublier que ce sont les FAZ de Mobutu qui avaient fait que nous soyons, à peine sorti de l’adolescence, plutôt très bien considéré par la société, que nous allions étudier dans les meilleures écoles de l’Armée américaine que nous connaissions la merveilleuse expérience de participer à des contingents militaires internationaux etc.

C’est ainsi que, contrairement à certains anciens collègues ayant opté de cracher sur tout ce qui est FAZ et Mobutu plus par besoin de repositionnement politique que par convictions, la « mémoire du cœur » nous oblige de continuer jusqu’à ce jour à assumer notre passé avec fierté et responsabilité, contre vents et marées. Le fait que nous avions porté le même grade de capitaine pendant plus de sept ans, soit de 1990 à 1997, et étions resté sans fonctions pendant plusieurs années, sous le régime Mobutu, au moment où certains anti-mobutistes autoproclamés d’aujourd’hui se faisaient nommer au garde supérieur à titre exceptionnel et assumaient de hautes charges notamment à la Direction des Relations Extérieures du Ministère de la Défense, n’est pas suffisant pour nous amener à réfuter ce que les redoutables FAZ de Mobutu avaient fait pour que les fils et filles de ce pays connaissent plus de trois décennies de dignité nationale, de sécurité et de paix. C'est dans cette logique que nous rédigeons ce papier pour honorer la journée anniversaire des Forces armées qui ont autrefois fait la fierté du tout Grand Zaïre.

C’est au regard de tout ce qui se passe actuellement à l'Est de la RDC que nous pourrions comprendre pourquoi le Maréchal Mobutu avait autrefois pleuré à N'Sele. En bon visionnaire, l’homme voyait déjà de loin ce qui allait arriver à ses compatriotes après son départ du pouvoir. A l’époque des FAZ, nos frères militaires angolais étaient capables d’abandonner leurs positions à la frontière dès que les « militaires de Mobutu » en exercice d’entrainement s’y pointaient par inadvertance. Les kabilistes avec leurs FARDC ont poussé le ridicule jusqu’à accepter que des officiers congolais partent en stage en Angola et au Zimbabwe. C’est vraiment le monde à l’envers. Nous avions eu à œuvrer ensemble avec des collègues angolais dans la pacification du Congo-Brazza, en 1998, nous savons de quoi nous parlons. Nous savons quelle opinion ces derniers avaient des « FAZ de Mobutu ».

Ce sont les FAZ de Mobutu qui assuraient la formation des unités d’élites d’un bon nombre de pays de l’Afrique Subsaharienne. Bien plus, des officiers Américains et belges venaient se faire former par des instructeurs zaïrois au Centre Supérieur Militaire de Kinshasa/Ozone et au Centre d’Entrainement Commando de Kota Koli. En matière d’intelligence, l’Ecole Zaïroise, dont le SARM de Bosangue et Mayele était le principal pilier, était bien respectée par la CIA et le MOSSAD qui la consultait constamment.

De toutes les façons, si la paix n’est que le résultat de l’effet dissuasif que les forces de défense d’un Etat exercent sur ses potentiels agresseurs, comme le souligne le Prof. Claval, les pauvres Congolais ont vraiment de quoi s’inquiéter avec une armée nationale pouvant aligner jusqu’à 150 généraux pour quelques trois ou quatre brigades réellement organiques. Le comble en est notamment que le repli stratégique, au lieu d’être une exception tactique, est plutôt devenu la règle d’or des FARDC des KabilIstes. C’est ainsi que, à l’image de ce qui se passa autrefois à la Cité de la RTNC, des éléments FARDC dotés d’engins blindés et d’un armement bien sophistiqué sont capables de battre en retraite face à de minables civils exclusivement armés de machettes. Et pourtant, jusqu’à ce jour, ce ne sont pas des officiers de grande valeur qui manquent, même si un bon nombre est en train de périr mystérieusement à l’image de Moustapha Ndala et de Bahuma Lucien.

Il est vraiment temps que les kabilistes cèdent la place aux patriotes capables de restaurer le Grand Congo. Et c’est à l’opposition congolaise de faire un effort de taire momentanément ses divergences pour privilégier un travail en commun de sensibilisation des masses afin que le Congo emboite le pas à l’Egypte, à la Tunisie et au Burkina Faso. Que Dieu protège le Congo.

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC/ONG

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CONGO-ZAIRE : TERRE D’EDEN ET FUTURE PREMIERE PUISANCE MONDIALE (Chronique de la NPDAC/ONG)

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Le tout grand et sublime Congo-Zaïre n’est pas une nation de ridicules débâcles militaires, d’odieuses tueries massives de ses autochtones par des groupes armés étrangers, des tricheries électorales, des achats des consciences au sommet de l’Etat, des classements permanents dans les strasses les plus basses des pays pauvres du monde etc. Le présent programme d’éveil patriotique de la NPDAC/ONG a vocation de montrer aux Congolaises, Congolais, Africains et autres citoyens du monde que le Congo de Simon Kimbagu, de Joseph Kasa-Vubu, de Patrice Emery Lumumba, du Maréchal Mobutu et de M’Zee Laurent Désiré Kabila est plutôt une grande nation promise à un avenir radieux au regard de ses fondements bibliques, de ses immenses richesses du sol et sous-sol, de ses nombreuses ressources humaines de haute facture etc.

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Par le truchement de son nouveau programme consistant à solliciter l’attention des fils et filles du Congo sur des réalités qui ont fait dans le passé et qui feront encore davantage dans l’avenir la grandeur du Congo-Zaïre, la NPDAC/ONG se fait le devoir citoyen de sensibiliser aussi des bien des élites que des masses congolaises sur cette vérité que le Congo n’est pas condamné à rester un pays où tout se conjugue toujours au négatif. Le tout grand et sublime Congo-Zaïre n’est pas une nation de ridicules débâcles militaires, d’odieuses tueries massives de ses autochtones par des groupes armés étrangers, des tricheries électorales, des achats des consciences au sommet de l’Etat, des classements permanents dans les strasses les plus basses des pays pauvres du monde etc.

Le présent programme d’éveil patriotique de la NPDAC/ONG a vocation de montrer aux Congolaises, Congolais, Africains et autres citoyens du monde que le Congo de Simon Kimbagu, de Joseph Kasa-Vubu, de Patrice Emery Lumumba, du Maréchal Mobutu et de M’Zee Laurent Désiré Kabila est plutôt une grande nation promise à un avenir radieux au regard de ses fondements bibliques, de ses immenses richesses du sol et sous-sol, de ses nombreuses ressources humaines de haute facture etc.

En effet, notre modeste personne est de celles qui pensent que, exhiber ainsi aux Congolaises et Congolais cette face très positive de leur pays est une des approches les plus indiquées de les amener à se serrer les coudes pour se lancer dans un dernier sursaut d’orgueil patriotique à sa libération du joug de la médiocratie auquel le soumettent des rejetons de l’ancien « conglomérat d’aventuriers » de l’AFDL, qu’épingla autrefois, à juste titre, M’Zee Laurent Désiré Kabila, qui se retrouvent actuellement regroupés dans la famille politique pseudo-kabiliste. Nous avons utilisé le préfixe « pseudo » pour la simple raison que les fondements politiques des PPRD et alliés n’ont rien de commun avec la philosophie politique du M’Zee qui préconisait notamment de ne jamais trahir le Congo.

Dans cette toute première prestation de ce programme qui va s’étendre sur des semaines et des mois, nous planchons sur le thème intitulé : « Congo-Zaïre : Terre d’Eden de la Bible et future première puissance mondiale ». Qu’il nous permis une digression ici pour relever que des noms ont des charges vibratoires auxquelles nous devons toujours faire très attention lorsque nous baptisons des enfants, des rues, des villas etc.
En effet, autant le terme Zaïre véhicule une très bénéfique aura à la fois spirituelle et politique sur laquelle nous reviendrons dans l’une de nos prochaines interventions, autant celui de « RDC » a la nocive particularité de n’apporter au peuple congolais rien que des malheurs (assassinats des dirigeants, très meurtrières rebellions, un effritement de la dignité nationale etc.).

C’était le cas de 1963 à 1965, et c’est pareil depuis 1997. C’est pourquoi votre serviteur est toujours réticent même pour seulement prononcer ce nom. Ce n’était qu’une parenthèse.

Nous pouvons maintenant revenir sur notre sujet de ce jour de la naissance de notre Rédempteur Jésus-Christ pour poser la question de savoir s’il agit seulement de simples coïncidences que, sur toute la planète, l’animal Okapi, le coltan et le petit singe bonobo ne se trouvent à l’état naturel qu’au Congo, que rien que les ressources minières recensées du pays valent plus que les PIB réunis des Etats Unis et de toute l’Europe, que le plus grand potentiel hydroélectrique du monde s’y trouve, que le Lac Tanganyika qui le baigne soit le plus poissonneux du monde et que son peuple soit l’un de plus hospitaliers de la terre.

Il n’y a rien du hasard. Des faits bibliques, historiques, anthropologiques, socioculturelles etc., tendent plutôt à démontrer que le tout grand Congo, le Congo de l’Afrique, ou plus exactement le Congo-Afrique, est la terre d’Eden de la Bible. Aujourd’hui, nous bornerons à plancher sur quelques-uns de nombreux passages des Saintes Ecritures tendant à attester que le Congo est à la fois l’ancienne Terre d’Eden de la Bible et la future première puissance mondiale.

La Sainte Bible rapporte, nous citons :
1) L’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du coté de l’Est, et il y mit l’homme qu’il avait façonné (Genèse 2, verset 8)… Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le jardin et de là ; il se divisa en quatre branches. Le nom du premier est Pishon : il entoure le pays des Havila où se trouve l’or. L’or de ce pays est pur et on y trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx. (Genèse 2, versets 10 à 12) ;
2) Toi qui envoies des messages par mer, dans des embarcations légères qui flottent sur l’eau! Allez donc, messagers rapides, trouver la nation grande et glabre, le peuple redouté bien au-delà de ses frontières, la nation puissante qui écrase tout et dont le territoire est traversé des fleuves (Esaie 18, verset 2) ;
3) Je me tiendrais devant toi sur le rocher d’Horeb, tu frapperas le rocher, il en sortira de l’eau et le peuple boira. Il appela cet endroit Massa et Meriba…. (Exode 17, verset 7) ;

En effet, tout en laissant à nos aimables lecteurs la latitude d’interpréter à leur guise les quelques extraits bibliques ci-dessus mentionnés, nous tenons tout au moins à relever les sept observations suivantes:
1) Il est clairement souligné dans la Sainte Bible que le pays de Havila est une grande nation traversée par quatre embranchements d’un fleuve, que son relief est montagneux et que son sous-sol renferme aussi bien de l’or pur que bdellium et la pierre d’onyx (des minerais rares) ;
2) Il est à noter qu’aussi bien au Moyen-Orient qu’au Proche Orient et en Afrique, le Congo-Zaïre est le seul pays à disposer d’important gisements d‘or couplés à des minerais très rares sur la terre, tel que souligné dans cette implicite affirmation biblique sur la présence exclusive du bdellium et de la pierre d’onyx dans le pays de Havila;
3) La pierre d’onyx n’est pas, minéralogiquement parlant, loin du « coltan »qui n’était pas encore connue sous cette dénomination au moment de la transcription de la version actuelle de la Sainte Bible ;
4) Le Congo-Zaïre est le seul pays dans ces trois sous-régions, ci-dessus mentionnées, à cumuler ces trois particularités géographiques que sont : 1) Un sous-sol très riche en gisements d’or et d’autres minerais ; 2) Un grand territoire assorti d’un relief montagneux ; 3) La présence de quatre grands cours d’eau affluant à un fleuve que sont l’Aruwimi, la Lomami, l’Ubangui et le Kasai ) ; ce qui n’était pas du tout le cas pour Babylone (Irak) qui n’avait que l’Euphrate et son seul affluent qu’est le Tigre, l’Egypte qui n’a que le Nil et encore moins la Palestine (Israël).
5) Il n’est pas exclu que ces deux faits apparemment anodins mais très significatifs que les appellations de la ville d’ « Uvira » (terre des Vira) située dans le Nord-Kivu et de la tribu « Bavira ou Baviura » localisée aux environs de Moba au Katanga ne soient que de simples déformations phonétiques du terme « Havila » de la Bible ;
6) Les deux termes de « Massa » et « Meriba » que la Sainte Bible associe à l’eau que Moïse fit miraculeusement jaillir sur le Mont Horeb se retrouvent, sous diverses déformations phonétiques, dans plusieurs langues congolaises où ils se rapportent également au même concept de l’eau. En Kikongo, l’eau se dit « massa ». Les Mongo parlent de « Baasse » pour désigner le précieux liquide. En lingala, l’étang se dit « eziba ». Il en est de même de plusieurs dialectes congolais où l’eau est désignée par le terme « madiba ou maliba» ; ce qui n’est pas loin de « Meriba » du Mont Horeb.
7) Dans ce même ordre d’idées, il y a lieu de relever également cet autre fait curieux que, bien avant la pénétration de la civilisation judéo-chrétienne, il existait déjà de très fortes similitudes linguistiques entre quelques termes hébraïques et des mots des langues congolaises.
A titre illustratif, il est à noter que, avant l’arrivée des Blancs ; pour désigner Dieu, les Mongos parlaient déjà de « Nzakomba » (avec un « k » un peu prononcé comme un « h » et un « mb » très proche de « w » alors que les Ngombe disaient carrément « Nzawé » ; ce qui n’est pas phonétiquement très loin des termes hébraïques « Yehowa » et « Yawhé ». Nous pouvons multiplier ici tant d’autres similitudes du genre.

C’est ainsi que, à la lumière de tout ce qui précède, il nous est loisible de retenir valablement cette hypothèse que, ayant été autrefois choisi par le Créateur pour abriter le Jardin d’Eden et disposant suffisamment des ressources spirituelles, humaines et naturelles, le Congo-Zaïre, le Congo de l’Afrique, le Congo-Afrique finira, le moment venu, par de se réaliser dans la prophétie d’Esaie (Esaie 18, verset 2) en tant que le creuset de la Renaissance africaine et la première puissance mondiale.

Leçon politique a retenir: ayant suffisamment démontré qu’ils sont complètement incapables d’assurer la toute première obligation constitutionnelle de tout pouvoir établi qu’est la sauvegarde de l’intégrité du territoire et la protection des personnes et de leurs biens, si vraiment les kabilistes ont encore un peu d’amour de ce pays; qu’ils passent tout simplement le témoin à d’autres forces politiques nationales pour lui donner la chance de sortir de son actuelle ornière et de prendre rendez-vous avec ce radieux avenir que lui confèrent les Saintes Ecritures.

Pour terminer, la NPDAC/ ONG vous souhaite à la fois de très chaleureuses festivités de la Nativité et une très bonne et heureuse nouvelle année. Que cette « étoile flamboyante » qui guida autrefois les trois mages du lointain Orient jusqu’au lieu de la naissance du Maître Jésus puisse éclairer nos chemins tout le long de la nouvelle année, afin que nous puissions nous réaliser, à l’instar du Christ notre Sauveur, comme des faiseurs de miracles face aux difficultés de nos existences quotidiennes, des dompteurs de la nature appelés à surmonter tous les écueils de la condition humaine, des continuateurs de la création divine en charge de la restauration de la grandeur du Congo-Zaïre.

Merci de bien vouloir nous faire le plaisir et l’honneur de consulter, de temps à autre, notre page facebook « Editions Le Palmier Equatorial ». D’emblée, nous tenons à souligner ici, pour la nième fois, que le concept « Equatorial » n’a vraiment rien à avoir avec la Province de l’Equateur dont nous assumons fièrement les origines, même si nous trainons surtout une âme de kinois.

Une fois de plus, si nous pourrions tous demander en toute humilité au Père Tout-Puissant, le Dieu de Jésus-Christ, de Jean-Baptiste et de Saint-Paul, celui qui n’a jamais eu un redoutable opposant appelé Satan qu’il faut voir partout, de pardonner nous nos péchés et de nous couvrir de ses bénédictions en 2015.

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC/ONG

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ET SI LES TERMES « CONGO » ET « AFRIQUE » RENVOYAIENT A UN MEME CONCEPT AFRO-UNIVERSALISTE ? (Chronique de la NPDAC /ONG)

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Voila quelques-uns des arguments établissant cette identité conceptuelle méconnue entre les deux termes de « Congo » et d’ « Afrique » qui nous a permis d’inventer cet autre concept d’ « afro-congolisme » que nous estimons de loin préférable à celui de « panafricanisme » qui ne sous-entend pas moins l’idée de réunir des Etats africains artificiellement créés par des puissances occidentales, à Berlin, en 1885, en dépiécant la grande nation-mère du « Congo-Afrique » (Westafrika ou Kongo). Dans les années 70, beaucoup de gens trouvaient un peu exagérée l’affirmation d’Alain Peyrefitte selon laquelle le monde tremblera lorsque la Chine se réveillera. NoUs disons que l’Afrique fera un bond miraculeux sur le sentier du développement et l’actuelle déperdition du monde judéo-chrétien s’estompera lorsque le Congo-Zaïre se réveillera.

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Depuis un certain temps, votre serviteur s’emploie à recourir, dans ses interventions, à de termes à consonances assez étranges comme « Congo-Zaïre », « Congo de l’Afrique » ou « Congo-Afrique ». Contrairement aux apparences, il ne s’agit pas du tout d’une divagation intellectualiste. C’est plutôt le résultat des convictions personnelles nous dictées par des résultats de certaines recherches qui nous ont amené à établir que ces trois appellations, ci-dessus mentionnées, véhiculent des concepts précis liés aussi bien aux fondements universalistes de la nation congolaise qu’à sa vocation de leadership développemental du continent, ainsi qu’à une mission du salut de l’ensemble du monde judéo-chrétien qui incombe au pays d’un Simon Kimbagu considéré par ses adeptes, à juste titre, comme le fondateur de l’« Eglise de Jésus-Christ sur la terre ».

Aujourd’hui, nous bornerons à solliciter l’attention de nos très aimables lecteurs sur quelques faits historiques et socioculturels avérés tendant à démontrer que les deux termes « Congo » et « Afrique » sont quasiment des synonymes.

Nous savons tous que c’est grâce à une très substantielle implication personnelle du Roi Léopold II que l’ancienne terra incognita du cœur de l’Afrique s’ouvrit à la civilisation judéo-chrétienne pour donner finalement naissance à l’Etat Indépendant du Congo, que ce sont des descendants d’esclaves noirs affranchis des Etats Unis et des Caraïbes qui constituèrent par la suite l’actuel Liberia et que c’est à la Conférence de Berlin que des puissances occidentales se convinrent sur le partage de l’Afrique.

Cependant, ce que nous pourrions perdre de vue, c’est que, créée en 1878 avec comme objectif principal l’abolition de l’esclavage et l’ouverture du continent africain à la « civilisation », l’Association Internationale Africaine (AIA) changea de nom, la même année, pour devenir carrément l’Association Internationale du Congo (AIC) et que, convoquées pour permettre aux puissances occidentales de procéder à un démembrement non-conflictuel de l’Afrique, ces assises internationales qui seront plus tard abusivement désignées par le terme « Conférence de Belin » avaient plutôt commencé par être appelées « Conférence de l’Afrique de l’Ouest » (en Allemand : Westafrika-konferenz) avant de devenir carrément la « Conférence du Congo » (en Allemand : Kongokonferenz).

Ce n’est pas tout. En 1820 déjà, soit plus d’un demi-siècle avant la convocation de la Conférence de Berlin et la création de l’Etat Indépendant du Congo à l’initiative du Roi des Belges, des descendants d’esclaves noirs affranchis qui partaient des Etats Unis et des Caraïbes pour créer l’actuel Libéria, voulant se différencier de leurs frères noirs restés en Amérique, se faisaient appeler « Africains », « Américano-Libériens » ou tout simplement des « gens du Congo » (Congo people). Ce sont eux qui ont par la suite constitué le groupe ethnique « Congo people» qui constitue actuellement les 2,5% de la population du Libéria. Et, il existe aujourd’hui au pays du célèbre footballeur Georges Weah des agglomérations nommées « Congo Town », « Matadi City » etc.

Et, c’est dans cette même logique d’une identité conceptuelle entre le pays « Congo » et le continent « Afrique » que le très inspiré Franz Fanon exprima sa célèbre image soulignant que : l’ « Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette est située au Congo. Il en est de même du légendaire révolutionnaire bolivien Che Gue Vara qui, voulant transposer sa révolution tiers-mondiste de souche cubaine en Afrique, ne trouva pas mieux que de s’établir au Congo alors qu’il pouvait bien réaliser son ambition à partir du centre mondial des toutes les révolutions tiers-mondistes de l’époque qu’était l’Algérie des FLN qui, en plus, lui était plus accessible et plus sécurisante que les montagnes de l’Est du Congo.
Dans le même ordre d’idées, un autre fait curieux est que, bien avant Franz Fanon et Che Gue Vara, aussi bien le Portugais Diego Cao que le Franco-italien Savorgnan de Braza, l’Américain Morton Stanley et le Britannique Sir David Livingstone, dans leurs quêtes respectives d’explorer la terra incognita de l’Afrique, eurent tous à converger, comme par instinct, leurs axes de progression en direction de l’actuel Congo-Zaïre.

C’est pareil au plan musical. Lorsque les gens épiloguent sur des rythmes « Afro-beat », en réalité, ils ne font pas moins implicitement allusion aux simples sons et rythmes dérivés du « Soukous » de Franco, du « Ndombolo » des jeunes gens de Wenge Musica et de Pépé Kallé, ainsi que du rythme « Tchatcho » de Koffi Olomide qui ne sont que de simples émanations des musiques traditionnelles des terroirs du Congo profond que les autres artistes-musiciens de la Cote d’Ivoire, du Nigéria, du Sénégal, de la Tanzanie, de l’Afrique du Sud etc., copient en toute légitimité, en leurs qualités de « gens du Congo», nous voulions dire d’« afro-congolais ».

Et, c’est en vertu de cette logique atavique d’afro-congolisme que le fait de dire à un Congolais de Kinshasa qu’une telle personnalité politique de premier ordre est un étranger ne lui signifierait pas du tout grand-chose. A titre illustratif, il y a lieu de noter que, dans la deuxième moitié des années 60, des mauvaises langues soutenaient des origines centrafricaines du nouveau Président Mobutu sans que cette situation ne pose un problème d’Etat. Et lui même ne s’offusqua pas du tout de garder pendant plusieurs années un sujet rwandais, Mr Bisengimana Rwema, à un poste aussi stratégique que celui de Directeur de Cabinet de la Présidence de la République. Nous ne revenons pas sur la problématique de la nationalité douteuse, à tort ou à raison, de l’actuel locataire du Palais de la Nation qui n’a jamais ému outre mesure les Congolais. Il en fit pareil lorsque M’Zee Laurent Désiré Kabila nomma, en 1997, un officier général en actif de l’Armée rwandaise comme Chef d’Etat-major de l’Armée congolaise.

De notre mémoire de kinois (habitant de Kinshasa), nous n’avons jamais personnellement entendu un seul jour un Congolais de Kinshasa dire à un expatrié africain ou même non-africain: « ici ce n’est pas chez vous ». Ils ne savent pas intérioriser la différence entre un national et un étranger. Si jamais ils pouvaient nous lire, en tant que chercheur, nous serions heureux d’avoir des opinions sur la question de ces « gens du Congo » que sont les deux virtuoses Manu Dibango et Sam Mangwana, ainsi que les Edo Nganga, Michel Boybanda, Youlou Mabiala, Loko Massengo Checain et autres qui ont eu à évoluer à Kinshasa dans un milieu aussi conflictuel que celui de la musique.

Et, c’est dans cette même logique atavique d’afro-congolisme que les Congolais de Kinshasa ont tendance à se comporter à Brazza, Luanda, Abidjan, Lomé, Johannesburg etc., comme s’ils étaient chez eux. Il s’agit-là tout simplement de certaines manifestations subconscientes de cette essence afro-universaliste de la nationalité congolaise, nous voulions dire de cette identité de « gens du Congo» qu’ils partagent naturellement avec tous les autres Africains.

Voila quelques-uns des arguments établissant cette identité conceptuelle méconnue entre les deux termes de « Congo » et d’ « Afrique » qui nous a permis d’inventer cet autre concept d’ « afro-congolisme » que nous estimons de loin préférable à celui de « panafricanisme » qui ne sous-entend pas moins l’idée de réunir des Etats africains artificiellement créés par des puissances occidentales, à Berlin, en 1885, en dépiécant la grande nation-mère du « Congo-Afrique » (Westafrika ou Kongo).

Dans les années 70, beaucoup de gens trouvaient un peu exagérée l’affirmation d’Alain Peyrefitte selon laquelle le monde tremblera lorsque la Chine se réveillera. Nous disons que l’Afrique fera un bond miraculeux sur le sentier du développement et l’actuelle déperdition du monde judéo-chrétien s’estompera lorsque le Congo-Zaïre se réveillera. C’est pourquoi, aussi bien des Africains (gens du Congo) que les autres citoyens du monde ont tout intérêt à aider ce pays à s’extirper de son enfer actuel. Nous reviendrons prochainement sur l’aura historique et spirituelle que véhicule le concept de « Congo-Zaïre ».

Dans la prochaine parution de la Chronique de la NPDAC/ONG, nous nous appesantirons, en citant des sources, sur nos affirmations selon lesquelles rien que les ressources minières recensées du Congo-Zaïre valent plus de 24.000 milliards de dollars, soit plus que toutes les réserves pétrolières de l’Arabie Saoudite chiffrées à 18.000 milliards de dollars et plus que les richesses nationales (PIB) réunies des Etats Unis et de toute l’Europe Occidentale.

Merci de bien vouloir faire à votre serviteur l’honneur et le plaisir de nous lire régulièrement dans notre page facebook Editions Le Palmier Equatorial.

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC/ONG

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CE SONT LES FAZ DU CONGO DE L'AFRIQUE QUI AVAIENT LIBERE KOLWEZI EN 1979 (Chronique de la NPDAC/ONG)

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En outre, beaucoup d’entre nous sont au courant de cette implicite affirmation qui se dégage notamment du film « La Légion Sautent sur Kolwezi » que ce sont des Légionnaires français qui avaient libéré la ville minière de l’ex-Zaïre occupée par des rebelles venus d’Angola. Il s’agit-là tout simplement d’un gros mensonge savamment orchestré notamment par les médias internationaux. La vérité historique est que la Légion ne pouvait plus libérer Kolwezi pour la simple raison que, plusieurs heures avant que le 2ème Régiment Etranger des Parachutistes ne saute sur la ville minière, le Major Mahele à la tête de son 311ème Bataillon Léopards, qui sera par la suite baptisé le « Bataillon Héros », avait déjà réussi, après avoir subi de nombreuses pertes de ses hommes que l’ennemi ciblait à partir des airs, à récupérer et faire occuper par ces derniers tous les points stratégiques de la ville (aéroport, gare centrale, Pont-Lualaba etc..).

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Des observateurs avertis savent que c’était un contingent constitué des éléments de la Division Spéciale Présidentielle(DSP) et du Service d’Actions et de Renseignements Militaire(SARM) des Forces Armées Zaïroises commandé par le Général Mahele qui avait mis en déroute, en 1989, aux portes de Kigali, des rebelles de l’Armée patriotique Rwandaise ; obligeant ainsi leur chef militaire, en l’occurrence le Commandant Paul Kagame, à se décider de battre en retraite en direction de la frontière ougandaise d’où ils étaient venus ;

En outre, beaucoup d’entre nous sont au courant de cette implicite affirmation qui se dégage notamment du film « La Légion Sautent sur Kolwezi » que ce sont des Légionnaires français qui avaient libéré la ville minière de l’ex-Zaïre occupée par des rebelles venus d’Angola. Il s’agit-là tout simplement d’un gros mensonge savamment orchestré notamment par les médias internationaux. La vérité historique est que la Légion ne pouvait plus libérer Kolwezi pour la simple raison que, plusieurs heures avant que le 2ème Régiment Etranger des Parachutistes ne saute sur la ville minière, le Major Mahele à la tête son 311ème Bataillon Léopards, qui sera par la suite baptisé le « Bataillon Héros », avait déjà réussi, après avoir subi de nombreuses pertes de ses hommes que l’ennemi ciblait à partir des airs, à récupérer et faire occuper par ces derniers tous les points stratégiques de la ville (aéroport, gare centrale, Pont-Lualaba etc..).

Le problème pour le futur Général Mahele était que, les hommes de troupes du 311ème Bataillon Parachutiste étaient à majorité des recrues qui n’avaient pas encore de l’expérience d’une opération aussi complexe que la « fouille des agglomérations », laquelle a toujours été très propice à la survenance des pertes collatérales. C’est ainsi que le Maréchal Mobutu décida de recourir à la Légion Française pour la double raison qu’elle avait des hommes bien aguerris pour ce genre de mission et qu’il y avait encore plein de Français, Belges et autres Occidentaux dans les zones de combat.

En outre, il y a lieu de retenir que le 311ème Bataillon était constitué de trois compagnies respectivement commandées par le Capitaine Mosala, l’actuel Général mis anticipativement en retraite dans le cadre de la politique pseudo-kabiliste consistant à implémenter la médiocratie dans les FARDC, le Capitaine Mokonzi, le futur Colonel décédé par insuffisance des soins médicaux en 2010, et le Capitaine Tembele, tous les trois fraichement revenus d’un stage d’ « Infanterie niveau avancé » et en « Opérations aéroportées » à Fort-Benning assorti d’une formation de « Rangers » à Fort-Bragg aux Etats Unis; et que c’est le peloton du Lieutenant Abiti, de la 7ème Promotion de l’Académie Militaire (EFO) de Kananga, l’actuel Colonel Abiti, dont les pauvres jeunes gens, en se faisant larguer les tout premier au-dessus de l’ennemi au Quartier résidentiel P2, pour ceux qui connaissent la ville de Kolwezi, au grand matin du 2 juin 1979, eurent l’ « honneur » d’essuyer à partir des airs, des tirs des rebelles qui les attendaient fermement et qu’ils réussirent tout de même à repousser jusqu’au-delà de la Gare Centrale.

Entre temps, arrivées par route avec le Major Mahele et son Etat-Major, les deux compagnies du Capitaine Mokonzi et du Capitaine Tembele n’eurent plus beaucoup de peine à déloger des insurgés déjà sonnés par les hommes du Lieutenant Abiti, du Pont-Lualaba et de l’aéroport, contraignant ainsi des rescapés à se retirer en débandade vers la ville-Gécamines en se servant de quelques européens comme des boucliers humains. En ce moment-là, le Transall qui transportait les hommes du 2ème Régiment Etranger Parachutiste, le fameux 2ème REP, n’avait même pas encore gagné l’espace aérien zaïrois. Voilà une vérité historique volontairement occultée par les médias internationaux.

Pour la petite histoire, selon un propre témoignage ultérieur de l’intéressé, que son âme repose en paix, il n’était pas facile pour le Major Mahele de décider sur laquelle des trois compagnies devait assumer la très périlleuse mission de sauter en premier lieu sur la ville occupée par des insurgés.

Etant donné qu’il était de la même tribu que le Capitaine Mosala et le Capitaine Mokonzi, il était exclu pour lui de désigner le Capitaine Tembele au risque de donner l’impression d’avoir épargné ses deux parents. Et, en vertu de la même logique, il ne pouvait pas jeter son dévolu sur le Capitaine Mokonzi pour la simple raison que le Capitaine Mosala était son propre cousin. C’est alors que, professionnalisme oblige, le Commandant des Opérations n’eut plus de choix que d’envoyer aux feux celui qui lui était le plus proche en termes de liens familiaux.

C’est ainsi que le Capitaine Mosala et ses hommes étaient appelés à sauter les tout premiers sur cet Enfer de Kolwezi. Or, l’identité complète de cet officier est tout simplement : Mosala Modjia Ndongo ; ce qui signifie : « le travail ou la mission est devenue infernale ». C’est pourquoi nous disons toujours que, les mots ayant des charges vibratoires, nous devons chaque fois faire très attention à leur signification lorsque nous baptisons des enfants, villas, rues etc. Heureusement pour « Mbembe », comme le surnommaient ses hommes, un ainé que nous saluons en passant, assez souvent, quand le travail devient très dur, il s’ensuit toujours une récompense.

En effet, c’est à partir de cette bataille de Kolwezi que le Capitaine Mosala se fit connaitre personnellement par le Maréchal Mobutu. Et comme c’était la méritocratie qui régnait dans les FAZ sous le régime Mobutu – nous ne parlons pas ici de la très pitoyable époque du Général Baramoto et du Ministre de la Défense Honoré Ngbanda où votre serviteur garda durant sept ans le même grade de Capitaine pour la simple raison qu’il était un des « petits » de confiance du Général Mahele, pendant laquelle fut instaurée la tradition des promotions ethniques en rafales communément appelées « Nzombo le Soir » dont les pseudo-kabilistes ont poussé la pratique jusqu’à l’extrême – le Capitaine Mosala connut par la suite une très fulgurante ascension en alignant des grades et nominations à de très hautes fonctions (Commandant du Détachement Zaïrois au Tchad, Commandant 1ère Région Militaire, Chef d’Etat-Major Particulier du Chef de l’Etat) ; ce qui n’était pas pareil avec son ancien collègue du 311ème Bataillon, le Capitaine Tembele qui, tout en étant presque de la famille biologique de Mobutu, resta pendant très longtemps simple Commandant de Brigade. Méritocratie oblige.
Nous ne pouvions pas clore ce témoignage historique sans souligner qu’il ne faut pas nécessairement être un expert en la matière pour comprendre que c’est une pure aberration que de parler de l’Etat et de la souveraineté nationale dès lors qu’un Gouvernement est contraint à confier l’effort principal de sa mission constitutionnelle de management de la défense et sécurité à une organisation internationale après avoir étalé de notoires limitations dans ses diverses tentatives d’accomplir une réforme du secteur de sécurité sensée lui permettre de se doter d’une armée digne de ce nom.

Puisque le « langage de la force est le plus prédominant en relations internationales » et que «l’ordre n’est que le « bornage de l’inacceptable » que les Etats militairement forts - dont la particularité est qu’ils ne se font pas la guerre entre eux et qu’ils se contentent de contenir de l’insécurité dans des Etas faibles- le peuple congolais, plus particulièrement les populations de l’Est du pays, doit cesser de rêver comme des enfants à un retour d‘une vraie paix pour la simple raison que celle-ci n’est que «le résultat de l’effet dissuasif que l’armée d’un pays exerce sur ses potentiels agresseurs, le langage de la force étant le plus prédominant en relations internationales ».

En effet, aussi longtemps que le tout grand Congo continuera à être dirigé par un pouvoir tellement médiocre qu’il ne trouve pas mieux que de confier le Haut-Commandement de l’Armée à des officiers dont les meilleurs brevets dans l’armée sont ceux d’officiers de police judiciaire et d’agents payeurs au moment où il dispose de nombreux as de l’art de la guerre issus de meilleurs écoles militaires du monde, rien de bon ne peut être envisagé pour la simple raison que les mêmes causes vont continuer à produire les mêmes.
Même si les Etats Unis nous prêtaient un Barack Obama, aussi longtemps qu’il ne sera pas mis fin à l’actuel règne d’une médiocratie ethnico-clientéliste qui empêche la mise à contribution de nombreux cadres nationaux très compétents et loyaux pour l’accomplissement d’une réforme du secteur de sécurité dont dépend impérativement la résolution de l’équation sécuritaire nationale, notre très cher Congo de l’Afrique continuera encore longtemps à déplorer des tueries massives de ses populations par des groupes armés étrangers sur le sol de leurs ancêtres sans qu’il y ait des représailles, des détournements de son pétrole par des pays voisins, le bradage des ressources de son sous-sol par des prédateurs de tous bords, la commercialisation mondiale de son coltan par des entreprises étatiques d’un pays voisin, de sinistres persécutions de ses citoyens à l’étranger, son classement permanent dans les couches les plus basses des pays les plus pauvres du monde etc.

Les évêques de l’Eglise Catholique du Congo, les Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Kahmerhe, Kyungu wa Kumwanza et autres peuvent beau parler, mais aussi longtemps que la majorité des élites congolaises continuera à ne rêver qu’aux postes ministériels de la trahison au lieu de s’adonner à la sensibilisation de la population, il ne faut pas s’attendre à un miracle d’ici à 2016.
Bien au contraire, au regard de sa situation politico-sécuritaire actuelle, toutes proportions gardées, si jamais le pouvoir pseudo-kabiliste se maintient dans sa logique de modifier la constitution pour se maintenir au sommet de l’Etat contre la volonté de la très grande majorité des Congolais, en commençant par les Katangais, le pays s’achemine à court terme vers une très sanglante guerre civile. Et, il est fort à parier que, cette fois-ci, l’étincelle pourrait partir du Katanga des « Batoto ya Mama » si jamais les faucons du camp pseudo-kabilistes osaient porter la main sur de vrais dépositaires de la philosophie politique du M’Zee Laurent Désiré Kabila comme Moïse Katumbi, Kyungu wa Kumwanza, Mwenze Kongolo etc.

Si vous avez bien compris le message, la NPDAC/ONG vous dit merci et vous souhaite un très merveilleux début d’année.Merci de bien vouloir visiter notre page facebook Editions Le Palmier Equatoria.

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC/ONG

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VOICI COMMENT LES LEOPARDS AVAIENT BATTU SANTOS DU ROI PELE ET DEMYSTIFIE LA SELECAO BRESILIENNE (Chronique de la NPDAC/ONG)

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Dans la chronique de la NPDAC/ONG d’aujourd’hui, votre serviteur va plutôt s’employer à démontrer sur base des faits que le Congo-Zaïre est une nation du football plus grande que le Ghana, le Cameroun, l’Algérie et tant d’autres pays africains et que les performances de son équipe nationale ont toujours été entravées par l’absence d’une volonté politique qui a la propriété de laisser libre cours à la désorganisation et aux improvisations. En se penchant sur la genèse du football congolais, nous noterions que l’histoire de très vaillants Léopards du Congo-Zaïre, la première équipe de l’Afrique subsaharienne à participer à une phase finale de la Coupe du Monde, démarre à Sousse en Tunisie où, le 12 novembre 1965, dans le cadre de la phase finale de la 5ème Coupe d’Afrique des Nations, alors qu’elle s’appelait encore les « Simbas », l’équipe nationale congolaise subit face aux Ghanéens une très cuisante défaite de 5 buts contre deux.

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Quand les gens présentent des Ghanéens comme des Brésiliens d’Afrique, à notre humble avis, c’est juste une façon de parler. Un grand spécialiste du football africain, qu’est Claude le Roi, avait eut à déclarer que le jour où les Congolais mettront de l’ordre dans leur football, aucune équipe africaine ne pourra leur résister. Dans le même ordre d’idées, Samuel Eto’o avait dit que le Congo pouvait remporter la Coupe du Monde si tous ses joueurs professionnels se décidaient de jouer pour leur pays. De toutes les façons, ce n’est pas pour rien que les Léopards du Congo-Zaïre sont la seule équipe africaine à avoir battu le Roi Pélé et à démystifier l’équipe nationale du Brésil en Coupe du Monde. Nous ne parlons pas ici des tournois olympiques.

Dans le cadre de sa chronique destinée à rappeler aux filles et fils du Congo et à d’autres afro-congolais et autres citoyens du monde que le Congo de Simon Kimbangu, Joseph Kasa-Vubu, Patrice Emery Lumumba, du Maréchal Mobutu et du M’Zee Laurent Désiré Kabila est plutôt une grande nation sur laquelle repose à la fois le leadership développemental de l’ensemble de l’Afrique et la survie d’une civilisation judéo-chrétienne actuellement bien engagée sur la voie d’une autodestruction consécutive à une crise morale et spirituelle se manifestant par un culte du matérialisme ayant conduit à une vicieuse inflation des vocations pastorales, au mariage entre les gens du même sexe, à la destruction de l’institution famille etc.

En effet, nous avions autrefois dit qu’en rappelant aux Congolais certains hauts faits de leur histoire nationale, la NPDAC/ONG s’employait ainsi à les amener à mieux intérioriser cette réalité que le tout grand Congo-Zaïre, le Congo de l’Afrique, le Congo-Afrique n’est pas cette minable nation actuellement réduite à sa plus simple expression par une médiocratie pseudo-kabiliste à laquelle nous devons tous impérativement mettre fin avant la fin de l’année 2016. A ce propos, ceux qui doutaient encore des capacités du peuple congolais à se libérer peuvent retenir que, contrairement aux élucubrations de la très matérialiste journaliste belge Colette Braeckman, le grand consultant du Département d’Etat américain sur des questions de l’Afrique qu’est Herman Cohen vient de déclarer récemment que si Joseph Kabila continuait à s’entêter à modifier la constitution pour rester au pouvoir, le soulèvement populaire qui s’en suivra au Congo sera pire que ce qui vient de se passer au Burkina Faso. Ce n’était qu’une parenthèse.

Dans la chronique de la NPDAC/ONG d’aujourd’hui, votre serviteur va plutôt s’employer à démontrer sur base des faits que le Congo-Zaïre est une nation du football plus grande que le Ghana, le Cameroun, l’Algérie et tant d’autres pays africains et que les performances de son équipe nationale ont toujours été entravées par l’absence d’une volonté politique qui a la propriété de laisser libre cours à la désorganisation et aux improvisations. En se penchant sur la genèse du football congolais, nous noterions que l’histoire de très vaillants Léopards du Congo-Zaïre, la première équipe de l’Afrique subsaharienne à participer à une phase finale de la Coupe du Monde, démarre à Sousse en Tunisie où, le 12 novembre 1965, dans le cadre de la phase finale de la 5ème Coupe d’Afrique des Nations, alors qu’elle s’appelait encore les « Simbas », l’équipe nationale congolaise subit face aux Ghanéens une très cuisante défaite de 5 buts contre deux.

Ce n’était pas tout. Le 30 juin 1966, au stade Tata Raphaël de Kinshasa, les Simbas courbèrent de nouveau l’échine face aux coups de massue des joueurs ghanéens comme Osei Koffi, Sunday, Mfum et autres qui les battirent par 3 à 0. Il nous parait intéressant de relever ici que, contrairement à certaines fausses affirmations tendant à prêter au chanteur congolais des origines ouest-africaines, la vérité en est que, très amateur du football dans son enfance, Antoine Agbepa, dont le père est de la tribu Akula dans la Province de l’Equateur et non un sujet togolais, avait adopté comme petit sobriquet le nom de la virtuose du football ghanéen Osei Koffi. C’est par rapport à ce petit nom de jeunesse que Papa Wemba se mettra par la suite à dédicacer son très fertile compositeur des chansons alors que ce dernier était encore aux études à Bordeaux en France. Donc, c’est d’une très subtile mixture entre les trois termes « Osei », « l’homme-idées », entendez le parolier de Papa Weamba, et « Koffi » que jaillit « Olomide » d’abord, ensuite « Koffi Olomide ». Ce n’était qu’une parenthèse.

En effet, alors que les Léopards étaient résolument décidés à prendre leur revanche par rapport à la très lourde défaite de Sousse en Tunisie, c’était plutôt à un deuxième déboire qu’ils eurent à faire face en se faisant battre par trois buts à zéro par les coéquipiers d’Ossei Koffi en présence du Président Mobutu. Blessé dans son amour propre de patriote, le tout bouveau Chef de l’Etat se décida de redynamiser l’équipe nationale en commençant par un changement d’appellation qui fit que les « Simbas» devinssent les « Léopards ». Une fois de plus, nous disons que des mots ont des charges vibratoires auxquelles nous devons chaque fois faire attention en les utilisant. Autant le Simba (Lion) est un animal très peu propre, très étourdie et tellement paresseux qu’il doit laisser à la femelle le travail de chasse, autant le léopard est plutôt élégant, très alerte d’esprit et un excellent chasseur.

Dans le même ordre d’idées, il me semble important de revenir ici sur le principe de la charge vibratoire des noms en relevant qu’autant les « Simbas » (lions) étaient contre-performants, autant les « Léopards » firent sensation sur des stades africains. En outre, il est à noter que tous les buteurs des moments difficiles des Léopards du Congo-Zaïre avaient la particularité de porter le prénom de « Pierre » (Pierre Kalala, Pierre Mungamuni, Pierre Kidumu, Pierre Ndaye etc). Il est nous permis d’y penser à une simple coïncidence. Cependant, en ce qui nous concerne, nous y voyons plutôt une belle illustration du principe de la puissance des mots. Tous ces footballeurs étaient simplement des « pierres » à partir desquelles Mobutu devaient construire le football national après la très humiliante défaite des Zaïrois par 3 buts à 0 face aux Blacks Stars du Ghana à Kinshasa.

Nous avions déjà dit que nous reviendrons dans l’une de nos interventions sur les contours spirituels du terme « Congo-Zaïre ». Ce n’était qu’une autre parenthèse.

Dans la foulée de cette réforme du football, le Président Mobutu décida de rappeler au pays tous les professionnels congolais évoluant en Belgique, en l’occurrence les Muana Kasongo, Freddy Mulongo, Muwawa, Nicodème Kabamba et autres. Mais curieusement, ce sont surtout des joueurs locaux comme Pierre Kalala alias Bombardier, Joseph Kibonge alias Gento, Saïo Mokili, Mungamuni alias Asmara qui furent à la base d’une très retentissante revanche des Congolais face aux Ghanéens lors de la phase finale de la 6ème phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée en Ethiopie, 1968. C’est ici une opportunité pour nous de solliciter l’attention des dirigeants du TP Mazembe sur cette réalité que ce sont des joueurs locaux qui ont fait la grandeur des « Badia Nguena » et des Léopards. Nous en profitons pour saluer ici le patriotisme des Florent Ibenge, Yannick Bolasie, Neeskens Kebano, Youssouf Mulumbu, Dieu Merci Mbokani et autres qui ont accepté de venir jouer pour leur pays alors qu’ils pouvaient mieux sécuriser leur carrière en changeant de nationalité. Le Dieu du prophète Simon Kimbangu et nos ancêtres vont les bénir et ils vont surprendre ceux qui les considèrent comme les moins forts à Malabo.

En revenant sur la sage des Léopard du Congo-Zaïre, nous pourrions relever ici que, en terre éthiopienne, les choses n’avaient pas très bien débuté pour les Congolais qui, une fois de plus, commencèrent par essuyer une défaite ghanéenne de 2 buts à 1 en se consolant, tout de même, de deux victoires respectives sur le Congo-Brazza par 3 buts à 0 et le Sénégal par 2 buts à 1. N’ayant pas encore dit leur dernier mot, les fauves du Congo-Zaïre entreprirent de se défaire du pays organisateur, l’Ethiopie, en le battant à Asmara par 3 buts à 2 avec un doublé de Mungamuni depuis lors surnommé « l’homme d’Asmara » ; avant de prendre finalement leur revanche sur les Black Stars du Ghana qui s’inclinèrent par 1 but à 0 suite à un très brillant exploit de Pierre Kalaka Mukendi alias Bombardier réussi à 66ème minute de la partie).

En peu de mots, nous dirions que, en plus du fait qu’ils n’ont jamais perdu un seul match au pays, les Léopards du Zaïre étaient une véritable terreur de toutes les équipes nationales africaines, sans aucune exception. C’était les Soudanais qui constituèrent la toute première proie que les très redoutables fauves zaïrois broyèrent en une seule bouchée au Cameroun, le 25 février 1972. Ensuite, ce fut la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroula en Egypte, en 1974, qui leur offrit l’opportunité d’étaler à la face du monde toute l’étendue de leur supériorité continentale. S’étant imposé face au pays organisateur, l’Egypte, par 3 buts à 2, suite à un doublé de Ndaye Mulamba et un but égalisateur du Capitaine Kidumu alors que les Egyptiens avaient commencé par mener par 2 buts à 0, les enfants chéris de Mobutu se devaient de croiser les fers avec la Zambie voisine qui mijotait une revanche après l’hécatombe de 10 buts à 1 qu’ils avaient vécue, dans la capitale zaïroise, quelques années plus tôt.

Ayant tenu très fort, les Zambiens imposèrent finalement aux Zaïrois un nul vierge à la fin du temps réglementaire. Lors de deux prolongations, grâce à Ndaye Mutumbula, dont le record de nombre de buts marqués en une phase finale de Coupe d’Afrique des Nations tient toujours plus de vingt ans après, qui avait réussi par deux fois à ramener le score à une parité. Lors de la deuxième finale qui se joua deux jours plus tard, les Zairois remportèrent le titre grâce au seul but de la rencontre marqué par le très phénoménal Ndaye Mutumbula.

Cet exploit des Léopards de la capitale égyptienne donna au tout grand Zaïre aussi bien son deuxième titre de Champion d’Afrique qu’une qualification à la phase finale de la Coupe de Monde qui devait se jouer la même année en Allemagne et la qualité de la première nation de l’Afrique subsaharienne à y avoir participé. Mais hélas, leur artificielle cinglante défaite face aux Yougoslaves par 9 buts à 0 avait fait que le monde ne retienne des Zaïrois que le très négatifs record du nombre de buts encaissés dans cette compétition mondiale alors qu’ils y avaient fait de loin mieux.

En effet, ce que très peu de gens savent jusqu’à ce jour, c’est que les joueurs des Léopards avaient à leur façon boycotter cette rencontre pour manifester leur mécontentement suite au non-paiement de leur prime du match précédent au cours duquel ils avaient fait peiner l’équipe de l’Ecosse qui remporta finalement la partie par 2 buts à 0 avec plusieurs occasions nettes de scorer que Mayanga et Kakoko loupèrent. Bien plus, après avoir ramassé ce score-fleuve face aux Yougoslaves, les Léopards du Zaïre devaient rencontrer une équipe nationale du Brésil qui était tenue de gagner par un écart de trois buts pour pouvoir se qualifier au détriment de l’Ecosse. Une projection simple pour tous les observateurs était que le Brésil allait passer sans beaucoup de difficulté pour la simple raison que la très percutante Selecao brésilienne devait, par définition, faire mieux que des Yougoslaves.

Contre toute attente, grande sera la surprise aussi bien des spectateurs présents au stade de Gelsenkirchen en Allemagne que des téléspectateurs du monde entier de constater que la mi-temps intervinsse sur un nul vierge en dépit de multiples tentatives brésiliennes d’ouvrir le score. C’est ainsi que, doutant à juste titre des capacités de la Selecao brésilienne de violer à trois reprises les cages du gardien Robert Kazadi, des dirigeants brésiliens approchèrent ceux des Léopards pour négocier, dans une optique de la solidarité nègre, une défaite des Zaïrois par 3 buts à 0 qui leur permettait de se qualifier pour la demi-finale au détriment des Ecossais. Ce qui fit fait pendant la deuxième mi-temps. (Source : témoignage du latéral droit des Léopards Mwepu diffusé dans un documentaire de la FIFA sur la Coupe du Monde 74 en Allemagne).

De toutes les façons, ces dirigeants sportifs brésiliens n’avaient pas tort de s’inquiéter d’autant plus qu’ils étaient sans ignorer que le Congo-Zaïre était la seule nation du football africain à avoir battu, au plus fort de sa gloire, le tout grand Pélé et son club de Santos. Par ailleurs, pour la petite histoire, il y a lieu de noter que, ayant reçu mission de surveiller Pélé, le défenseur congolais Freddy Mulongo le fit tellement bien que, bien muselé par son garde du corps, le Roi du football ne tournait plus et la perspective d’un match nul commençasse à poindre à l’horizon. C’est ainsi que, cherchant à se faire oublier un peu par son intraitable gardien, Pélé feignit une blessure et sortit du terrain pour se faire soigner. Ayant compris l’astuce, Freddy Mulongo le suivit et se planta sur la ligne de touche pour l’y attendre calmement.

A son retour à l’air du jeu, ayant usé d’un très dangereux geste d’antijeu, Pélé blessa grièvement le défenseur congolais dont la sortie lui permit de marquer le but brésilien de la victoire de son club. Lors de la conférence de presse tenue à l’issue de la rencontre, visiblement confus de son vilain acte, le Roi du football déclarera qu’il devait revenir au Congo pour montrer aux Congolais un visage plus agréable. Cependant, ce qu’il n’avait pas dit : c’est qu’il tenait à refaire le déplacement de Kinshasa pour y solliciter le transfert de Robert Kazadi, le portier des Léopards, au profit de son équipe de Santos.

Et, c’est au cours de son deuxième voyage au Congo que les Léopards du Congo-Zaïre rendront au Roi Pélé la monnaie de sa pièce en le battant par le même score de deux buts à 1 au Stade Tata Raphael de Kinshasa.

Face au refus du Président Mobutu de laisser partir au Brésil le portier de Mazembe et de l’équipe nationale. Tenant mordicus à avoir Robert Kazadi dans son équipe de Santos, le Roi Pélé entreprit de recourir aux bons offices de l’Empereur Hailé Sellasié qui, lui aussi, ne réussit pas à faire changer d’avis un Mobutu pour lequel le football congolais était devenu une affaire personnelle. C’est ici une opportunité de souligner que toutes ces performances des Léopards du Zaïre étaient avant tout un résultat de l’attention personnelle d’un Président Mobutu qui était devenu pratiquement le manager des Léopards. C’est dans la même logique que le Chef de l’Etat zaïrois s’opposera également, en 1974, aux transferts pour Saint Etienne de Manu Kakoko alias Dieu de Ballon et d’Adelard Mayanga.

En revenant sur la culture de la désorganisation des Léopards, nous pourrions relever une situation quasi similaire qui produisit au détriment des Black Stars du Ghana lors de la phase finale de la première du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) organisé en en Cote d’Ivoire. Ayant battu la Zambie au cours de leur première sortie, des Léopards auront plutôt la désagréable surprise d’appendre que leur prime n’était pas disponible alors que leurs collègues ivoiriens avec lesquels ils partageaient le même hôtel, qui venaient pourtant de perdre leur match, récurent tout de même leurs dus. C’est ainsi que les Congolais ’boudèrent leur deuxième rencontre contre les Black Stars du Ghana qui l’emportèrent par 3 buts à 1. Très obnubilés par cette performance pourtant conditionnelle, des joueurs ghanéens commirent une toute petite imprudence qui leur couta par la suite très chère.

En effet, s’étant retrouvés tenus de partager un buffet avec les Léopards, les Ghanéens snobèrent leurs futurs adversaires de la finale en s’estimant qu’ils étaient tellement des grands qu’ils ne pouvaient pas manger ensemble avec des joueurs des Léopards qui, selon eux, était une équipe de seconde zone. C’est ce qui fit que, touchés dans leur amour propre par cette indélicatesse de leurs collègues ghanéens, les Congolais se décidèrent de mouiller le maillot lors de la finale, en dépit du fait qu’ils n’avaient pas toujours reçu leur prime.

Très confiant à leur virtuelle supériorité face aux Congolais, les « Brésiliens d’Afrique » mobilisèrent tout un avion qui ramena d’Accra une forte délégation de spectateurs et d’officiels dont une bonne dizaine de ministres appelés à assister au sacre des Black Stars contre ceux qu’ils considéraient abusivement comme de bien minables Léopards. Tout ce beau monde ghanéen assista plutôt à une supériorité technique des Congolais qui obligea un spectateur ghanéen trop émerveillé à descendre des gradins avec l’emblème national ghanéen et à faire irruption sur le terrain pour le remettre à Trésor Mputu, le demi-offensif congolais, plébiscité par la suite tour à tour le meilleur jouer du tournoi et le meilleur jouer africain évoluant sur le continent.

De toutes les façons, contrairement à ce mythe de la supériorité africaine du Ghana dans le domaine de football, hormis le fait que le Ghana aligne trois titres continentaux contre deux pour le Congo et qu’il a fourni au football occidental Marcel Dessailly, Abedi Pélé, Michael Essien et les frères Ayew, tant d’autres indicateurs de performance tendent plutôt à faire pencher la balance du coté du tout grand Congo-Zaïre qui peut se targuer d’avoir été : 1) La première nation de l’Afrique noire à participer à une phase finale de Coupe du Monde de football ; 2) la première nation africaine dont le club eut à disputer une finale de Coupe du Monde des Club ; 3) la première nation africaine à remporter le Championnat d’Afrique des Nations ;4) la deuxième nation africaine, après l’Egypte, en terme de titres continentaux au niveau des clubs et 5) Le championnat local de football le plus compétitif en Afrique subsaharienne.

En outre, il ne faudrait pas perdre de vue que les Makelele, Mandanda, Lukaku, Kompany, Matuidi, Rio Mavuba et tant d’autres ne sont pas moins des joueurs des Léopards détournés suite aux considérations matérielles. Lorsque les gens épiloguent sur des Samuel Eto’o, Didier Drogba, Yaya Touré et tant autres, ce qu’ils ne disent pas toujours c’est que les performances de ces joueurs n’ont rien à avoir avec le niveau de leur football national. C’est ce qui explique par ailleurs que toutes ces équipes nationales africaine pleines de stars évoluant en Europe comme le Cameroun, le Ghana, le Nigéria, la Cote d’Ivoire et le Sénégal aient de plus en plus du mal à se retrouver au dernier carré lors des phases finales de Coupe d’Afrique des Nations où ce sont plutôt des équipes nationales alignant très peu d’expatriés qui ont tendance à mieux se comporter. Trêves d’écrits, prenons rendez-vous d’ici quelques jours pour la Guinée Equatoriale 2015.

Si vous avez aimé, la NPDAC/ONG vous dit merci et vous invite à adhérer très massivement aux actions de masses qui vont être entreprises par des patriotes à Kinshasa, au Katanga et ailleurs au pays pour mettre fin à l'actuel règne des pseudo-kabilistes dont le seul mérite est d'attirer le tout grand Congo-Zaïre vers la médiocrité.

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC/ONG

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REFLECHISSIONS EN TOUTE OBJECTIVITE SUR CETTE QUESTION DE L’ARBRE GENEALOGIQUE DE VITAL KAHMERHE

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Que gagnerait l'opposition congolaise à se tirer dessus présentement au lieu plutôt de resserrer ses lignes contre sa cible commune bien connue qu’est Joseph Kabila ? Pourquoi ne penserions-nous pas à la présence d’une cinquième colonne ayant mission de perturber les rangs de l’opposition ? Est-ce qu’aussi bien l’Accord global et inclusif de Pretoria que la Constitution congolaise en vigueur incluent-ils la problématique de l’arbre généalogique dans la définition de la nationalité congolaise? Hormis nos compatriotes pygmées qui sont les seuls autochtones primaires du Congo-Zaïre, existe-t-il un seul congolais bantou, soudanais, semi-bantou ou nilotique dont les souches sanguines ne se situent pas au-delà des frontières nationales ?

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Depuis un certain temps, il se dessine une nette tendance à l’installation d’un débat sur les origines étrangères de Mr Vital Kahmerhe, ancien cadre fondateur du parti au pouvoir PPRD, actuel Président du parti d’opposition UNC et un de très probables présidentiables dans l’actuel espace politique du Congo-Zaïre. Les différents détracteurs de l’intéressé semblent s’accorder à soutenir en substance que l’arbre généalogique de l’intéressé traverse les frontières nationales pour trouver ses origines dans un pays voisin.

En ce qui notre modeste personne, en notre triple qualité de patriote, acteur de la société civile et homme des sciences, nous avons jugé utile et opportun d’intervenir en toute objectivité sur cette question que nous estimons engager quelque part la crédibilité aussi bien de notre classe politique que celle de l’ensemble des élites de notre pays à la face du monde. Ne perdons pas de vue qu’il a toujours été reproché, à notre humble avis à juste titre, aux acteurs politiques congolais de se borner chaque fois à réfléchir par le cœur et à se contenter des réactions épidermiques au lieu d’aborder avec rationalité des problèmes en profondeur dans une optique des solutions structurelles.

En effet, nous nous posons bien de questions sur l’opportunité et la cohérence d’une démarche consistant à épiloguer juste maintenant sur l’arbre généalogique de certains acteurs majeurs de l’opposition congolaise au risque de fragiliser son combat primordial pour l’avènement d’une alternance démocratique au sommet de l’l’Etat. En d’autres mots, notre questionnement serait que gagnerait cette dernière à se tirer dessus présentement au lieu plutôt de resserrer ses lignes contre sa cible commune bien connue qu’est Joseph Kabila ? Pourquoi ne penserions-nous pas à la présence d’une cinquième colonne ayant mission de perturber les rangs de l’opposition ? Est-ce qu’aussi bien l’Accord global et inclusif de Pretoria que la Constitution congolaise en vigueur incluent-ils la problématique de l’arbre généalogique dans la définition de la nationalité congolaise? Hormis nos compatriotes pygmées qui sont les seuls autochtones primaires du Congo-Zaïre, existe-t-il un seul congolais bantou, soudanais, semi-bantou ou nilotique dont les souches sanguines ne se situent pas au-delà des frontières nationales ?

Avant de poursuivre notre réflexion, qu’il nous soit permis de préciser ici que nous sommes de l’ethnie Mongo et de la tribu Bongando et que les villages de tous nos parents et grands-parents sont disséminés de part et d’autre de la limite administrative entre le territoire de Djolu à l’Equateur et celui de Yahuma dans la Province Orientale bien loin des frontières avec des pays voisins.

Dans le même ordre d’idées, nous disons que la seule fois de notre vie que nous avions eu à parler avec Mr Vital Kahmerhe, c’était en 1996, lorsqu’il était Secrétaire Particulier du Ministre de la Recherche Scientifique Mushobekwa et que nous assumions la même fonction auprès du Vice-Ministre de la Défense Roger Yamba Yamba dont nous devrions remettre un pli à son patron. au Ministre En outre, au regard de notre vision de la politique congolaise, il est quasiment exclu pour notre modeste personne de toquer aux portes de l’UNC de Vital Kahmerhe. C’est juste pour dire que notre intervention ne procède pas du tout d’une argumentation pro-domo. De toutes les façons, si jamais quelqu’un avait des données contraires à nos déclarations qui précèdent, nous sommes bien disposé à lui donner accès à cette même tribune pour qu’il y apporte formellement un démenti.

André Young, un des anciens lieutenants de Martin Luther King et actuel haut cadre du Parti Démocrate américain disait que le leader doit toujours s’efforcer de garder la direction du Nord lorsque tout le monde la perd. Mao Tsé Toung estimait qu’une seule personne peut avoir raison sur mille.

Nous pensons que des leaders politiques et autres élites congolais ne devraient pas perdre de vue qu’une des missions fondamentales aussi bien des partis politiques que des organisations de la société civile est de guider les actions des masses populaires au regard des enjeux et défis de la vie politique nationale. Cependant, ce faisant, ils doivent éviter absolument de basculer dans ce nationalisme xénophobe et populiste qui caractérisa la démarche politique de certains pionniers de l’indépendance nationale dont l’une des conséquences les plus manifestes est l’actuel gros retard que le Congo-Zaïre accuse sur le chemin du développement depuis le 30 juin 1960.

Pour la petite histoire, il est à noter que c’est au retour de son voyage au Zaïre après sa sortie de la prison que Nelson Mandela avait pris la ferme résolution de ne pas emboiter le pas aux Lumumba, Sekou Touré, Robert Mugabe et autres qui chassèrent les Blancs sans réfléchir aux très graves conséquences futures de leurs actes. C’était après que le très sage homme ait jaugé l’étendu de l’immense gâchis congolais en comparant le pays qu’il avait connu avant sa longue incarcération à celui qu’il découvrait en 1994 en rendant une visite de gratitude à son ami Mobutu. Ce n’était qu’une parenthèse.

Ayant été en ses débuts, dans les années 80, l’UDPS était à la fois le parti patenté de l’Intelligentsia zaïroise et la formation politique la plus implantée sur le territoire national après le MPR de Mobutu. Si elle est aujourd’hui réduite à un tout petit cercle de quelques acolytes d’un individu, c’est à cause de cette même culture d’exclusion sur fonds de populisme que les détracteurs de Vital Kahmerhe sont en train d’implanter lentement mais surement au sein de la classe politique nationale.

De même la coutume à l’UDPS était de voir derrière toute critique une preuve d’un rapprochement avec la mouvance présidentielle méritant l’exclusion du parti, de même des pourfendeurs de Vital Kahmerhe ne sont pas moins en train de poser les jalons d’un nationalisme xénophobe et populiste dont le seul mérite sera de décimer les rangs de l’opposition contre le pouvoir pseudo-kabiliste. De même à force d’exclure ses cadres l’UDPS s’était finalement auto-atrophiée au profit de la mouvance présidentielle, de même la très nocive propension à voir des étrangers partout au sein de l’opposition congolaise dans notre classe politique aboutira logiquement à un très substantiel effritement du potentiel humain de l’opposition politique congolaise au profit d’une très substantielle consolidation du pouvoir en place.

Ainsi dit, ceux qui s’estiment sincères opposants au pouvoir pseudo-kabiliste devraient éviter de se tromper des cibles, et surtout de sombrer dans un déficit des stratégies qui ne pardonne jamais dans un combat politique.

En effet, il ne servirait à rien de placer la charrue devant le bœuf. Ce n’est pas encore le moment de statuer sur l’éligibilité des candidats à la présidentielle ou de s’adonner à de petits calculs électoralistes. L’actuelle priorité des priorités de l’ensemble de l’opposition congolaise est le départ de Joseph Kabila. Pour ce faire, l’opposition congolaise est appelée à un maximum de vigilance pour éviter une infiltration par des taupes du pouvoir pseudo-kabiliste ayant pour mission de créer la zizanie dans ses rangs.

Etant donné qu’aussi bien l’Accord global et inclusif de Pretoria que la Constitution congolaise en vigueur ne stipulent pas que tout individu dont l’arbre généalogique remonte en dehors du pays n’est pas éligible à la nationalité congolaise ou qu’il ne peut pas briguer tel ou tel autre mandat politique, il est vraiment à se demander sur l’opportunité de ce vrai-faux débat sur la nationalité des grands parents de Vital Kahmrehe au moment où ce dernier se présente comme l’un de plus farouches combattants pour l’alternance au sommet de l’Etat.

De toutes les façons, si nous osons nous conforter dans cette culture d’exclusion consistant à rechercher la petite bête dans les origines familiales de nos acteurs politiques par d’abjects calculs électoralistes, nous pouvons nous rassurer que notre classe politique ne se sera plus qu’un petit réduit de xénophobes qui vont tout simplement entraver le progrès du tout grand Congo-Zaïre dans notre monde actuel de la globalisation où se consolide plutôt une nette tendance à des processus de développement aux contours supranationaux. Pis encore, le nationalisme xénophobe est foncièrement incompatible avec la vocation africaine et mondiale du pays de Simon Kimbangu.

Une réalité fondamentale qui semble nous échapper est que, hormis nos compatriotes pygmées qui sont des autochtones primaires du Congo-Zaïre, chacun de nous a tout au moins une lignée sanguine qui déborde le cadre du territoire national pour la simple raison que, Bantous, Semi-bantous, Soudanais et Nilotiques, nous sommes tous des descendants d’immigrants. Kasa-Vubu avaient de grands-parents asiatiques, Mobutu était d’une ascendance familiale centrafricaine et tout au moins un de grands-parents de Jean Pierre Bemba était un sujet portugais. Pourquoi seulement le cas de Vital Kahmerhe devrait poser problème?

La classe politique congolaise gagnerait beaucoup dans son combat actuel pour la fin du règne pseudo-kabiliste en se départissant de cette question pleine d’incohérences et anticonstitutionnelle sur l’arbre généalogique de ses membres. En lieu et place de tels débats stériles sur des individus, apportez nous plutôt des preuves de leur déloyauté ou trahison ou alors, montrez-nous des insuffisances de leurs projets de société. C’est de la compétition que jaillit l’excellence. Vital Kahmerhe, Moïse Katumbi, Kengo wa Dondo, Jean Pierre Bemba et autres sont tous des dignes fils du Congo-Zaïre. Que le meilleur gagne.

Nous ne pouvions clore la présente réflexion sans adresser nos très vives et sincères félicitations aux patriotes de la coalition Sauvons Le Congo comme Martin Fayulu, le doyen Anzuluni, mes deux amis Christopher Ngoyi et Jean Claude Mwamimu etc., pour le succès de la mobilisation de ce 11 janvier et surtout pour avoir osé braver les policiers-tueurs du pouvoir pseudo-kabiliste. A notre humble avis, c’était juste une séance de répétition en vue d’un grand mouvement d’ensemble qui devrait partir, au moment opportun, du Katanga des « Batoto ya maman » pour descendre à Kinshasa en passant par le Kivu des « Kambelemble » et Kisangani des « Boyomais ».

Très chers amis de Sauvons Le Congo, vous pouvez compte sur notre modeste soutien par d’autres canaux jusqu’à une victoire qui est plus que certaine pour la simple raison que Dieu a déjà mis sa main sur notre combat pour la fin du règne de la médiocratie pseudo-kabiliste au Congo-Zaïre.

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC/ONG

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VOICI COMMENT DES OFFICIERS DU CONGO-ZAIRE ACCOMPLIRENT LA PACIFICATION DU CONGO-BRAZZA EN 1999 (Chronique de la NPDAC/ONG)

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Aujourd’hui, votre serviteur se fait l’honneur de solliciter votre bienveillante attention sur cet autre fait très peu médiatisé que ce sont des officiers du Congo-Zaïre qui se retrouvèrent au four et moulin dans des opérations militaires que le Haut-Commandement des Forces Armées du Congo-Brazza ordonnait, de décembre 1998 à septembre 1999, pour la neutralisation de différents milices anti-gouvernementales et la restauration de l’autorité de l’Etat dans la partie méridionale du pays. En réalité, à aucun moment, un quelconque contingent de la DSP n'a été commis à la protection présidentielle au Congo-Brazza et tous les Officiers de la DSP et de la Garde Civile qui étaient y présents au moment des faits, sans aucune exception, avaient tout simplement opté de ne pas combattre pour le compte du pouvoir en place.

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A la faveur de sa rubrique hebdomadaire intitulée « Chronique de la NPDAC/ONG » qu’elle publie simultanément sur le portail de la société civile du Congo-Zaïre «www.societevivile.cd » et la page facebook « Editions Le Palmier Equatorial », l’organisation de la société civile afro-congolaise, dont un des objectifs statutaires fondamentaux est la promotion de la paix, sécurité et concorde dans la sous-région, s’emploie à rappeler aussi bien aux Congolaises et Congolais qu’aux autres « gens du Congo » et citoyens du monde que le Congo de l’Afrique ne mérite pas du tout son actuel statut du ventre mou de l’Afrique Centrale et de la risée du monde que lui impose la médiocratie pseudo-kabiliste.

En rappelant aux filles et fils de cette grande et sublime nation nous léguée par le Maréchal Mobutu certains hauts faits de leur histoire nationale, la NPDAC/ONG ne vise pas moins à amener aussi bien ses élites que ses masses populaires à mieux intérioriser cette réalité que considéré autrefois comme le Gendarme de l’Afrique Centrale, le Congo-Zaïre est bien loin d’être normalement ce non-Etat que développe depuis plus d’une décennie les pseudo-kabilistes, et par conséquent, de susciter auprès d’eux un éveil de conscience de nature à les impliquer davantage pour un impérieux changement qui doit s’opérer au sommet de l’Etat en 2016.

Aujourd’hui, votre serviteur se fait l’honneur de solliciter votre bienveillante attention sur cet autre fait très peu médiatisé que ce sont des officiers du Congo-Zaïre qui se retrouvèrent au four et moulin dans des opérations militaires que le Haut-Commandement des Forces Armées du Congo-Brazza ordonnait, de décembre 1998 à septembre 1999, pour la neutralisation de différents milices anti-gouvernementales et la restauration de l’autorité de l’Etat dans la partie méridionale du pays. D’emblée, nous voudrions prier ici ceux qui nous lisent de bien vouloir avoir une pensée pieuse à la mémoire de toutes ces victimes : femmes, hommes et enfants, de cet ignoble conflit armé ayant essentiellement résulté d’une pratique politique populiste sur fonds d’obscurantisme.

Pour le commun des mortels, ce sont des anciens éléments de la Division Spéciale Présidentielle (DSP) de Mobutu en exil à Brazza, où ils continuent d’assurer la protection rapprochée du Président Sassou, qui eurent à aider ce dernier à se débarrasser militairement de son opposition armée, en 1999. En réalité, la vérité historique se situe plutôt aux antipodes de cette affirmation pour la simple raison qu’il n’y a jamais eu, à aucun moment, un quelconque contingent de la DSP commis à la protection présidentielle au Congo-Brazza et que tous les Officiers de la DSP et de la Garde Civile qui étaient y présents au moment des faits, sans aucune exception, avaient tout simplement opté de ne pas combattre pour le compte du pouvoir en place, et cela; en dépit du fait qu’ils étaient les enfants chéris de certaines autorités civiles et militaires locales. C’était bien curieux.

Ce n’était qu’une parenthèse que nous refermons au profit de la très intéressante question de savoir d’où est venu alors ce mythe de la DSP de Brazza. En voici une réponse dans les lignes qui suivent.

Lorsque le Capitaine Kongulu traverse le fleuve en fin de matinée du 17 mai 1997, il amène avec lui une bonne dizaine de ses garde du corps, tous des sous-officiers et soldats de la DSP. Le jour de son départ de Brazzaville pour le Maroc via le Tchad, en plus du fait qu’un de ses meilleurs amis présent sur le tarmac ne trouva pas mieux que de le toiser et de se moquer de son malheur d’avoir perdu le pouvoir, le gros de ses gardes du corps préféra rester à Brazza où ils étaient déjà contactés pour assurer la protection rapprochée de Bernard Kolélas. C’est lorsqu’éclatent les combats entre des miliciens Ninjas et les troupes gouvernementales dans la Région du Pool que le Commandant Bakoua du Ministère de l’Intérieur prendra l’initiative personnelle de créer un petit détachement de combat constitué principalement de cette dizaine de garde du corps de Kongulu renforcée des Cobras zaïrois.

Le fait que le détachement du Colonel Bakoua, un des anciens formateurs des Cobras, n’avait jamais combattu au-delà de la localité de Nganga Lingolo située à une vingtaine de kilomètres de Brazzaville n’était pas suffisant pour démanteler des esprits ces deux contre-vérités déjà bien ancrées de la DSP assurant la protection rapprochée du Président Sassou et combattant contre des miliciens Ninjas de Bernard Kolélas.

En remontant jusqu’au Déluge, nous noterions que, en février 1999, face à une très dramatique avancée des insurgés Ninjas qui, partis de la ville de Mindouli, située à une centaine de kilomètres de la capitale, réussiront, après avoir fait chaque fois reculer les forces régulières, le Ministère de la Défense du Congo-Brazza entreprit de recourir aux services des « militaires de Mobutu » en exil pour suppléer à certains déficits des forces gouvernementales.

C’est alors que trois officiers de la DSP proches du Directeur de Cabinet du Ministre de la Défense, en l’occurrence le Colonel Tendayo, le Colonel Ndima et le Colonel Mbiato, conclurent un deal, dont ils étaient les seuls à maîtriser les termes, avec les autorités militaires locales pour l’engagement aux combats des éléments des ex-Forces Armées Zaïroises en exil dan le pays pour le compte du Président Sassou Nguesso. C’est ainsi que, le traditionnel esprit tribal aidant, le Capitaine Bosenge, votre serviteur, ne se retrouvera sur papier que comme un simple Commandant en Second de la 3ème Compagnie de combat, soit hiérarchiquement moins titré que le Lieutenant Belade qui occupait la même fonction au niveau de la 2ème Compagnie.

Naturellement, le Colonel Ndima et le Colonel Mbiato s’autoproclamèrent Commandant et Commandant en Second du détachement baptisé « Dragon » par allusion à une unité spéciale de la défunte DSP. C’est en fin d’après-midi du 10 février 1999 que nous fûmes tous regroupés à la Cité du 17 au Quartier Moukondo, en attendant notre dotation en armes et munitions qui intervint aux petites heures de la matinée, le lendemain, en vue d’un affrontement avec les insurgés Ninjas qui occupaient déjà les hauteurs surplombant le Pont du Djoué.

C’est alors que nous serions plutôt surpris, nous qui n’étions qu’un petit Commandant en Second du dernier détachement de combat, de recevoir du Colonel Ndima l’ordre de l’accompagner à la Présidence de la République à Mpila où le Général Moigny nous transmit le message du Président Sassou nous invitant à tout faire pour repousser l’ennemi loin de la capitale. Notre deuxième grande surprise sera de constater que, à l’heure prévue pour le départ au le front, le Colonel Ndima et le Colonel Mbiato, respectivement Commandant et Commandant en Second du Détachement Dragon, se présenteront au lieu d’embarquement, qu’était l’Etat-major de la Gendarmerie, habillés en tenues civiles alors que nos étions tous supposés être sur « préavis zéro ».

Ayant vite compris ce qui se passait, pour ne pas laisser sombrer la situation, votre serviteur prit vite l’initiative de constituer un tout premier peloton que nous confiâmes au Major Bokope, l’actuel Général de la Police Nationale, pour marquer une présence tant attendue du Détachement Dragon sur terrain. C’est dans l’après-midi du 11 février 1999 que nous gagnâmes, à la tête du gros du Détachement Dragon, le village Madibou où campait l’ensemble du Corps expéditionnaire constitué d’un détachement de la Garde Présidentielle, d’un détachement des Cobras conduit par Roumuald Mobenda, d’un détachement de la Police conduite par le Général Ndengue, d’un détachement des troupes angolaises, d’un détachement des Rwandais, d’un détachement des Maliens et d’un Détachement des stagiaires du Centre d’Instruction de Bilolo conduit par le Colonel Jules Issengue qui était en même temps le Commandant des Opérations.

C’est au grand matin du 12 février 1999 que le Détachement Dragon reçut son baptême de feu au village de Loi situé à quelques kilomètres de Nganga Longolo. C’est aussi ce jour-là que nous eûmes à nous retrouver par la force des choses en train de commander une unité de combat dont nous n’étions sur papier que la sixième personnalité.

En effet, alors que l’actuel Général Garcia, à l’époque Chef d’Etat-Major du Théâtre des Opérations Centre, avait déjà depuis longtemps ordonné au Major Bokope, le Commandant attitré du Détachement Dragon, d’ouvrir l’itinéraire pour l’ensemble du Corps expéditionnaire, c’est-à-dire d’évoluer avec ses hommes à la pointe de la colonne de progression, ce dernier ne trouva pas mieux que de demander à son adjoint, votre serviteur, en prétextant qu’il était encore occupé à distribuer des munitions aux hommes, de mener une tâche qui ne relevait pas du tout de ses attributions. Ayant vite compris que l’intéressé venait d’emboiter le pas au Colonel Ndima et au Colonel Mbiato, nous primes, dès ce jour-là, un très périlleux commandement du Détachement Dragon que nous exerçâmes jusqu’à notre injuste, un mois plus tard.

Pour la petite histoire, il est à noter également que ces trois officiers restèrent à Brazzaville et ne résolurent à rejoindre la rébellion du MLC qu’après la signature des Accords de Sun City, étant fermement convaincu qu’il n’y tait plus question de se battre contre l’ennemi.

En outre, jouissant très curieusement d’une vicieuse confiance de certaines responsables du Ministère de la Défense, le duo constitué du Colonel Ndima et du Colonel Mbiata, tous les deux devenus des généraux pseudo-kabilistes, ne réussira pas moins, à obtenir notre révocation de la tête du Détachement Dragon au profit du même Major Bokope qui s’était défilé de ses responsabilités dans la matinée du 12 février à Madibou. C’était au moins de mars 1999 juste au moment où votre serviteur venait de se retrouver au four et au moulin dans de durs combats qui permirent au Corps expéditionnaire commandé par le Colonel Issengue, le Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre, d’investir après de nombreuses pertes la localité de Mabaya située presque à mi-chemin entre la Cité de Kinkala et Brazzaville.

Malheureusement pour nos détracteurs, il ne leur était pas facile de nous faire remplacer valablement à la tête d’un Détachement Dragon, le fer de lance de l’ensemble du Corps expéditionnaire qui, contrairement à ses habitudes, commença à aligner des déboires face aux insurgés Ninjas. C’est alors que sur injonction directe du Général Pierre Oba, le Ministre de l’Intérieur, auprès du Général Léonard Essongo, Commandant de la Zone Militaire de Brazzaville et Commandant du Théâtre des Opérations Centre, ce dernier nous signifiera que nous pouvions regagner le front. C’est pour éviter de nous retrouver face mêmes aux turpitudes de nos détracteurs que nous posâmes comme condition sine qua non de notre retour au front qu’il nous soit accordé de monter un autre détachement que nous voulions baptiser « Détachement Léopard » par allusion au Bataillon Léopards du Général Mahele qui libéra la ville de Kolwezi des mains des rebelles en 1979.

Ayant trouvé que le terme Léopard sonnait trop mobutiste, selon lui, le Colonel Onzeba, le Directeur des Opérations de la Zone Militaire de Brazzaville, nous suggéra l’appellation de « Détachement Buffle ». C’est alors que, ayant préféré la version anglaise du terme qui nous semblait sonner mieux, nous baptisâmes la nouvelle unité que nous venions de créer « Détachement Bufalo ». A notre entrée en action au front, le Commandant du Théâtre des Opérations dut nous faire parvenir un ordre express nous enjoignant de plus accepter au sein du Détachement Bufalo des transfuges d’un Détachement Dragon qui commençait à se vider de son personnel, étant donné que toutes nos anciennes recrues qui y constituaient la grande majorité préféraient nous rejoindre dans notre nouvelle unité.

Entre temps, pendant notre traversée du désert, le Colonel Issengue, le Commandant du Corps expéditionnaire, avait délocalisé son Etat-major de la localité de Mabaya à la Cité de Kinkala où, arrivés in extremis au moment où les insurgés Ninjas s’employaient déjà à en déloger les forces gouvernementales, les éléments du Détachement Bufalo réussirent à les repousser en dehors de la ville, ce qui permit à l’ensemble du Corps expéditionnaire de récupérer toutes ses positions perdues et de stabiliser de nouveau la ligne de front.

Deux mois plus tard, nous recevrons du Colonel Issengue, l’ordre de mouvoir le Détachement Bufalo de Kinkala pour aller occuper la très stratégique Cité de Matoumbou, un important nœud routier et ferroviaire, situé à une vingtaine de kilomètres au Sud de Kinkala, qui avait la sinistre réputation d’être un véritable coupe-gorge des forces régulières. Le problème était que, l’agglomération étant construite dans une dépression surplombée par des collines, il était tout à fait normalement que, en laissant à l’ennemi la latitude d’occuper les hauteurs, les troupes gouvernementales fussent naturellement exposées à de très meurtrières attaques par surprise des Ninjas. C’est l’occupation de Matoumbou par le Détachement Bufalo qui inversa la tendance pour la simple raison que, ayant corrigé cette défaillance tactique en y occupant toutes les hauteurs, il nous était loisible de voir chaque fois venir les insurgés, d’autant plus qu’ils ne nous attaquaient jamais pendant la nuit.

C’est ce retentissant succès que connut notre défensive de Matoumbou qui motiva la décision de la hiérarchie de lancer, en juillet 1999, la grande offensive finale sur le dernier bastion des rebelles Ninjas qu’était la ville de Mindouli située à une centaine de kilomètres au Sud de Brazzaville. Pour ce faire, il fut créé le « Groupement de Manœuvre J. Obosso» composé naturellement du Détachement Bufalo, de plusieurs détachements de combat des FAC, d’un régiment d’infanterie motorisée de l’Armée angolaise et d’un Etat-Major constitué du Commandant du Groupement de Manœuvre, le Colonel Bokemba, l’actuel Général et Commandant de l’Armée de Terre, du Major Bosenge, votre serviteur, Chef d’Etat-Major, et du Commandant Nginou, Directeur du bureau des opérations (T3), l’actuel Colonel et Commandant du GAP, la meilleure unité d’élite de l’Armée du Congo-Brazza,

Une équation peu facile à résoudre par les autorités militaires locales était celle d’avoir le Capitaine Bosenge comme le numéro 2 du Groupement de Manœuvre au moment où il y avait un officier d’un grade plus élevé, en l’occurrence le Commandant Nginou, comme le numéro 3. C’est ainsi qu’une nième surprise pour votre serviteur sera de se retrouver désigné, dans la note d’affectation, par le grade de Commandant, soit l’équivalent du Major dans la nomenclature des FAZ. Dans le même ordre d’idées, il nous parait important de souligner ici que, tout le reste des postes de l’Etat-Major du Groupement de Manœuvre J. Obosso était occupé par des officiers ex-FAZ du Détachement Bufalo.

Le 15 avril 1999, par ordre du Commandant du Corps expéditionnaire, le Colonel Issengue, agissant conformément aux instructions du Commandant du Théâtre des Opérations, nous nous rendîmes à Kinkala pour assister à une réunion d’Etat-Major où nous fût présenté le Commandant du Régiment angolais, en notre qualité de Commandant Intérimaire du Groupement de Manœuvre J. Obosso, en l’absence du Colonel Bokemba qui se trouvait encore à Brazzaville. Et, c‘est ainsi que par un curieux concours des circonstances, votre serviteur, épaulé par une dizaine de ses proches collaborateurs du Détachement Bufalo, tous des officiers ex-FAZ, eurent à assumer le très complexe et périlleux commandement de l’assaut final que le Groupement de Manœuvre J. Obosso lança sur la ville de Mindouli, le 19 juillet 1999.

En effet, cette grande offensive démarra trois jours plus tot à Matoumbou pour le Major Bosenge et son Détachement Bufalo qui étaient tenus conformément aux ordres opérationnels de progresser par les rails jusqu’à la localité de Kamou situés à une dizaine de kilomètres sur la route de Mindouli. Et, c’est delà qu’est parti le terme « serpent de rail » que Werra Son évoque dans sa chanson « Kibwisa Pimpa » en y associant abusivement le nom de son ami Romuald Moubenda pour la simple raison que, au moment où nous combattions les Ninjas à la tête du Détachement Bufalo, le 17 juillet 1999, tout le long des rails sur l’axe Matoumbou-Kamou, Romuald Moubenda et son Détachement des Cobras avaient déjà déserté du front depuis le mois de février lorsque nous étions encore au niveau de Nganga Lingolo. Ce n’était qu’une parenthèse pour rétablir une vérité historique.

Une fois de plus, une nième surprise pour nous sera de constater que le reste du Groupement de Manœuvre, qui était sensé avancer avec blindés, chars de combat, chars-ponts et autres engins sophistiqués mobilisés par le détachement angolais par route, avait tout simplement opté de rebrousser chemin et de regagner Brazzaville à la première embuscade tendue par des insurgés qui se solda par quelques morts et blessés angolais à la hauteur de la localité Matsiri située à quelques kilomètres au Sud de Kinkala. C’est par la suite que nous réussîmes de Kinkala un très vague ordre verbal de rebrousser chemin. C’est sans aucune hésitation que nous nous opposâmes à son exécution en dépit du fait que nous venions de passer 48 heures sans aucun ravitaillement en rations de campagne et munitions. Pis encore, nous n’avions plus de liaison radio pour la simple que le tout était ramené sur Brazzaville.

C’est aux environs de 20 heures, dans la soirée du 18 juillet 1999, que le Colonel Bokemba, le Colonel Moloumba, le Commandant Nginou et d’autres officiers nous réjoignirent à Missafou avec le gros du Groupement de Manœuvre moins le Détachement angolais qui, depuis ce jour, se ne se contentait plus que d’évoluer comme des forces de sécurisation de nos arrières. Au cours de la réunion d’Etat-Major tenue tard dans la nuit, il fut décidé de commun avec le Colonel Bokemba que, comme de coutume, le Détachement Bufalo ouvrira l’itinéraire suivi des éléments du détachement du Lieutenant Mogabio qui avaient la particularité de disposer des pick-up 4X4 montés de mitrailleuses 12,24mm, suivi du reste.

Et c’est dans cet ordre que commença, au grand matin de la journée décisive du 19 juillet 1999, le mouvement de la très impressionnante colonne du Groupement de Manœuvre J. Obosso pour l’assaut final sur Mindouli jusqu’à ce que, aux environs de 10 heures, au même moment que nous commençâmes à apercevoir de très loin des toitures en tôles des habitations de la ville, nous reçûmes un message nous signalant de l’agitation dans nos arrières. Le problème était que le Lieutenant Mogabio et ses hommes, qui étaient supposés talonner le Détachement Bufalo, s’étaient subitement décidés de nous dépasser pour foncer droit sur la ville.

Tout en appréciant pas cette improvisation visiblement dictée plus par le désir de nos amis de se réserver ainsi l’honneur d’avoir été les premiers à entrer dans Mindouli que par des considérations d’ordre tactique, nous ordonnâmes tout de même aux éléments du Détachement Bufalo de leur laisser le passage.

Mais hélas, une trentaine de minutes plus tard, c’était la même colonne de picks-up du Lieutenant Mogabio qui revenait en débandade après s’être retrouvé face à face avec le gourou et chef militaire des insurgés Ninjas, nos avons cité le Pasteur Ntoumi qui, ragaillardi par cette volte-face des troupes gouvernementales, nous attendait fermement et expressément bien exposé au sommet d’une colline alors que tous les environs étaient parsemés de grappes d’insurgés disposés en embuscades. C’était la minute « m », l’heure « h » et le jour « J » où devait se décider l’issue de cette guerre qui avait commencé huit mois plus tôt dans la même ville de Mindouli.

Pendant une bonne vingtaine de minutes, il n’y eut aucun échange de feu, les uns et les autres, mettant à profit la bonne visibilité qu’offraient le relief montagneux et la végétation steppique pour étudier la configuration des positions de l’ennemi et évaluer la meilleure façon de les aborder. Ce sont les Ninjas qui ouvrirent les hostilités par une très impressionnante manœuvre de feu et mouvement qui leur permit de gagner du terrain dans notre direction.

Contre tout attente, tout le reste du Groupement de Manœuvre, tel qu’il nous avait nuitamment rejoint à Missafou, ne trouva pas mieux que se retirer précipitamment et de se mettre en sécurité sur des hauteurs à une centaine de mètres dans nos arrières, laissant le Détachement Bufalo seul face aux hommes du mythique Pasteur Ntoumi qui, au bout de plus d’une heure de très durs et sanglants combats, se résolut finalement à embarquer précipitamment et a prendre la poudre d’escampette à bord de son pick-up de commandement de couleur blanche comme le sultan qu’il portait. Cette incroyable démystification de celui qu’ils considéraient comme un demi-dieu causa une débandade généralisée des insurgés Ninjas qui marqua à la fois la fin de la très décisive bataille de Mindouli et la fin des hostilités au Congo-Brazza.

Au mois de septembre 1999, le Haut-Commandement des FAC confia au Détachement Bufalo la mission de ratisser le tronçon routier situé entre la ville de Mindouli et celle de Bouassa dans le Sud du pays. Nous menâmes l’opération sans tirer un seul coup de feu. C’est ainsi que, en décembre 1999, convaincu de la fin irréversible des hostilités dans la partie méridionale du pays, le Ministère de la Défense décida de notre mutation de Mindouli au Centre d’Instrcution de Kouala Koula où nous eûmes à dispenser à quelques 300 stagiaires la formation de chef de section d’infanterie.

C’est dans cette logique que, à notre retour au pays, en 2001, à la faveur de la dynamique d’un Dialogue inter congolais dont les portes nous furent fermées par la diabolique volonté de l’actuel Général Didier Etumba, nous eûmes tout au moins le sens patriotique de soumettre à l’Amiral Liwanga, alors Chef d’Etat-Major Général, notre souhait de disposer d’un centre d’instruction pour former au profit des FARDC des unités aussi combatives que les détachements Dragon et Bufalo de Brazza dont plus de 80% étaient constitués de braves jeunes gens kinois que nous recrutions à Brazzaville et à qui nous apprenions les rudiments d’un art de la guerre dont le Bon Dieu nous a gratifié d’une certaine maîtrise.

Mais hélas, c’était sans compter avec l’esprit forcément mesquin de cet ancien collègue du SARM, nous avions déjà cité le Général Didier Etumba, qui ne voyait en nous qu’un invincible émule dont il fallait se défaire par tous les moyens, y compris en nous présentant mensongèrement comme son bourreau sous le règne de Mobutu. Quelqu’un disait : « mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose ».

En effet, ce que ce borgne ne pouvait dire à ses mentors du royaume des aveugles de la médiocratie pseudo-kabiliste est que, sous le règne de Mobutu, il avait bénéficié, à titre exceptionnel, du grade de major alors que nous étions resté capitaine de 1990 à 1997, que nous l’avion recruté comme collaborateur lorsque nous occupions la fonction de conseiller sécurité au cabinet privé du Capitaine Kongulu Mobutu et qu’il n’avait pas décliné cette offre par anti-mobutisme.

A suivre dans nos prochaines publications. Merci de bien vouloir nous lire également dans notre page facebook Editions Le Palmier Equatorial.

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC/ONG
E-mail : fstnbsng99@gmail.com

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PREMIERE ET DERNIERE MISE EN GARDE A L’ENDROIT DES SBIRES DU POUVOIR DESPOTIQUE PSEUDO-KABILISTE.

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En effet, tout au moins l’officier de police judicaire Didier Etumba et le technicien d’état-major Célestin Kanyama, ne sont pas sans savoir que, en matière de MROP ou de MDP, il est strictement recommandé l’observance de principes de gradation des moyens et de la riposte proportionnée. Ainsi dit, ces deux sbires du pouvoir en place peuvent-ils nous dire qu’ils avaient hier respecté, hier, ces deux sacro-saints principes des opérations anti-émeutes ? Si oui, comment alors expliquer ces odieux carnages de ce lundi dans la capitale ? D’ignobles tueries des Congolaises et Congolais auxquels s’adonnent présentement, en toute impunité, les ADF/NALU, FDLR et autres groupes armés étrangers à Beni et ailleurs à l’Est du pays ne sont-ils suffisants pour qu’ils en ajoutent encore en pleine capitale ? Celui qui nous déçoit le plus, c’est l'ancien de l'EFO Célestin Kanyama, dont nous avions jusque-là une certaine appréciation des qualités militaires.

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C’est dans une profonde consternation que des patriotes militaires, aussi bien présents au pays qu’en exil, ont suivi hier, à travers différents médias, toutes les péripéties de l’ignoble carnage prémédité de la population civile que des soldats et policiers tueurs du pouvoir en place, commandités par les généraux pseudo-kabilistes Didier Etumba, Jean Claude Kifwa, Céléstin Kanyama et autres, ont accompli sans aucun état d’âme, ce lundi 19 janvier 2015, plus particulièrement à Kinshasa.

En effet, tout au moins le simple OPJ Didier Etumba et le technicien d’état-major Célestin Kanyama, ne sont pas sans savoir que, en matière de MROP ou de MDP, il est strictement recommandé l’observance de principes de gradation des moyens et de la riposte proportionnée. Ainsi dit, ces deux sbires du pouvoir en place peuvent-ils nous dire qu’ils avaient hier respecté, hier, ces deux sacro-saints principes des opérations anti-émeutes ? Si oui, comment alors expliquer ces odieux carnages de ce lundi dans la capitale ? D’ignobles tueries des Congolaises et Congolais auxquels s’adonnent présentement, en toute impunité, les ADF/NALU, FDLR et autres groupes armés étrangers à Beni et ailleurs à l’Est du pays ne sont-ils suffisants pour qu’ils en ajoutent encore en pleine capitale ? Celui qui nous déçoit le plus c’est l’ancien de l’EFO Célestin Kanyama, dont nous avions jusque-là une certaine appréciation des qualités militaires.

Notre modeste personne tient à intervenir ici, en sa qualité de patriote militaire et au regard du dispositif de la constitution congolaise qui autorise tout fils et fille de ce pays à combattre tout despotisme. C’est dans ce sens que nous disons que, des patriotes militaires présents au pays et en exil ne vont pas continuer à assister impuissants à d’ignobles tueries de fils et filles du pays par des sbires d’un pouvoir qui, se sachant très honni par le peuple, cherche par tous les moyens à tricher pour continuer à implémenter au sommet de l’Etat congolais une médiocratie qui fait que, plus que le grand Congo-Zaïre s’enfonce dans la pauvreté et le sous-développement, plus ses petits voisins consolident leur processus de développement en pillant son pétrole, son coltan, son or etc.

Ainsi dit, notre modeste personne met à profit la présente tribune pour adresser à la bande assassine à Etumba, Kifwa et Kanyama et autres tueurs pseudo-kabilistes cette première et dernière mise en garde que des patriotes militaires congolais ne vont pas continuer à assister passifs à leurs diaboliques besognes consistant à tuer des manifestants dans le seul but de démobiliser la population en créant un climat généralisé de peur qui leur permettra de tricher pour rester au pouvoir au-delà des 2016 ;

En effet, la déontologie de notre métier des armes nous astreignant à verser notre sang pour sauver la vie de nos concitoyens et la constitution congolaise légitimant le soulèvement contre toute autorité despotique, nous disons à la clique des Etumba, Kifwa, Kanyama et autres qu’ils peuvent être rassurés de se retrouver en face de nous si jamais ils continuaient à pratiquer leur actuelle cynique stratégie de la terreur, en attendant ce que leur réserve la CPI.

Par la même occasion, nous demandons ici solennellement aux officiers, sous-officiers, caporaux et soldats congolais, tant présents au pays qu’en exil, de se tenir prêts à empêcher que le sang des Congolais, qui n’a que trop couler à l’Est du pays, ne puisse plus continuer à couler à Kinshasa, Lubumbashi, Goma etc. Restons tous à portée des voix. Moto akende mosika te. Mipimbwa mizali. Nakanisi toyokani !!!

Colonel Faustin BOSENGE
Patriote militaire

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LE CONGO-ZAIRE A DEJA REFORME SON SECTEUR DE SECURITE SANS UNE SUPERVISION INTERNATIONALE (Chronique de la NPDAC/ONG)

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Lorsque le Général Mobutu prit le pouvoir, le 24 novembre 1965, la déliquescence du secteur de sécurité congolais était tel que la fameuse Sûreté Nationale du pouvoir central à Léopoldville, l’actuelle Kinshasa, n’exerçait aucun contrôle sur les territoires de deux Etats sécessionnistes du Katanga avec sa Gendarmerie Katangaise de 10.000 hommes et du Sud-Kasai avec une armée locale de quelques 3.000hommes. Ce fut pareil dans la Province Orientale et au Kivu où des rebellions d’Antoine Gizenga, Gaston Soumialot et Gbenye Christophe entretenaient respectivement une dizaine de milliers d’hommes. S’étant exclusivement appuyé sur des compétences nationales, notamment des jeunes universitaires comme Mokolo wa Mpombo, Seti Yale et Nkema Iloo, ainsi que de hauts cadres militaires très expérimentés comme le Colonel Singa Boyenge, le Colonel Tukuzu Gusu Wo et le Lieutenant-Colonel Efomi ; le nouveau Président Mobutu entreprit toute une série d’innovations au sein des services de sécurité et de l’Armée qui, portant essentiellement sur une décolonisation du secteur de sécurité congolais qui devait normalement intervenir en 1960, aboutirent à la création du Centre National de Documentation (CND) et des Forces Armées Zaïroises (FAZ).

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Une très vicieuse particularité du processus de paix congolais est qu’autant, depuis les Accords de Lusaka de 1999 jusqu’aux dernières Concertations Nationales, en passant par le Dialogue inter-Congolais de Sun City, la Conférence Internationale sur la Paix et Sécurité dans les Grands Lacs et le plus récent Processus de Kampala, il est chaque fois préconisé en substance que l’accomplissement de la réforme du secteur de sécurité congolais est la condition sine qua non d’une résolution structurelle de la très complexe et épineuse équation sécuritaire congolaise - avec ses principaux trois termes que sont la formation d’une armée nationale républicaine et dissuasive, la neutralisation des groupes armés étrangers présents à l’Est du pays et la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, - autant la mise en œuvre de ladite réforme est constamment restée un simple vœu pieux.

Dans cette optique, il y a lieu de noter que de même chacun des différents cabinets qui se sont succédés à la Primature de 2003 jusqu’à ce jour avait la prétention de pouvoir solutionner cette problématique de la sécurité nationale congolaise telle que ci-dessus circonscrite, autant ils sont tous passés à coté de leurs objectifs pour la simple raison que, depuis lors, aussi bien des officiels, politiques et acteurs de la société congolais que des décideurs de la communauté internationale, tout le monde se complait à prôner une incontournabilité de l’accomplissement de la réforme du secteur de sécurité congolais dans le processus de paix en cours sans pour autant définir ses contours conceptuels, approches opérationnelles et aspects techniques. Moralité : la gouvernance sécuritaire de l’Etat congolais est constamment demeurée une simple navigation à vue avec son inévitable cohorte d’essais et erreurs, d’impasses à répétition et de stériles recommencements auxquels nous assistons.

C’est ainsi que, dans le cadre de sa chronique de sensibilisation aussi bien des élites congolaises que d’autres afro-congolais et citoyens du monde désireux du retour de la paix et stabilité dans le creuset du développement de l’Afrique qu’est le Congo-Zaïre, la NPDAC/ONG a choisi de s’appesantir aujourd’hui sur le fait que notre pays a déjà eu à réformer plusieurs fois, avec beaucoup de dextérité, en s’appuyant exclusivement sur des compétences nationales, son secteur de sécurité, en vue de l’adapter au profil de la menace à la paix et sécurité nationale. Les 32 ans de paix et stabilité qui caractérisèrent le règne de Mobutu n’étaient qu’un un résultat logique d’un effort permanent d’une judicieuse mise à contribution d’une expertise nationale de haute facture dans un management rationnel de la défense nationale.

En effet, une esquisse de la genèse du système de défense du Congo-Zaïre nous amènerait à remonter le cours de l’histoire nationale jusqu’en 1885 lorsque, sur instruction du très entreprenant Roi Léopold II, à qui la Conférence de Berlin venait de confier la tutelle de l’Etat Indépendant du Congo, l’officier belge Camille Coquilath mis sur pied une force militaire et de police appelée « Force Publique », laquelle était chargée d’assurer la sécurité et l’ordre public dans le nouveau territoire. Elle avait comme troupes, en ses débuts, d’anciens esclaves zanzibarites, des Sierra Léonais, Nigérians etc., lesquelles étaient commandées par des officiers et sous-officiers belges et d’autres nationalités européennes. C’est en à 1886 que des indigènes congolais furent incorporés pour la première fois au sein de la Force Publique.

Alors qu’il accompagnait Stanley, en tant que son adjoint dans une nouvelle expédition pour l’exploration du cours supérieur du fleuve Congo, Camille Coquilath recevra de ce dernier, le 8 juin 1883, l’ordre d’implanter un établissement colonial aux environs du village de Wangata, lequel devint plus tard la station coloniale de l’Equateur et finalement la ville de Coquilathville, l’actuelle Mbandaka. Dans la foulée d’un pacte de sang qu’il venait de conclure avec Mata-Boiké, le Chef des Bangalas, après avoir intervenu en sa faveur dans un conflit qui l’opposait à ses rivaux qu’étaient Nyamalembe, le Chef des Mabalis et Mata Mopinza, le Chef des Mpombos, Camille Coquilath se fera remettre par son ami neuf redoutables guerriers pour renforcer la petite équipe de soldats zanzibarites qui assurait la protection des membres de l’expédition. Ces neuf jeunes Bangalas constituèrent le tout premier noyau des soldats indigènes de la Force Publique.
Grace à d’autres recrutements opérés dans la contrée, l’officier belge fera monter en puissance le petit détachement d’indigènes de la Force Publique au point de la doter, en 1887, de toute une compagnie opérationnelle constitués exclusivement des Congolais. C’est l’efficacité sur terrain de ces guerriers Bangalas qui convint les autorités coloniales de ne plus recruter des Zanzibarites, Haoussas, Sierra Léonais et autres expatriés. Les riverains Bangalas étant devenus majoritaires sous le drapeau, des officiers belges furent contraints d’adopter leur dialecte (Lingala) comme langue de commandement et de communication au sein de l’Armée coloniale alors que des tribus implantées dans la zone correspondant à la future Province de l’Equateur s’arrogèrent pendant longtemps le monopole de fournir des contingents de la Force Publique.

C’est ce qui expliquait notamment que, lorsque la recrue Joseph Désiré Mobutu était incorporée à la Force Publique, en 1949, sur les six « gradés d’élite » indigènes qu’il y trouva (Bobozo, Nzoigba, Bosango, Ingila, Itambo et Nyamaseko), cinq étaient des orginaires de la Province de l’Equateur. C’est pour dire que l’affirmation selon laquelle c’est Mobutu qui « équatorisa » l’Armée nationale est très approximative. Bien au contraire, il fut celui qui en diversifia sensiblement les origines des hauts cadres. A titre illustratif, il y a lieu de retenir que lorsque le Premier Ministre Lumumba désigne son ancien secrétaire particulier Mobutu comme Colonel et Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Congolaise, les trois quarts des membres du Haut-Commandement Militaire que ce dernier y trouve étaient des ressortissants de la Province de l’Equateur.

Par contre, au moment de ce qu’on appela le « Coup d’Etat manqué » de 1977, l’Etat-Major Particulier du Chef de l’Etat était plutôt constitué quasi exclusivement des Katangais, Kasaïens et des Kivutiens.

Ce n’était qu’une nième parenthèse que nous refermons pour revenir à cette nième contre-vérité de l’histoire militaire du Congo-Zaïre tenant du fait que, pour le commun de mortels, la simple évocation du terme « Force Publique » fait automatiquement penser au Général belge Emile Janssens dont le fameux slogan « avant l’indépendance=après l’indépendance » aurait été la cause principale de la vague de mutineries qui secoua toutes les garnisons militaires du nouvel Etat indépendant.

A ce propos, une vérité historique soigneusement occultée par le « petit de confiance » de Patrice Lumumba et son ancien secrétaire particulier Mobutu est que cette grogne au sein de la nouvelle Armée nationale était plutôt liée à une gestion financière peu orthodoxe du nouveau Premier Ministre. Sans vouloir revenir sur certaines de nos précédentes affirmations y relatives, nous relèverons tout simplement ici que, dans son ouvrage intitulé « Patrice Lumumba : La Crise Congolaise Révistée » paru aux Editions Karthala, en 1999, Jean Claude Willame rapporte que, au lendemain de l’éclatement de la mutinerie de la Force Publique, soit le 8 juillet 1960, une délégation de soldats mutins que le Président Joseph Kasa-Vubu reçut à la cantine du camp Léopold II, l’actuel Camp Kokolo, signifia clairement à ce dernier que leur problème était que la gestion du portefeuille de la Défense Nationale ne soit pas placé sous l’autorité du Premier Ministre Lumumba.

C’est ainsi que, en guise de parade à cette très inquiétante perspective d’un discrédit personnel, ce dernier s’empressa de décider, au cours d’un Conseil de Ministres convoqué un peu à la sauvette, de l’africanisation des cadres d’une nouvelle Armée nationale qui naissait ainsi dans un total cafouillage des cendres de la Force Publique. Menée sans aucune planification préalable et visant tout simplement à atténuer tant soit peu le mécontentement de la troupe, cette atypique démarche du nouveau Premier Ministre ne l’amena pas moins à révoquer le très professionnel Général belge Emile Janssens, à bombarder le brave civil Victor Lundula, un notable de sa tribu et ancien Bourgmestre de la ville de Jadotville au Katanga, du grade de Général et de la fonction de Commandant en Chef de l’Armée, à désigner le dépositaire de ses secrets personnels Joseph-Désiré Mobutu, un ancien sergent de la Force Publique, comme Chef d’Etat-Major de l’Armée et à confier à un de ses proches, Maurice Mpolo, le portefeuille de la Défense.

Comme il fallait s’y attendre, ce fut une reprise et l’expansion des mutineries à travers tout le pays, en commençant par le Camp Massaert à Elisabethville, l’actuel Camp Vangu à Lubumbashi. Dans la même journée, ce fut la proclamation de l’indépendance du Sud-Kasaï par Albert Kalonji. Deux jours plus tard, c’était Moïse Tshombé qui annonçait une sécession du Katanga ayant eu la particularité d’inaugurer une longue période de chaos généralisé que le nouvel Etat connut de 1960 à 1965.

Lorsque le Général Mobutu prit le pouvoir, le 24 novembre 1965, la déliquescence du secteur de sécurité congolais était tel que la fameuse Sûreté Nationale du pouvoir central à Léopoldville, l’actuelle Kinshasa, n’exerçait aucun contrôle sur les territoires de deux Etats sécessionnistes du Katanga avec sa Gendarmerie Katangaise de 10.000 hommes et du Sud-Kasai avec une armée locale de quelques 3.000hommes. Ce fut pareil dans la Province Orientale et au Kivu où des rebellions d’Antoine Gizenga, Gaston Soumialot et Gbenye Christophe entretenaient respectivement une dizaine de milliers d’hommes.
S’étant exclusivement appuyé sur des compétences nationales, notamment des jeunes universitaires comme Mokolo wa Mpombo, Seti Yale et Nkema Iloo, ainsi que de hauts cadres militaires très expérimentés comme le Colonel Singa Boyenge, le Colonel Tukuzu Gusu Wo et le Lieutenant-Colonel Efomi ; le nouveau Président Mobutu entreprit toute une série d’innovations au sein des services de sécurité et de l’Armée qui, portant essentiellement sur une décolonisation du secteur de sécurité congolais qui devait normalement intervenir en 1960, aboutirent à la création du Centre National de Documentation (CND) et des Forces Armées Zaïroises (FAZ).

En effet, au niveau de la Sécurité d’Etat, il y eut la création, en 1971, d’un Centre National de Documentation articulé en deux départements (intérieur et extérieur) avec comme attributions : - La sécurité du territoire ; - Les renseignements politiques, économiques et socioculturels liés à la sureté nationale ; - L’identification des citoyens ; - La police des frontières et des étrangers; - L’immigration et l’émigration ; - La lutte contre la criminalité et la liaison avec l’Interpol.

En 1976, ce fut une création du Centre National d’Intelligence (CNI) dont l’innovation était qu’il fusionnait les deux départements intérieur et extérieur du défunt CND. En 1979, fut créé le Conseil National de Sécurité (CNS) directement rattaché à la Présidence de la République et dont le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité était le Secrétaire Général. Le CNS était constitué du : Président de la République, du Premier Commissaire d’Etat (Premier Ministre), Commissaire d’Etat (Ministre) des Affaires étrangères, Commissaire d’Etat à l’Administration du Territoire (Intérieur), Secrétaire d’Etat à la Défense, du Chef d’Etat Major des FAZ, du Chef d’Etat Major de la Gendarmerie Nationale, de l’Administrateur Général du CND rénové, du Commandements Division Spéciale Présidentielle (D.S.P.), du Chef d’Etat-Major du Service d’Action et de Renseignements Militaires (SARM) et du Président General de la Garde Civile.

Au niveau de l’Armée, le nouveau pouvoir de Léopoldville entreprit un excellent processus DDR qui permit à certains anciens gendarmes katangais et éléments d’anciennes factions rebelles d’intégrer l’Armée Nationale Congolaise.

Il y eut aussi une réorganisation du dispositif général de défense qui aboutit à l’implantation de sept Groupements militaires, disposant chacun de trois bataillons d’infanterie, d’un bataillon de gendarmerie et d’une unité logistique, respectivement dans la Ville de Kinshasa, au Katanga, dans la Province Orientale, au Kasai-Occidental, dans le Kivu, à l’Equateur et dans le Bas-Congo ; ainsi que la création de la Division des Troupes Aéroportées Renforcées et de Choc (DITRAC).

En 1975, il fut opéré une restructuration des FAZ portant sur la dissolution de la DITRAC, la création de la Division Kamanyola, d’un régiment blindé et d’un bataillon d’infanterie mécanisée, ainsi que de trois nouvelles unités qui s’ajoutaient aux quatorze bataillons d’infanterie qui existaient déjà. En 1979, les sept groupements militaires furent dissouts au profit d’une implantation de trois Régions Militaires contrôlant respectivement les secteurs de défense Est (Province Orientale et Kivu), Ouest (Equateur, Kinshasa et Bas-Zaire) et Sud (Katanga et les deux Kasais).

A partir de 1980, il fut crée toute une série de corps militaires aux structures et missions vairées comme la Division Spéciale Présidentielle (DSP), la 31ème Brigade Parachutiste, la 21ème Brigade Léopards, la 41ème Brigade Commando de Choc, la 1ère Brigade Blindée et la 13ème Brigade d’Infanterie. Il nous parait important de relever ici que, contrairement à ce qui se passe aujourd’hui avec des brigades entières surgissant de nulle part à la faveur des « brassages » et « mixages » opérés sans aucune base conceptuelle, aucune de toutes ces unités, ci-dessus mentionnées, ne fut constituée en un seul coup. La DSP avait d’abord commencé comme une simple compagnie de sécurité présidentielle avant de devenir par la suite la Brigade Spéciale Présidentielle (BSP). Il en est de même de la 31ème Brigade Parachutiste qui s’était développée à partir du 311ème Bataillon Parachutiste, nous avons cité le fameux « Bataillon Héros » de Kolwezi.

A la lumière de tout ce qui précède, nous voyons que la très logue période de paix et stabilité que le Congo-Zaïre connut de 1965 à 1997, ne procédait pas du tout d’une génération spontanée. Contrairement à l’actuelle manie de la médiocratie pseudo-kabiliste de tout attendre des Nations Unies, de l’Union Européenne et des ONG’s internationales, tous ces très complexes processus de restructuration de la défense nationale entrepris pendant la Deuxième République étaient menés dans le cadre du fonctionnement normal du Gouvernement qui se basait exclusivement sur des compétences nationales en la matière, soient les meilleures de l’Afrique subsaharienne.

De nos jours, il n’y a pas lieu de s’attendre à des performances similaires dès lors que, le pouvoir pseudo-kabiliste a établi toute une culture de médiocratie voulant qu’un modeste infirmier de niveau A3 ou un simple officier de police judicaire n’ayant jamais commandé même une petite section de 10 hommes pouvait être bombardé du grade de Général et se voir confier le Haut-Commandement de l’Armée nationale. Pis encore, le management de la paix et sécurité étant le domaine qui intéresse le plus des bailleurs de fonds internationaux; tous les défenseurs des droits de l’homme et des travailleurs dans l’humanitaires ont vite entrepris de s’autoproclamer des expert des questions de défense et sécurité. Et ce sont eux qui occupent les premières loges de ces ONG’s internationaux d’où ils en interdisent avec beaucoup d’assiduité l’accès aux véritables spécialistes du domaine.

C’est ce qui fait que, faute de projets d’intervention crédibles, des fonds mobilisés par la communauté internationale sont quasi exclusivement dépensés en termes de gros salaires et frais de missions de nos braves « experts » pour des résultats quasi nuls. Le cas de la Police Nationale Congolaise nous offre une belle illustration de cet immense gâchis.

En effet, c’est depuis bientôt dix ans que fonctionne un Comité de Réforme de la Police Nationale qui, en dépit du fait qu’il jouit d’un colossal budget annuel de plusieurs millions de dollars, n’est pas capable de fournir à l’Etat congolais mieux que des policiers prêts à tirer à balles réelles à la moindre gesticulation des manifestants. Il en fut de même de la très budgétivore CONADER qui ne pouvait pas faire mieux que de mettre à la disposition des FARDC des unités « brassées » ou « mixées », soit la pire des choses qui puisse arriver à une armée nationale aspirant à devenir républicaine et dissuasive.

Bien avant ces turpitudes de la CONADER, dès la mise en place du Gouvernement 1+4, en 2003 , un très folklorique Ministre de la Défense improvise un voyage en Belgique où il signe avec des autorités belges des accords de coopération militaire sans penser à la nécessité d’élaborer une politique de défense sensée guider l’ensemble de l’action sécuritaire du Gouvernement. Et, il ne le fit jamais. En 2006, dans leurs discours de campagne respectifs, chacun de deux candidats aux présidentielles, Joseph Kabila et Jean Pierre Bemba, se prévalait des capacités de mettre définitivement fin à l’insécurité à l’Est du pays sans pourtant dire comment ils comptaient y procéder. A leur entrée en fonction, les cabinets Gizenga et Muzito brandirent les mêmes agendas de pacification de la partie orientale du pays sans pour autant disposer d’une simple stratégie de sécurité nationale. Nous saluons ici l’honnêteté intellectuelle de Mr Matata Ponyo qui ne s’hasarde pas beaucoup sur ce terrain, certainement conscient de ses limites en la matière.

Maintenant qu’il est question d’une absolue nécessité d’implémentation d’une alternance au sommet de l’Etat, force est de constater que les débats semblent malheureusement se focaliser, comme de coutume, sur des têtes des individus au lieu de porter sur des projets de société.
A notre humble avis, fonctionnaires, politiques, acteurs de la société civile et autres élites congolaises ne devraient pas perdre de vue que, devenu une discipline scientifique qui s’enseigne à l’université et dans de hautes études de défense et stratégies, le management de la défense et sécurité procède d’un ensemble de principes et schèmes organisationnels qui doivent impérativement fonder la gouvernance sécuritaire de tout Etat qui aspire à certains résultats.

Nous ne sommes plus à l’époque de la Force Publique de l’administrateur colonial Camille Coquilath ou de l’ANC du Premier Ministre Lumumba où tout pouvait être laissé à l’improvisation et à l’amateurisme avec toutes les conséquences très fâcheuses que le pays a connues de 1960 à 1965.
De toutes les façons, il n’y a pas lieu de s’attendre à des miracles de la part d’un Gouvernement qui entreprendrait de gérer un processus de consolidation post-conflit de la paix sans disposer préalablement d’une stratégie de sécurité nationale, d’une politique nationale de défense et d’un ensemble de dispositions légales et réglementaires qu’exige une mission aussi complexe qu’un accomplissement cohérent d’une réforme du secteur de sécurité. Ce sont-là des indications précises que les électeurs congolais devraient rechercher dans des projets de société de différents candidats aux présidentielles.

A la veille du Dialogue inter Congolais de Sun City, en tant que patriote, notre modeste personne s’était donnée la peine d’écrire formellement au Ministre Délégué à la Présidence pour lui indiquer certaines observations qui nous amenait à penser que, vue la manière dont elles étaient organisées, il était fort à parier que ces assises du pays de Mandela ne trouvassent pas de réponses indiquées à l’équation sécuritaire congolaise. Et, nous n’avions pas du tout tort dans la mesure ce qu’on y appela abusivement les « mémorandums sur la défense et sécurité » n’étaient qu’une souris que venait d’accoucher une montagne.

En effet, au lieu de plancher sur des approches de définition d’une doctrine militaire, de conception d’une stratégie de sécurité nationale, d’élaboration d’une politique nationale de défense, de conceptualisation du processus DDR, de formation d’une armée républicaine et dissuasive et de réorganisation du dispositif général de défense, ces deux documents assez brouillons mais aux noms très pompeux se limitèrent à effleurer à peine la question de la protection rapprochée des membres du Gouvernement et du Haut-Commandement Militaire de Transition.

Notre modeste personne revient encore à la charge pour souligner que, si d’aventure, les gens continuaient à ne s’intéresser qu’aux seuls noms des individus au lieu d’exiger des prétendants à la Magistrature Suprême des projets de société les mieux adaptés à la carte de vulnérabilité sécuritaire du pays, Joseph Kabila sera beau parti, mais absolument rien n’aura changé pour la simple que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la continuation de l’actuelle incapacité du Gouvernement à réformer le secteur de sécurité aura comme conséquence logique un statu quo sur le front sécuritaire et une absence de toute perspective de stabilité dont le seul mérite sera d’inhiber en permanence un retour des investisseurs crédibles sans lequel la reprise socio-économique, l’amélioration du social et la reconstruction nationale ne seront que de parfaites utopies nationales.

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC/ONG

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FONDEMENTS BIBLIQUES,HISTORIQUES ET SOCIOPOLITIQUES DU CONCEPT « CONGO –ZAIRE » (Chronique de la NPDAC)

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Autant le terme « Congo » véhicule une très bénéfique aura politique liée au fait historique assez occulté que le Royaume Congo était à son apogée l’un des Etats les plus intellectuellement accomplis, politiquement structurés et socio-économiquement développés du monde, autant celui de « Zaïre » étymologiquement associé au fleuve qui arrosait le jardin d’Eden charrie naturellement des vibrations positives d’essence biblique qui ont fait la grandeur du Zaïre de Mobutu : le pays de Simon Kimbangu dont le très charismatique leader zaïrois était un des adeptes oints, et qui feront à la fois la renaissance de l’Afrique et le salut de l’ensemble de la civilisation judéo-chrétienne actuellement en déperdition.

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A son accession à la souveraineté nationale et internationale, le 30 juin 1960, l’ancienne colonie du Congo-Belge s’appelait tout simplement la République du Congo. Trois ans plus, la Constitution Luluabourg lui conféra la dénomination de la République Démocratique du Congo avant que la Deuxième République du nouveau Président Mobutu ne le ramène provisoirement à l’ancienne appellation de la République du Congo qu’elle finit par faire substituer, en 1971, par celle de la République du Zaïre que les tombeurs de Mobutu abolirent, en 1997, pour revenir à celle de la République Démocratique du Congo, en sigle RDC, en vigueur jusqu’à ce jour.

Cependant, force est de constater que, un peu partout à travers le monde, les habitants de la RDC continuent à se faire appeler « Zaïrois ». Dans le même ordre d’idées, certains nostalgiques de la grandeur du Zaïre de Mobutu s’emploient à couper la poire en deux optant pour le terme « Congo-Zaïre » à la dénomination officielle du pays. En ce qui concerne notre modeste personne, nous préférons celui du « Congo-Zaïre » par rapport à celle de la « RDC » que nous n’utilisons jamais pour des raisons dépassant certaines considérations politiques sur lesquelles nous allons nous appesantir aujourd’hui.

Dans le cadre de sa chronique habituelle, la NPDAC/ONG s’emploie ici à démontrer sur bases des faits bibliques et historiques que le terme apparemment banal de « Congo-Zaïre » ne véhicule pas moins une double aura spirituelle et sociopolitique résultant du fait que le Royaume Kongo était autrefois l’une des entités étatiques les plus intellectuellement accomplies, politiquement structurées et socio-économiquement développées du monde.

En effet, nous ne dirons jamais assez que les mots véhicules des charges vibratoires comme nous le démontrent les quelques cas d’illustrations qui suivent. Nous étions encore à l’école primaire, c’était en 1969, et nous avions un camarade de quartier et condisciple de l’école qui s’appelait « Bowawaka », ce qui signifie dans un des dialectes des Ana-mongos : celui qui meurt de façon tout à fait inattendue. C’est exactement ce qui arriva au défunt Samuel, que son âme repose en paix. Parti passer les grandes vacances dans son village, il perdit la vie lors d’une partie de chasse où son oncle paternel, qu’il accompagnait, ouvrit le feu sur lui, s’étant estimé par mégarde être en présence d’un gibier.

Dans un de nos articles, faisant une restitution de ce qu’on appela la Guerre de Six Jours, nous relevions que, parmi les trois compagnies du 311ème Bataillon Parachutiste, c’était celui du Capitaine Mossala, l’actuel Général, qui fut désignée pour sauter en premier lieu sur le véritable enfer qu’était devenue la ville de Kolwezi occupée par des rebelles et que l’identité complète de l’intéressé était : « Mossala Modja Ndongo », ce qui signifie quelque part : « le travail devient infernal ». Dans un autre de nos récentes publications, parlant de la genèse de l’équipe nationale de football du Congo-Zaïre, nous avions eu à relever en substance ces deux faits d’apparence banale mais pleins de signification qu’autant cette dernière était contre-performante lorsqu’elle s’appelait les « Simbas » (Lions), autant elle devint très brillante sous la dénomination des Léopards, et que tous ses buteurs décisifs des moments critiques avaient comme prénom « Pierre » (Pierre Kalala, Pierre Mungamuni, Pierre Kidumu et Pierre Ndaye).

En guise d’explications respectives à ces deux phénomènes, nous soulignions qu’autant l’animal lion est tellement paresseux qu’il préfère dormir et laisser sa femelle s’occuper de la chasse, autant le léopard est plutôt alerte et très bon chasseur ; et que les joueurs, dont les noms ci-dessus mentionnés, n’étaient pas moins des « pierres » sur lesquelles le Président Mobutu devait rebâtir le football congolais après son humiliation par les Black Stars du Ghana en 1966.

Dans le même ordre d’idées, nous avons déjà eu à relever que l’ancienne colonie du Congo-Belge a eut curieusement à connaître des crises politiques aiguës et très meurtrières rebellions toutes les deux fois de son histoire, de 1963 à 1965 et 1997 jusqu’à ce jour, qu’elle s’est fait appeler « République Démocratique du Congo ». En outre, la démocratie étant pour nos jeunes Etats africains plutôt un idéal à atteindre ; il est à se demander quelle rationalité et crédibilité il y a pour notre pays, qui peine encore à démocratiser ses institutions, de s’autoproclamer déjà démocratique. Pis encore, ces deux concepts erronés de « République Démocratique » et du « pouvoir du peuple par le peuple » (CCP), que nous amena autrefois l’AFDL, découlent tout simplement du vocabulaire politique soviétique. Or, nous savons tous que les gouvernances de Staline, Brejnev et autres n’étaient pas moins les plus antidémocratiques de l’histoire politique moderne. C’est exactement ce que nous offre aujourd’hui le pouvoir pseudo-kabiliste.

S’agissant maintenant du terme « Zaïre » que les gens tendent à considérer abusivement comme une invention politicienne de Mobutu, nous nous employons à démontrer par des passages bibliques, dans les lignes qui suivent, que ce mot tire étymologiquement ses racines plutôt des Saintes Ecritures dont il tient de très fortes vibrations positives.

Donc, ce n’était pas un fait du hasard que, en dépit de ses notoires défaillances socioéconomiques, le Zaïre de Mobutu était très respecté dans le concert des nations à travers le monde alors que son peuple jouissait d’une dignité internationale qui n’était pas à démontrer.

En effet, en nous penchant sur le Livre de la Genèse de la Sainte Bible, il y est rapporté que, nous citons : « L’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du coté de l’Est, et il y mit l’homme qu’il avait façonné (Genèse 2, verset 8)… Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le jardin et de là ; il se divisa en quatre branches. Le nom du premier est Pishon : il entoure le pays des Havilas où se trouve l’or. L’or de ce pays est pur et on y trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx. (Genèse 2, versets 10 à 12).

En peu de mots, nous dirions ici que l’allusion faite par ces versets bibliques au territoire correspondant à notre pays se passe de tout commentaire pour la simple raison que, aussi bien au Moyen-Orient (Babylone) qu’au Proche-Orient (Palestine) et en Afrique (Egypte), le Congo-Zaïre est le seul territoire qui cumule ces trois particularités que sont : 1) Etre traversé par un fleuve (Nzadi) que le navigateur portugais Diego Cao dénomma « Zaïre » ; 2) Lequel est géographiquement articulé en quatre embranchements constitués de ses trois principaux affluents que sont le Kasaï, l’Ubangui et la Lomami, ainsi que de son cours supérieur appelé Lualaba (Et non pas l’Aruwimi comme nous avions eu à le mentionner par mégarde dans l’une de nos précédentes publications) ; 3) Dont le sol renferme la pierre d’onyx (minéralogiquement proche du coltan qui n’était pas encore connu sous cette appellation au moment de la transcription de la présente version de la Bible), en plus des gisements de l’or pur. Ni le Tigre et l’Euphrate en Irak, ni le Jourdain en Israël, ni le Nil en Egypte n’est articulé en quatre embranchements comme c’est le cas pour le fleuve Zaïre.

En revenant de nouveau sur les Saintes Ecritures (Genèse 2, versets 10 à 12), nous pourrions y constater que Pishon (Lualaba), l’un des quatre embranchements du fleuve (Nzadi ou Zaïre) qui traverse le jardin d’Eden (Congo-Zaïre), est adjacent au pays des Havilas (Uvira). Pour ceux qui ne le savent pas, il est à noter que, dans la Province congolaise du Kivu, que baigne le cours supérieur du fleuve Zaïre (Lualaba), se trouve à la fois la ville d’Uvira, ce qui signifie la « terre des Viras » dans l’un des dialectes locaux, et la concession minière de Sominki dont les gisements aurifères sont d’une teneur exceptionnelle. Donc, ce n’est pas du tout un fait du hasard que le Congo-Zaïre soit le seul pays au monde où le petit singe bonobo et l’animal okapi vivent à l’état naturel, et dont le sous-sol renferme le coltan. Ce sont-là de très probants indices résiduels de l’existence autrefois sur son sol du Paradis Terrestre

A la lumière de tout ce qui précède, nous voyons qu’autant le terme « Congo » véhicule une très bénéfique aura politique liée au fait historique assez occulté que le Royaume Congo était à son apogée l’un des Etats les plus intellectuellement accomplis, politiquement structurés et socio-économiquement développés du monde, autant celui de « Zaïre » étymologiquement associé au fleuve qui arrosait le jardin d’Eden charrie naturellement des vibrations positives d’essence biblique qui ont fait la grandeur du Zaïre de Mobutu : le pays de Simon Kimbangu dont le très charismatique leader zaïrois était un des adeptes oints, et qui feront à la fois la renaissance de l’Afrique et le salut de l’ensemble de la civilisation judéo-chrétienne actuellement en déperdition.

Ainsi dit, notre modeste personne s’estime ne pas avoir besoin de souligner ici que les élites politiques congolaises ont le double devoir spirituel et patriotique de corriger cette fatidique erreur ayant consisté à abolir la très sacrée dénomination officielle du pays « Zaïre » pour la remplacer par celle de la « RDC » avec toutes ses conséquences très fâcheuses qui se manifestent, depuis 1997 jusqu’à ce jour, en termes d’odieuses tueries de ses populations, d’exploitations de ses ressources naturelles par des prédateurs étrangers, de persécutions massives de ses ressortissants dans des pays voisins etc.

C’est ainsi que nous disons ici : halte à la démocratie des billets de banque, du populisme et du tribalisme. Pratiquons une démocratie du débat d’idées. Ouvrons ce débat très crucial sur la dénomination officielle de notre pays. Le salut de notre peuple et la renaissance de notre nation en dépendent foncièrement.

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC/ONG

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LE CONGO-ZAIRE ABRITAIT DEJA EN 1973 UN CENTRE NUCLEAIRE INSTALLE PAR DES SAVANTS NATIONAUX (Chronique de la NPDAC).

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Dans le cadre de sa chronique destinée à la sensabilisation aussi bien des fils et filles du Congo-Zaire que des Afro-congolais de l’Afrique et de l’Amérique, ainsi que d’autres citoyens du monde sur cette réalité que le pays de Simon Kimbangu ne mérite pas son actuel statut de la risée de l’Afrique auquel le contraint la médiocratie pseudo-kabiliste, notre modeste personne a opté de solliciter ici votre aimable attention sur ce haut fait scienntifique que le Congo de l’Afrique disposait déjà au début des années 70, d’un centre de recherches nucléaires qui faisait de lui la seule nation du continent, à part l’Afrique du Sud de l’Aparthied, à abriter ainsi un réacteur nucléaire qui, soit dit en passant, était installé et geré avec beaucoup de dexérité par des savants nationaux. D’ailleurs, les performances du Centre TRICO furent telles que l’Organisation de l’Unité Aafricaine décida de l’ériger au statut d’un Centre Regional de l’Energie Atomique que dirigeait avec brio par un fils du pays, ancien diplomé de l’Université Lovanium et physicien de rénommé international, nous avons cité le Prof. Felix Malu wa Kalenga, décédé en 2011 dans un triste dénuement et une totale indifférence du pouvoir pseudo-kabiliste.

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Le fait que le Congo-Zaïre soit aujourd’hui l’une de nations du monde comptant un grand nombre d’érudits dans plusieurs domaines de la science et des arts n’est pas un fait du hasard. L’histoire de l’enseignement universitaire et recherche scientifique du pays du physicien atomiste Malu, du philosophe et essayiste Mudimbe, du génie du droit canonique Monsengwo, de l’immunologue Lurhuma et du musicologue Ray Lema nous renseigne que, déjà en 1926, il y fut crée, sous les auspices de l’Université Catholique de Louvain, un institut d’enseignement médical supérieur dénommé Fondation Médicale de l'Université de Louvain au Congo, dont la mission était de former des infirmiers congolais et de mener des recherches en médecine tropicale. Six ans plus tard, toujours sous l’égide de l’Université Catholique de Louvain, fut implanté, dans la localité de Kisantu, dans l’actuelle Province de Bas-Congo, le Centre Agronomique de l'Université de Louvain au Congo chargé de la formation des agronomes congolais. L’implantation de ces deux extensions universitaires belges, une première en Afrique subsaharienne, constitua les prémisses de la création, en 1954, de l’Université Lovanium, l’actuelle Université de Kinshasa. Comme quoi, la colonisation belge ne nous avait pas apporté seulement la chicotte.

Cependant, ce qui pourrait échapper au commun des mortels est que, en reconnaissance au fait que la victoire des Alliés lors de la Deuxième Guerre Mondiale avait fondamentalement résulté du largage de deux bombes atomiques que les Etats Unis fabriquèrent sur base de l’uranium extrait des mines de Shinkolobwe, situées vers la source du fleuve Zaire dans l’actuelle Province du Katanga, la Faculté Polytechnique de l’Université Lovanium se fit gratifier, dès sa création, par l’Administration américaine et la Fondation Rockfeller, d’un centre nucléiaire dénommé TRICO (la pile nucléaire TRIGA installée au Congo).

Dans le cadre de sa chronique destinée à la sensabilisation aussi bien des fils et filles du Congo-Zaire que des Afro-congolais de l’Afrique et de l’Amérique, ainsi que d’autres citoyens du monde sur cette réalité que le pays de Simon Kimbangu ne mérite pas son actuel statut de la risée de l’Afrique auquel le contraint la médiocratie pseudo-kabiliste, notre modeste personne a opté de solliciter ici votre aimable attention sur ce haut fait scienntifique que le Congo de l’Afrique disposait déjà au début des années 70, d’un centre de recherches nucléaires qui faisait de lui la seule nation du continent, à part l’Afrique du Sud de l’Aparthied, à abriter ainsi un réacteur nucléaire qui, soit dit en passant, était installé et geré avec beaucoup de dexérité par des savants nationaux.

D’ailleurs, les performances du Centre TRICO furent telles que l’Organisation de l’Unité Aafricaine décida de l’ériger au statut d’un Centre Regional de l’Energie Atomique que dirigeait avec brio par un fils du pays, ancien diplomé de l’Université Lovanium et physicien de rénommé international, nous avons cité le Prof. Felix Malu wa Kalenga, décédé en 2011 dans un triste dénuement et une totale indifférence du pouvoir pseudo-kabiliste.

Il y a lieu de noter en passant que, en plus du fait qu’il siégait au Conseil Scientifique de l’Organisation de l’Unité Africaine, à l’Académie Africaine des Sciences, au Centre International de Physique Théorique de Triste-Miramane (CIPT) et au Comité Consultatif de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, cet enfant chéri du Président Mobutu eut à assumer également les fonctions de Chef des Services d’Etudes à la Présidence de la République et du Commissaire Général à l’Enérgie Atomique de la République du Zaïre. C’est lui qui, en 1970, prit l’initiative qui amena le Gouvernement zaïrois de doter le centre TRICO, entre temps rebaptisée TRIGA suite au changement du nom du pays, d’un autre réacteur plus neuf appelé MARK TRIGA II. Pour la petite histoire, il est à noter que certaines pièces de l’ancien réacteur MARK TRIGA I étaient tout simplement cédées à une université sud-africaine qui n’avait pas les mêmes moyens que la Faculté Polytechnique de l’Université de Kinshasa.

Après avoir personnellement dirigé de très délicats et complexes travaux d’installation du nouveau réacteur Triga Mark II, le Prof. Malu wa Kalenga s’impliqua par la suite dans des recherches sur l’utilisation de l’énergie atomique à de fins de développement au Zaïre et en Afrique qui, n’ayant pas laissé indifférents les responsables du Conseil Scientifique de l’Organisation de l’Unité Africaine, motivèrent la décision de hautes instances de l’organisation panafricaine de créer le Centre Régional d'Etudes Nucléaires de Kinshasa (CREN-K) dont le physicien atomiste zaïrois assumait la direction. A partir de la fin des années 70, le modique budget du CREN-K n’étant plus à mesure de supporter des coûts assez onéreux de ses programmes de recherche ; le Prof. Malu obtint du Maréchal Mobutu, en 1983, que le CREN-K soit transformé en un Commissariat Général en Energie Atomique (CGEA) dépendant directement de la Présidence de la République. C’est à cette occasion que la nouvelle institution reçut également des titres de propriétés d’un certain nombre d’immeubles situés dans le quartier Righini à Kinshasa pour le logement de son personnel et de ses visiteurs.

Des travaux menés ou supervisés par le Prof. Malu dans le cadre du Commissariat Général en Energie Atomique de la République du Zaïre portaient notamment sur des études comparatives des systèmes d'énergies renouvelables dans le contexte développemental du continent africain, des problématiques d'appréciation de la demande d'énergie dans les pays du Tiers-Monde, des questions posées par des interactions entre la science, la technologie et la société et d’autres aspects épistémologiques liés au paradigme de l’évolution de la science dans les contextes des pays en développement. Le CEAG du Prof. Malu promouvait également la recherche atomique appliquée en agriculture, plus précisément des études nucléaires pour la production des semences améliorées. C’est ce qui l’amena par la suite à bénéficier d’une très substantielle attention de l’Agence internationale de l’Energie atomique où il siégea très longtemps.

Selon une noble vision du Prof. Malu wa Kalenga que soutenait sans réserve le Maréchal Mobutu lors de sa création, en 1983, en tant que l’un de deux centres-pilotes (l’autre en Afrique du Sud) qui existaient dans le continent, le Commissariat Général en Energie Atomique de la République du Zaïre n’était pas moins à la fois un instrument de puissance régionale et une très capitale sources des devises dans la mesure où il était appelé à servir de structure régionale de référence, de renforcement des capacités et d’une exportation de l’expertise zaïroise en matière de contrôle de radioactivité des activités minières et industrielles, ainsi que du développement de l’agriculture et du recours aux énergies renouvelables dans les processus de développement de pays africains.

Mais hélas, c’était sans compter avec les soubresauts de la démocratisation qui ébranlèrent le pays, à partir de la Conférence Nationale, en 1990, jusqu’à la chute du régime Mobutu et la venue du pouvoir en place. Comme il fallait s’y attendre, la médiocratie pseudo-kabiliste n’ayant que faire d’un Commissariat Général en Energie Atomique dont elle ne pouvait que naturellement ignorer le bien-fondé, ce qui intéressa le plus les différents successeurs du Prof. Malu à la tête de cette très vitale institution était de boutiquer des programmes de location-vente de ses villas et concessions de Righini à Kinshasa, de détourner aussi bien certaines subsides accordées par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique que des redevances sur le contrôle de la radioactivité des produits de leurs exploitations que des sociétés minières versaient ; et surtout d’envisager les voies et moyens de liquider carrément ce fleuron de la recherche scientifique en Afrique.

Certaines instances de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, des Nations Unies et de l’Union Africaine ne cachent plus leurs vives préoccupations face à ce qu’elles considèrent à juste comme une criminelle spoliation du patrimoine d’un centre nucléaire de portée régionale. De toutes les façons, ayant déjà démontré ses capacités de destruction méchante du patrimoine national en bradant pour d’abjectes raisons politiciennes le pétrole du littoral atlantique et du Lac Albert, ainsi que de très précieuses concessions minières au Katanga au profit des prédateurs internationaux, tout porte à croire que le pouvoir en place liquidera incessamment le Centre Régionale de l’Energie Nucléaire de Kinshasa. Voilà une raison de plus qui milite en faveur d’une inévitable alternance de 2016 dont dépend la réhabilitation nationale et internationale du grand Congo-Zaïre.

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC

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LE CONGO-ZAIRE ETAIT LE SEUL PAYS AFRICAIN A DISPOSER DES DC-10 ET BOEING 737 PILOTES PAR DES ZAIROIS (Chronique de la NPDAC)

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Il est assez pénible pour des patriotes congolais de constater comment aussi bien des nationaux que des frères africains et autres expatriés prennent un vilain plaisir à épiloguer sur l’actuel très meurtrier désordre de l’aviation civile congolaise, donnant ainsi l’impression d’avoir oublié que cette grande nation au cœur de l’Afrique que la médiocratie pseudo-kabiliste a finalement réduite à sa plus simple expression est celle qui a produit des as de l’aviation mondiale que sont les commandants de bord Ilunga, Diasolua, Lusamba, Kabeya, Tshuinza, Njenjimana et autres dignes fils du Congo-Zaïre dont une des particularité tant louée notamment par des fabricants d’avions occidentaux est qu’ils n’ont jamais fait de crash aérien dans leurs carrières, ce qui n’est pas un mince record d’autant plus qu’ils étaient les premiers pilotes noirs, à travers le monde, à avoir osé briguer avec succès les commandes, contre moult préjugés de l’époque sur l’inaptitude congénitale du nègre au pilotage, de ces géants aéronefs triréacteurs, suite à un défi personnel du Président Mobutu.

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Un spot publicitaire autrefois diffusé par un transporteur aérien privé congolais présentait un passager qui, ayant raté son vol après avoir accouru avec sa valise sur le tarmac de l’Aéroport international de N’djili juste au moment ce dernier décollait, maudissait par la suite la ponctualité du pilote qui contrastait avec les traditionnels retards auxquels les voyageurs congolais étaient habitués. Dans la même logique, il est de coutume aujourd’hui, aussi bien pour des fils et filles du pays que des non-nationaux, de prendre plaisir à plaisanter à la fois sur des affres du sous-développement et le désordre total qu’accuse le secteur du transport aérien congolais, ce qui ne fait qu’allonger la liste des facteurs inhibiteurs de la dignité nationale et de perte de la renommée internationale du grand Congo-Zaïre.

Il est assez pénible pour des patriotes congolais de constater comment aussi bien des nationaux que des frères africains et autres expatriés prennent un vilain plaisir à épiloguer sur l’actuel très meurtrier désordre de l’aviation civile congolaise, donnant ainsi l’impression d’avoir oublié que cette grande nation au cœur de l’Afrique que la médiocratie pseudo-kabiliste a finalement réduite à sa plus simple expression est celle qui a produit des as de l’aviation mondiale que sont les commandants de bord Ilunga, Diasolua, Lusamba, Kabeya, Tshuinza, Njenjimana et autres dignes fils du Congo-Zaïre dont une des particularité tant louée notamment par des fabricants d’avions occidentaux est qu’ils n’ont jamais fait de crash aérien dans leurs carrières, ce qui n’est pas un mince record d’autant plus qu’ils étaient les premiers pilotes noirs, à travers le monde, à avoir osé briguer avec succès les commandes, contre moult préjugés de l’époque sur l’inaptitude congénitale du nègre au pilotage, de ces géants aéronefs triréacteurs, suite à un défi personnel du Président Mobutu.

Ainsi dit, votre serviteur saisit l’opportunité de la présente chronique de la NPDAC pour rappeler aussi bien aux filles et fils de la grande nation au leadership mondial et dont le territoire est traversé des fleuves qu’est le grand Congo-Zaïre (Esaie 18, verset 2) qu’à d’autres afro-congolais d’Afrique et d’Amérique, ainsi qu’à tant d’autres citoyens du monde que toutes ces calamités et immenses souffrances qui surviennent depuis bientôt deux décennies au pays de leurs ancêtres, l’ancienne Terre d’Eden de la Sainte Bible (Genèse 2, verset 8 et versets 10 à 12), ne sont que des épreuves passagères destinées à les exorciser des retombées spirituelles négatives de graves erreurs commises par son peuple depuis les viols des épouses de nos « oncles » qu’étaient les colons belges en 1960 à la politique d’exclusion maintenue par les pseudo-kabilistes contre les recommandations du Dialogue inter-Congolais de Sun City en passant par la consécration d’un discours populiste en lieu et place d’un débat démocratique sain lors de la Conférence Nationale Souveraine et la trahison contre le seul politicien du pays formellement béni par l’envoyé de Dieu Simon Kimbangu que fut le Maréchal Mobutu, malgré ses défauts, en pactisant avec des agresseurs rwandais, ougandais et angolais.

C’est ainsi que nous voudrions aujourd’hui plancher sur le fait que le Congo- Zaïre était autrefois la seule nation africaine à disposer d’une compagnie aérienne nationale dont la flotte comprenait des avions DC-10 et Boeing 737, soit une génération d’aéronefs dont des sociétés européennes comme la SABENA belge et l’IBERIA espagnole ne pouvaient à l’époque se permettre l’acquisition.

En effet, à l’avènement de la Deuxième République, la très modeste flotte de la compagnie aérienne nationale Air Congo n’était essentiellement constituée que de quelques appareils DC-3 et DC-4, ainsi que d’une caravelle 116. C’est suite à une implication personnelle du Président Mobutu que le Gouvernement zaïrois entreprit de faire doter Air Zaïre notamment des appareils de dernière génération de l’époque qu’étaient les Boeing 737, les DC-8 et les DC-10. Il est à noter que la compagnie aérienne nationale zaïroise procéda à toutes ces très onéreuses acquisitions sur base d’une ligne de crédit d’une banque privée américaine garantie par le seul Gouvernement zaïrois et totalement remboursée sans aucune implication d’un gouvernement étranger ou d’une institution bancaire internationale. Et, ce n’était pas tout.

Dans la foulée de cette modernisation de la flotte d’Air Zaïre, nantie d’une vision de grandeur que mérite le Congo-Zaïre, le même Mobutu dont les détracteurs s’emploieront par la suite à ne présenter que sous la seule étiquette péjorative de « Dictateur zaïrois » fut celui qui se bâtit personnellement, becs et ongles, contre des avis de plusieurs experts en aéronautique occidentaux tendant à accréditer cette contre-vérité que l’homme noir était congénitalement réfractaire à l’exercice de la profession de pilote de lignes. C’est ainsi qu’un groupe de jeunes aviateurs zairois dont Ildefonse Ilunga, Simon Diasolua, Edouard Lusamba, Jean-Marie Tshuinza, Emile Kabeya, Njenjimana et Jean de Dieu Ndagano eurent à fréquenter de meilleures écoles de pilotage américaines et européennes avant de revenir au pays pour assumer, sans aucun complexe et plutôt avec beaucoup de brio, les commandes des Boeing 737, DC-8, DC-10.

Il est rapporté qu’une de faiblesses du Maréchal Mobutu consistait à prendre du plaisir à émerveiller ses hôtes de marques qui embarquaient dans l’avion présidentiel en leur signifiant que le personnel naviguant de l’appareil, allant du Commandant de bord jusqu’au dernier des hôtesses, était exclusivement constitué de fils et filles du pays.

Et, c’était chaque fois un motif de grande fierté nationale et de dignité internationale que de voir débarquer sur des tarmacs européens, américains ou asiatiques, d’un superbe avion de dernière génération bien décoré aux couleurs nationales de la République du Zaïre, un équipage exclusivement zaïrois. Ce fut notamment le cas lorsque, en 1974, le DC-10 d’Air Zaïre fit le tour de certains aéroports des Etats Unis et de l’Amérique du Sud pour y embarquer aussi bien les boxeurs Muhammad Ali et Georges Foreman que tant d’autres sommités afro-américaines du sport, de la musique et des affaires qui devaient venir assister au « Combat du siècle Ali-Foreman » à Kinshasa et au carnaval international de la musique afro-cubaine, nous voudrions dire afro-congolaise, qui émailla l’événement.

C’était l’époque où certains Afro-congolais du Rwanda, du Cameroun, de la Cote d’Ivoire etc. préféraient s’habiller en abacost et se faire passer à travers le monde pour des Zaïrois, tellement qu’il faisait grand et digne d’être ressortissant du pays de Mobutu.

Cependant, il ne faudrait pas perdre de vue que ce projet très onéreux d’acquisition de ces aéronefs de dernière génération d’Air Zaïre faisait partie d’une vaste dynamique de reprise socio-économique que le pays connut dans la décennie qui suivit l’arrivée au pouvoir du Président Mobutu avec d’autres grandioses réalisations comme la Cité de l’OUA, la Gécamines, la Foire Internationale de Kinshasa, l’Aménagement hydroélectrique d’Inga (il n’existe pas un barrage d’Inga, il est plutôt aménagé plusieurs ouvrages hydro-électriques sur les gorges de Sikila et Kokolo près de la cité d’Inga), la ligne à haute tension Inga-Shaba, la Cité de la N’Sele, le concentrateur des minerais de la Gécamines de Kamoto, le réacteur nucléaire TRIGA, la compagnie maritime nationale CMZ, la Cité Salongo, la Cité Maman Mobutu, le Camp Badiadingi, les aéroports internationaux de Kisangani, Goma et Gbadolite, la Sidérurgie de Maluku, le Zaïre-Monnaie plus forte que le dollar américain pour ne citer que celles-ci..

En effet, contrairement aux récentes affirmations de la journaliste mythomane belge Colette Braeckman tendant à insinuer que c’est sous le règne de Joseph Kabila que le pays s’est le plus développé depuis l’indépendance, c’est plutôt entre 1965 et 1975 que le Congo-Zaïre a connu sa période la plus socio-économiquement faste depuis le départ du colonisateur. Et, contrairement à certaines thèses pseudo-kabilistes actuelles tendant à soutenir qu’il siérait d’accorder encore à Joseph Kabila un autre mandat pour lui permette de développer finalement le pays, il est à noter que Mobutu n’avait pas attendu de totaliser plus de quinze ans au pouvoir pour commencer à entreprendre toutes ces réalisations ci-dessus mentionnées.

Bien au contraire, c’est à partir de sa deuxième décennie au pouvoir qu’il commença à multiplier des erreurs comme la zaïrianisation, la laïcisation de l’enseignement catholique, la création du MPR-Parti Etat etc. Comme quoi, le seul fait de s’éterniser au pouvoir corrompt.

Il est à noter que toutes ces grandes œuvres de la Deuxième République ne procédèrent pas du tout d’une génération spontanée. C’était plutôt le résultat d’un retour massif des investissements étrangers dans le pays, lequel était à son tour une conséquence logique d’un avènement de la paix et stabilité qui n’aurait pas été possible sans une préalable implémentation d’un processus de consolidation de paix qui, ayant été mené sur fond d’une réconciliation nationale sincère et d’un accomplissement cohérent de la réforme du secteur de sécurité, avait abouti à la fois à un démantèlement irréversible des milices sécessionnistes du Katanga et du Sud-Kasaï, ainsi que des factions rebelles de la Province Orientale et du Kivu au profit de l’émergence d’une Armée nationale réellement républicaine et dissuasive. C’est bien-là la recette-miracle qui permit au Général Mobutu de mettre fin à la « congolisation » et d’offrir par la suite a ses fils et filles plus de trente-deux ans de paix, de fierté nationale et dignité internationale. Ce sont-là des données capitales que les prochains candidats à l’élection présidentielle devraient intégrer dans leurs projets de société.

En revenant à nos moutons, nous constaterons que la situation politico-sécuritaire du pays n’est pas très différente de ce qu’elle fut à la veille du Coup d’Etat militaire du Général Mobutu du 24 novembre 1965. Ainsi dit, à notre humble avis, les mêmes causes ayant la propriété de produire les mêmes effets, nous pensons que la seule façon de permettre à notre pays, plus particulièrement dans sa partie orientale où des compatriotes pauvres ne cessent d’éprouver d’horribles meurtrissures dans leurs âmes et chaires, de renouer avec la paix et une vie d’êtres humains est de faire en sorte que le prochain Chef de l’Etat dispose des aptitudes avérées à régir une véritable réconciliation nationale qui n’a pas eu lieu au Dialogue inter Congolais et à diligenter une réforme du secteur de sécurité qui tarde à intervenir depuis les Accords de Lusaka de 1999.

Pour ce faire, il ne suffit pas seulement que ce dernier soit très populaire auprès de la population, qu’il ait beaucoup d’argent, qu’il soit très proche de certaines capitales occidentales ou tout simplement qu’il sache bien charmer son auditoire par son éloquence. Le prochain Commandant Suprême du Congo-Zaire doit plutôt disposer, en plus d’un fort sens de leadership politique, de solides aptitudes au management de la paix, défense et sécurité comme ce fut le cas avec le Général Mobutu en 1965. Si non, Joseph Kabila aura beau quitté le fauteuil présidentiel, ce sera toujours la continuité de l’insécurité à l’Est du pays avec des groupes armés violant et tuant en toute impunité des citoyens congolais sur le propre sol de leurs ancêtres, et surtout une absence de toute perspective d’amélioration du social et d’amorce d’une véritable reconstruction nationale pour la simple raison que des investisseurs crédibles continueront à s’abstenir d’apporter leur argent dans un environnement qui n’offre aucune lueur d’espoir d’un retour de la stabilité.

Donc, ne votons pas prochainement des noms d’individus, des tribus ou des provinces d’origine. Votons plutôt des programmes politiques susceptibles de contribuer à la restauration de la paix et stabilité dans le pays. De nos votes dépendront aussi bien notre sécurité et bien-être que la restauration du grand Congo-Zaïre.

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC

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L’EST DU CONGO-ZAIRE ETAIT UNE DES DESTINATIONS TOURISTIQUES LES PLUS PRISEES DE LA PLANETE (Chronique de la NPDAC).

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Une grande partie du plus précieux des parcs nationaux congolais qu’est le Parc de Virunga est actuellement sous contrôle exclusif des rebelles Hutus rwandais qui y coupent des arbres, y brulent du bois pour fabriquer du charbon à commercialiser et y pratiquent la chasse sur des populations des gorilles de montagne qui, fuyant toutes ces agressions armées et autres traumatismes, ont traversé les frontières pour se refugier respectivement dans le Parc national rwandais des Volcans et le Parc national ougandais de Mgahinga où ils attirent quotidiennement de nombreux touristes occidentaux dont chacun se doit de débourser la bagatelle de 450 dollars pour les approcher. Or,l’industrie touristique congolaise est capable, comme autrefois pendant le régime Mobutu, de permettre à l’Etat congolais de majorer très substantiellement son actuel modique budget annuel de quelques six milliards de dollars qui n’a aucune commune mesure avec celui de l’Angola voisin qui, tout en ayant pas les mêmes immenses potentialités que le Congo-Zaïre, n’avoisine pas moins la soixantaine de milliards dollars.

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Intervenant lors des travaux du sommet mondial sur le réchauffement climatique de Rio de Janeiro au Brésil, un membre de la délégation congolaise s’illustra négativement en affirmant en substance que la forêt congolaise était la plus grande du monde, ce qui fit se regarder des gens du domaine présents dans la salle qui savaient que c’était plutôt la forêt de l’Amazonie au pays du Roi Pelé qui détenait ce record, celle du bassin du fleuve Zaïre ne venant qu’en deuxième position. Notre expert pseudo-kabiliste aux connaissances approximatives voulait plutôt dire que son pays abritait la plus grande réserve forestière du monde, en l’occurrence le Parc national de Salonga, dans la Province de l’Equateur, patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le Congo-Zaïre n’est pas seulement un scandale géologique. C’est aussi ce scandale touristique qui fut longtemps l’une des destinations les plus privilégiées du tourisme mondial jusqu’à ce que, du fait l’incapacité notoire du pouvoir en place à sauvegarder l’intégrité du territoire national, il soit devenu aujourd’hui le sanctuaire par excellence de tous les groupes rebelles de la Sous-région des Grands Lacs.

Les débuts de l’implantation de l’industrie touristique congolaise remonte, en avril 1925, avec la création du Parc Albert, l’actuel Parc de Virunga, le plus ancien du continent, par le naturaliste américain Carl Akeley à l’époque très émerveillé par la richesse de la biodiversité locale. L’Institut Zaïrois pour la Conservation de la Nature (IZCN) entretenait autrefois 8 parcs nationaux, 25 réserves forestières et 38 domaines de chasse, soit un espace couvrant le dixième du sous continent zaïrois où affluaient annuellement des centaines de milliers de touristes venant de partout à travers le monde pour y admirer une faune et une flore dont la grande majorité des espèces ne se trouve nulle part ailleurs sur la terre des hommes.

En effet, l’ancienne Terre d’Eden de la Bible abrite la plus grande richesse en biodiversité de la planète qui fait qu’elle soit, en plus d’un paradis pour touristes, un très merveilleux laboratoire scientifique unique au monde par son genre, par ailleurs très fréquenté par des primatologues, volcanologues, botanistes, pharmaciens, zoologistes et des chercheurs de tant d’autres domaines des sciences naturelles venant de partout à travers le monde. Qu’il nous soit permis ici une petite digression pour relever que le village d’origine de votre serviteur est riverain à la fois de la réserve des Bonobos de Kokolopori, la seule qui existe sur la planète, et de la réserve scientifique de Luo que dirige avec brio le chercheur en biodiversité Albert Lotana Lokasola, un frère cadet et élu national du territoire de Djolu.

C’est ainsi que notre modeste personne s’estime en droit de penser qu’elle est d’une ascendance parentale qui prend ses racines à l’épicentre de la Terre d’Eden. Toutes nos excuses pour cette dérive à la fois personnaliste et spirituelle.

En revenant à l’actuelle totale déliquescence d’une industrie touristique congolaise qui faisait autrefois la fierté du Congo de l’Afrique, nous ne pourrions nous empêcher de relever cette très triste réalité que la plupart de très merveilleux sites touristiques congolais, à l’image de l’habitat des familles de gorilles de montagne du Parc National de Virunga, qui n’étaient autrefois accessible qu’aux touristes capables d’y dépenser des milliers de dollars au profit de l’industrie touristique nationale, sont plutôt devenus aujourd’hui des domaines de chasse des membres des groupes armés étrangers qui vont jusqu’à en interdire l’accès aux forces gouvernementales.

Pis encore, au même moment qu’elle se fait complice du détournement du pétrole congolais du littoral atlantique et du Lac Albert par des pays voisins, vocation de destruction méchante du patrimoine national du Congo-Zaïre obligeant, la médiocratie pseudo-kabiliste ne trouve pas mieux que de s’empresser d’octroyer à de compagnies occidentales des permis d’exploitation les habilitant à mener des prospections sur une superficie de plus de 80% du Parc de Virunga, c’est-à-dire à y ajouter d’autres actes d’agressions humaines de la faune et flore à ceux jusqu’alors perpétrés par les FDLR et autres groupes armés.

En effet, une grande partie du plus précieux des parcs nationaux congolais qu’est le Parc de Virunga est actuellement sous contrôle exclusif des rebelles Hutus rwandais qui y coupent des arbres, y brulent du bois pour fabriquer du charbon à commercialiser et y pratiquent la chasse sur des populations des gorilles de montagne qui, fuyant toutes ces agressions armées et autres traumatismes, ont traversé les frontières pour se refugier respectivement dans le Parc national rwandais des Volcans et le Parc national ougandais de Mgahinga où ils attirent quotidiennement de nombreux touristes occidentaux dont chacun se doit de débourser la bagatelle de 450 dollars pour les approcher.

Or, avec ses 8 parcs nationaux aux faunes, flores et paysages de rêve, dont cinq sont classés comme des patrimoines mondiaux par l’UNESCO, 25 réserves forestières dont la réserve des Okapis d’Epulu, la réserve des primates de Kisimba-Iboko, la réserve des gorilles de Tayna, la réserve des Bonobos de Kokolopori et la réserve scientifique de Luo, l’industrie touristique congolaise est capable, comme autrefois pendant le régime Mobutu, de permettre à l’Etat congolais de majorer très substantiellement son actuel modique budget annuel de quelques six milliards de dollars qui n’a aucune commune mesure avec celui de l’Angola voisin qui, tout en ayant pas les mêmes immenses potentialités que le Congo-Zaïre, n’avoisine pas moins la soixantaine de milliards dollars.

Une fois de plus, c’est ici pour nous l’occasion de revenir sur la triple conditionnalité entre le retour de la paix et stabilité, l’afflux des investissements et capitaux frais aux pays et une reprise socio-économique conduisant à la reconstruction national qui constitue la quintessence de la question congolaise laquelle aussi bien le Gouvernement 1+4 que les cabinets Gizenga, Muzito et Matata Mpoyo sont tous passés à coté.

Or, c’est exactement le genre d’équations que les pouvoirs en place à Kigali et à Luanda ont réussi à résoudre, c’est exactement ce que le successeur de Joseph Kabila doit réussir à résoudre pour que les Congolaises et Congolais voient enfin le bout du tunnel.

C’est ainsi que nous sommes de ceux qui pensent que, si jamais, en 2016, les électeurs congolais se permettaient de voter pour un candidat qui sera incapable de s’assumer dans un leadership militaro-sécuritaire qu’exige la résolution de la très complexe et épineuse question de la pacification de l’Est du pays et de l’accomplissement d’une réforme du secteur de sécurité congolais dont dépend foncièrement la formation d’une armée nationale républicaine et dissuasive, Joseph kabila et sa médiocratie pseudo-kabiliste seront beau partis, le pays sera toujours considéré comme non-propice aux affaires par des investisseurs. Et, faute de mieux, ces derniers continueront à préférer s’établir au Rwanda, en Ouganda et en Angola. Moralité, ces trois voisins de notre pays se consolideront davantage dans leurs processus de développement alors que le grand Congo-Zaïre, avec toutes ces immenses potentialités du sol et sous-sol, s’enlisera, de plus en plus, dans le sous-développement et la pauvreté.

C’est aux Congolais de sauver le Congo, en 2016, en empêchant à Malu Malu de récidiver les hold-up électoraux de 2006 et 2011 après s’être choisi un bon futur Commandant Suprême au lieu de se contenter de voter la province ou l’ethnie, la fortune personnelle ou une renommée professionnelle d’un candidat totalement novice dans le domaine de la défense et sécurité. La raison simple en est que la très complexe et délicate équation à résoudre par le successeur de Joseph Kabila est fondamentalement militaro-sécuritaire.

Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
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