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MANIFESTE DES FORCES NOUVELLES POUR LA RESTAURATION DU CONGO-ZAIRE

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Au regard de toutes les considérations qui précèdent, nous, membres présents et à venir de l’association politique dénommée « Forces Nouvelles pour la Restauration du Congo-Zaïre », en sigle FNRC, nous nous engageons patriotiquement et solennellement à soutenir politiquement tout individu, parti, plate-forme ou coalition politique dont l’objectif est d’accéder aux pouvoirs d’Etat par des voies démocratiques et dont les desseins politiques concordent, dans une certaine mesure, avec le projet de société que préconise notre association et dont les grandes lignes sont, ci-dessous, synthétiquement rendues.

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1. Préambule

Entendu que, seul le langage de la force compte réellement en relations internationales, que l’ordre entre les Etats sensé être régi par la communauté internationale n’est qu’un bornage de l’inacceptable que des Etats militairement forts imposent aux Etats militairement faibles ; et que par conséquent, la paix n’est que le résultat de l’effet dissuasif que des forces armées et services de sécurité d’un pays exercent sur ses potentiels agresseurs ;

Vu que depuis son lancement, en 1999, à la faveur des Accords de Lusaka jusqu’à ce jour, le processus de paix congolais est constamment passé à coté de ses trois objectifs fondamentaux de réalisation d’une réconciliation nationale sincère, d’accomplissement d’une réforme du secteur de sécurité devant doter le pays d’une Armée nationale dissuasive et d’une restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national qui incluait impérativement un démantèlement total des groups armés étrangers qui pillent, violent et tuent en toute impunité des fils et filles du Congo-Zaïre sur le sol de leurs ancêtres à l’Est du pays ;

Entendu que depuis la mise en place du Gouvernement 1+4 issu du Dialogue inter-Congolais jusqu’à ce jour, aucun de différents cabinets qui se sont succédés à la Primature n’a été à mesure d’amorcer un début d’une cohérente réforme du secteur de sécurité; et que par conséquent, l’action sécuritaire de l’Etat congolais est resté une simple navigation à vue avec ses inévitables essais-erreurs, impasses et continuels recommencements et qu’il ne serait pas évident pour un Gouvernement de réussir à pacifier un pays aux dimensions continentales comme le Congo-Zaïre sans disposer d’une stratégie de sécurité nationale, d’une politique nationale de défense et d’un ensemble de principes directeurs indiqués pour un accomplissement rationnel du processus DDR;

Vu que c’est une pure aberration que de parler de la souveraineté nationale dès lors qu’un Etat, après avoir étalé sa notoire incapacité à accomplir une réforme du secteur de sécurité sensée lui permettre de se doter d’une armée digne de ce nom, est contraint de compter essentiellement sur des troupes des Nations Unies et d’autres Etats pour assurer sa mission constitutionnelle primordiale de protection des personnes et de leurs biens, et de sauvegarde de l’intégrité du territoire national ;

Entendu qu’aussi longtemps que notre pays ne se dotera pas d’une Armée nationale dissuasive et des services de sécurité qu’il mérite au regard du nombre conséquent de cadres de l’Armée et des services d’intelligence formés dans les meilleures écoles de l’Occident dont il dispose et que la médiocratie pseudo-kabiliste marginalise, ce sera tout simplement une perpétuation de l’actuelle insécurité à l’Est du pays et de toute absence d’une perspective de stabilité qui feront que ce seront des pays voisins qui continueront à drainer des investissements étrangers et à se développer alors que le grand Congo-Zaïre, avec toutes ces immenses potentialités du sol et sous-sol constamment pillées, ne fera que s’enliser davantage dans la pauvreté et le sous-développement.

Au regard de toutes les considérations qui précèdent, nous, membres présents et à venir de l’association politique dénommée « Forces Nouvelles pour la Restauration du Congo-Zaïre », en sigle FNRC, nous nous engageons patriotiquement et solennellement à soutenir politiquement tout individu, parti, plate-forme ou coalition politique dont l’objectif est d’accéder aux pouvoirs d’Etat par des voies démocratiques et dont les desseins politiques concordent, dans une certaine mesure, avec le projet de société que préconise notre association et dont les grandes lignes sont, ci-dessous, synthétiquement rendues.

2. Feuille de route de restauration de la paix et sécurité:

2. 1. Implantation à l’Est du pays d’un Haut-Commandement Opérationnel dirigé par le Chef de l’Etat et Commandant Suprême de l’Armée nationale lui-même et mise sur pied de guerre, toutes affaires cessantes, des unités de forces spéciales de l’Armée chargées de neutraliser irréversiblement tous les groupes armés étrangers et milices ethniques réfractaires à la paix présents à l’Est du pays dans un délai de six mois;

2. 2. Définition d’une doctrine militaire et d’une stratégie de sécurité nationale, élaboration d’une politique nationale de paix, défense et sécurité humaine, conceptualisation des approches techniques de revisitation du processus DDR, management des mécanismes de monitoring de la réinsertion sociale d’anciens combattants démobilisés et promulgation d’une loi de programmation militaire facilitant une quantification et un ordonnancement judicieux des incidences financières de la réforme du secteur de sécurité congolais;

2. 3. Actualisation de la composition et des attributions du Conseil Supérieur de la Défense, du Conseil National de Sécurité et de l’Agence Nationale de Renseignements au regard du profil actualisé de la menace interne et externe et dans une double optique d’humanisation de l’action sécuritaire de l’Etat, du respect des droits de l’homme et d’une substantielle implication du citoyen congolais dans la préservation des intérêts vitaux de la nation et la sauvegarde de l’intégrité du territoire national;

2. 4. Assainissement aussi bien du corps des officiers de l’Armée et de la Police Nationale que du volume des troupes dans une triple logique du respect de la monographie d’emploi, de formation d’une Force publique professionnalisée et d’une quête de management d’un sain équilibre entre les missions, les effectifs et la logistique de l’Armée nationale (rationalisation de la défense) d’une part ; et de l’autre, du déversement de son surplus humain démobilisé dans des activités de réduction de la pauvreté et du développement comme l’agriculture, les travaux publics, l’industrie minière (conversion de la défense) ;

2. 5. Réorganisation du dispositif général de défense nationale au regard du profil actualisé de la menace interne et externe ;

2. 6. Réhabilitation des armes savantes (artillerie, génie, blindées, aviation et marine), des troupes aéroportées, forces spéciales (para-commandos, unités anti-insurrectionnelles, unités héliportées etc.) et de la Gendarmerie Nationale ;

2. 7. Démilitarisation, professionnalisation et équipement de la Police Nationale et création des forces spéciales de police (unités anti-terroristes, anti-émeutes, antigangs, anti-incendie et anti-piratage);

2. 8. Restauration de la concorde intercommunautaire dans les anciennes zones de conflits armés et monitoring de la réinsertion sociale d’anciens combattants démobilisés ;

2. 9. Elaboration des mécanismes réglementaires visant une implication de l’Armée et de la Police Nationale dans des opérations humanitaires, réhabilitation des services d’hygiène publique et création des services de protection civile au niveau des municipalités.

3. Programme économico-financier et de développement intégré:

3. 1. Promulgation d’une loi financière disposant sur les incidences budgétaires de la reconstruction nationale, accroissement du budget national par la rentabilisation de la production nationale des mines et des hydrocarbures, finalisation du grand projet Inga II (exportation de l’énergie électrique), la requalification de la balance commerciale par une relance des exportations, une substantielle implication de l’Etat congolais dans le Protocole de Kyoto (compensations carboniques), un assainissement des finances publiques et une optimisation des recettes des douanes et régies financières;

3. 2. Assainissement du climat des affaires par le lancement d’une croisade nationale anti-corruption, promulgation d’un code des investissements incitateur des importations des capitaux étrangers, promotion des PME/PMI nationales notamment par l’octroi des avantages douaniers et fiscaux, et une liquidation progressive de la dette intérieure de l’Etat;

3. 3. Aménagement de cinq axes de communications mixtes (routes-rails-voies fluviales) reliant respectivement Bunia et Goma, Bunia et Kisangani, Mbandaka et Matadi, Goma et Lubumbashi, ainsi que Kananga et Matadi ; implantation de cinq « Foyers régionaux de développement intégré » compartimentant le territoire national en cinq Zones économiques nationales (Grand-Nord, Nord-Est, Sud-Est, Centre, Sud-Ouest et Nord-Ouest) avec comme épicentres fonctionnels respectifs les villes de Bunia, Goma, Lubumbashi, Kananga, Matadi et Mbandaka et érection de chaque foyer régional à la fois en une entité semi-autonome de production locale des richesses, de création d’emplois et de consommation et un maillon régional contribuant à l’effort national de développement par des apports économiques spécifiques(produits vivriers, monocultures d’exploitation, élevage, pêche, mines, hydrocarbures, agro-industriel etc.) ;

3. 4. Construction de trois nouveaux aéroports internationaux à Kananga, Bunia et Mbandaka et de sept centres d’affaires modernes (trade centers) à Bunia, Goma, Kananga, Lubumbashi, Matadi, Mbandaka et Kinshasa ; réhabilitation de la compagnie aérienne nationale, de la compagnie maritime nationale, de l’Office des Routes et de l’Office des Voiries et Drainage ;

3. 5. Réhabilitation de l’Institut National de Recherches Agronomiques et du Centre National de Recherches Nucléaires de Kinshasa (relance de la production des semences améliorées), création d’une foire agricole, construction ou réhabilitation d’un hôpital général de référence moderne dans chacun de cinq foyers régionaux de développement intégré ;

3. 6. Assainissement de l’exploitation forestière et des filières nationales d’exportation du bois, réhabilitation de la production nationale de l’huile de palme, du cacao, coton, promotion de la production nationale du riz, manioc, de la banane, des haricots et de la pomme de terre; et relance de l’industrie nationale de transformation des produits miniers, du bois, de conditionnement des produits alimentaires et du textile (Utexafrica, Sotexki et autres);

3. 7. Création d’un Office National de la Pêche Maritime et Fluviale et d’un Office National de l’Elevage et de Produits Vivriers pour la réalisation de l’autosuffisance alimentaire et instauration des exportations des céréales, agrumes et des légumineuses d’une part ; et de l’autre, d’un Office National des Cultures d’Exportations pour la relance des exportations du café, cacao, du coton, de huile de palme, des mangues et de la banane.

4. Front social :

4. 1. Résorption du chômage par la création d’emplois à la faveur de l’ouverture des chantiers d’aménagement des cinq Zones économiques nationales et Foyers régionaux de développement intégré, de la rentabilisation de la production nationale des mines et hydrocarbures, de construction des aéroports et axes routiers et de la relance de l’industrie nationale de transformation ;

4. 2. Implémentation de la réinsertion sociale d’anciens combattants démobilisés dans le cadre du processus DDR par leur réaffectation dans des activités de réduction de la pauvreté et d’accroissement de la richesse nationale comme l’agriculture, l’élevage, la pêche etc.;

4. 3. Résolution de la question du panier de la ménagère consécutivement à un accroissement du pouvoir d’achat de la population résultant de la consolidation de la monnaie nationale suite à la relance des exportations, de l’amélioration des salaires des fonctionnaires à la faveur de l’assainissement des finances publiques et d’une baisse conséquente des prix des produits alimentaires résultant de la réalisation de l’autosuffisance alimentaire.

5. Options politiques fondamentales:

5. 1. Forme de l’Etat et idéologie politique:
Une quête d’un bon équilibre entre des dimensions continentales du pays et des exigences d’inhibitions des élans sécessionnistes de certaines de ses forces géopolitiques ont amené les FNRC à opter pour une implémentation d’un Etat unitaire dont l’autorité du pouvoir central s’exerce par le biais ses représentants (gouverneurs, commissaires de district et administrateurs de territoire) dans les entités territoriales centralisées (provinces, districts et territoires) qui, en plus d’une certaine autonomie budgétaire, administrative et économique ; jouiront des pouvoirs législatifs localement exercés par des assemblées provinciales.
Les expériences nationales d’un excès de parlementarisme à la base des désordres institutionnels que le pays a connu de 60 à 65 et de la dérive totalitariste qui en a résulté pendant la Deuxième République ont amené les FNRC à préconiser un régime parlementaire dualiste dont le principal mérite est qu’il responsabilise le Gouvernement vis-à-vis à la fois du Chef de l’Etat et du Parlement.
Dans ce sens, le fait que le Parlement ait la faculté de révoquer l’Exécutif à la faveur d’un vote de défiance alors que le Chef de l’Etat est constitutionnellement habilité à dissoudre l’Assemblée nationale constitue un excellent mécanisme d’inhibition des survenances de longues crises gouvernementales ou parlementaires à la base des coups d’Etat et rebellions.
L’idéologie politique des FNRC est le néo-mobutisme. C’est une démarche à la fois révolutionnaire et centriste qui se fonde sur une triple symbiose entre le mobutisme, la théologie d’émancipation kimbanguiste et la pensée politique kabiliste originale ; le tout s’exprimant à travers les trois paradigmes que sont:

a) Un nationalisme de prise de conscience de notre authenticité sociopolitique et culturelle que nous a légué le Maréchal Mobutu, le seul politicien congolais formellement oint de l’envoyé de Dieu Simon Kimbangu et artisan de la grandeur et la fierté d’antan de notre peuple ;

b) Un nationalisme d’auto-prise en charge de notre peuple et protection de ses intérêts vitaux contre tout élan de prédation interne ou externe découlant de la philosophie politique de ne jamais trahir la patrie que nous a laissé M’Zee Laurent Désiré Kabila.

c) Un supranationalisme d’essence politico-spirituelle procédant d’une double affirmation de la vocation développementale africaine dont notre pays fut investi à la Conférence de Berlin (Kongokoferenz) et d’un leadership salutaire de la civilisation judéo-chrétienne actuellement en déperdition (choc des civilisations) que les Saintes Ecritures (Genèse 2, versets 10 à 12 et Esaie 18, verset 2) confèrent à l’ancienne terre d’Eden de la Bible qu’est le Congo-Zaïre.

5. 2. Agenda politique :

a) Consolidation de la démocratie suite à une stricte observance des dispositions constitutionnelles par toutes les institutions démocratiques, le respect des libertés fondamentales de l’individu ; ainsi qu’une implémentation de la liberté de la presse incluant notamment une substantielle accessibilité de l’opposition politique aux médias d’Etat;

b) Accomplissement d’une réforme de la territoriale visant à la fois une décentralisation déconcentrée du pouvoir central et une adaptation du nombre des provinces du pays à la configuration spatiale que lui impose des exigences fonctionnelles des cinq Zones économiques nationales couplées à cinq Foyers régionaux de développement intégré ;

c) Renforcement des pouvoirs sociopolitiques de l’autorité traditionnelle (rois traditionnels, chefs coutumiers et autres) par une élaboration des dispositions légales et mécanismes réglementaires les habilitant à s’impliquer davantage dans la promotion de la paix sociale et concorde entre des communautés ethniques et autres entités sociales de base ;

d) Restauration de la concorde nationale par l’accomplissement et le monitoring d’un processus de réconciliation entre des forces politiques, d’anciennes milices et factions rebelles et des communautés ethniques autrefois opposées, ainsi que d’une judicieuse résolution définitive de la très meurtrière question de la nationalité à l’Est du pays ;

e) Adoption de la double nationalité en faveur des membres de la diaspora congolaise et des investisseurs étrangers justifiant d’importants intérêts économiques au pays, ainsi que des descendants d’anciens colons belges et soldats africains de la Force Publique morts en service commandé pour le Congo-Zaïre.

5. 3. Agenda diplomatique :

a) Redynamisation de la diplomatie congolaise par une revisitation de certains traités et accords bilatéraux devenus caduques, la redéfinition du déploiement des représentations diplomatiques congolaises à travers le monde, une rationalisation de la participation du pays dans des organisations régionales et internationales dans le sens de trouver un juste milieu entre les objectifs de notre diplomatie et les moyens de l’Etat ; et formalisation d’une complémentarité fonctionnelle entre des missions diplomatiques et les services d’intelligence congolais;

b) Restauration et promotion de la concorde sous-régionale par une redynamisation de la participation congolaise à la CEPGL et une redéfinition des contours de l’implication de l’Etat congolais dans les autres organisations sous-régionales et commissions mixtes de défense et sécurité avec des Etats voisins;

c) Ouverture avec le Secrétariat Général des Nations Unies des discussions sur une feuille de route précise d’un démantèlement à moyen terme de la MONUSCO au profit d’une réhabilitation de la présence normale du PNUD et d’autres organismes traditionnels des Nations Unies dans le pays.

6. Enseignement et recherches scientifiques :

6. 1. Réforme de l’enseignement primaire, secondaire et universitaire destinée à décongestionner et rationnaliser le processus d’acquisition du savoir en en élaguant des cours qui n’ont pas beaucoup de rapport direct avec l’orientation scolaire de l’élève ou la formation universitaire de l’étudiant ; et cela, dans une double logique d’une réduction à la fois du volume, de la durée et du coût de l’instruction de notre jeunesse d’une part ; et de l’autre, de son adaptation aux besoins réels du marché national de l’emploi ;

6. 2. Promulgation d’un statut des enseignants du primaire, du secondaire et de l’enseignement supérieur et universitaire, amélioration de la paie des enseignants, élaboration d’une politique nationale de lutte contre l’exode des cerveaux et de rapatriement des cadres universitaires congolais de la diaspora, et renforcement du volet enseignement et recherche scientifique de la coopération internationale;

6. 3. Restauration de l’enseignement confessionnel par la dissolution de deux universités de Kinshasa et Kisangani, la réhabilitation de l’Université Lovanium à Kinshasa et de l’Université Protestante à Kisangani, l’octroi des subventions de l’Etat aux réseaux d’enseignements catholique, protestant et kimbanguiste ; restauration de l’enseignement des langues nationales de la maternelle à la deuxième années du primaire et des cours de religion au niveau du primaire et du secondaire ; et construction de nouvelles écoles primaires et secondaires en fonction des besoins quantifiés de la capitale et de l’intérieur du pays ;

6. 4. Assainissement du secteur de l’enseignement supérieur et universitaire par la fermeture des universités et instituts supérieurs dont le fonctionnement ne répond pas aux normes en vigueur en la matière et l’octroi des subventions aux institutions privées qui se révèlent académiquement viables ;

6. 5. Réhabilitation du Centre de Recherche Nucléaire de Kinshasa (CREN) et de l’Institut National de Recherches Agronomiques (INERA), revalorisation de l’enseignement technique par l’octroi des subventions aux écoles secondaires techniques professionnelles et techniques industrielles, ainsi que l’implantation des instituts facultaires de développement rural (IFDR), instituts supérieurs pédagogiques(ISP), instituts supérieurs pédagogiques techniques (ISPT), instituts supérieurs de techniques appliqués (ISTA), ainsi que des instituts supérieurs de formation médicale (ISTM) en fonction des besoins quantifiés des différents Zones économiques nationales et Foyers régional de développement intégré.

7. Education civique, jeunesse et sport :

7. 1. Régulation de la publicité dans les médias d’Etat et privés, renforcement de la censure des œuvres musicales, théâtrales et autres spectacles, introduction du cours de « morale et patriotisme » dans des programmes d’enseignements du primaire et des humanités, ainsi que celui de « citoyenneté et développement » aux instituts supérieurs et dans les universités ;

7. 2. Réhabilitation du mouvement scoutiste et élaboration des mécanismes d’appui de l’Etat à des organisations de jeunesse confessionnelles comme les Bilenge ya Mwinda des Catholiques, la Jeunesse Kimbanguiste et autres;

7. 3. Revisitation de la loi sportive, démolition des constructions anarchiques érigées sur des aires de jeu et espaces verts des quartiers de la capitale et d’autres villes du pays, subvention par l’Etat des construction des complexes sportifs par des municipalités de la capitale et de l’intérieur du pays, réorganisation du sport scolaire et universitaire, aménagement d’un complexe omnisport moderne dans chacun de cinq Foyers régionaux de développement intégré et octroi des avantages fiscaux aux entreprises privées qui sponsorisent des équipes congolaises aussi bien de football que d’autres disciplines.

8. Culture et arts :

8. 1. Promulgation d’une loi culturelle, création d’un Fond National de Promotion Culturelle, construction d’un studio ultramoderne de production de l’audiovisuel, création d’un Office National d’Editions et de Droits d’Auteur et d’un Office National de Commercialisation de la Musique Congolaise ;

8. 2. Lancement d’une campagne nationale de relance de la culture nationale, subvention des manifestations culturelles périodiques comme le Festival de Gungu et autres, instauration d’un Festival International de la Musique Afro-congolaise de Kinshasa;

8. 3. Promulgation d’une loi de lutte contre le piratage des œuvres d’art et de l’esprit, lancement d’une campagne nationale contre le piratage, renforcement de la coopération entre l’Etat congolais et l’Interpol en matière de piratage des œuvres d’art et de l’esprit, et création d’une Brigade anti-piratage de la Police Nationale ;

Pour le Conseil de Modération des FNRC :

Faustin BOSENGE
Anicet YAV TSHINYAM
Jean-Pierre NGELEKA
Yves-Grégoire AMULI
Félix MATONDO Kwa NZAMBI
Antoine KASUSULA
Joseph KOBANDA

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COMMUNIQUE DES FORCES NOUVELLES POUR LA RESTAURATION DU CONGO-ZAIRE(FNRC).

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Par la même occasion, le Conseil de Modération des FNRC invite chacune et chacun d’entre eux à bien vouloir apprécier l’opportunité de rejoindre les rangs des FNRC en vue d’y militer pour l’avènement au sommet de l’Etat congolais d’un pouvoir capable de délivrer de leurs atroces souffrances quotidiennes et ignobles tueries nos frères et sœurs de l’Est du pays, de rétablir l’autorité de l’Etat congolais et la dignité de son peuple, de mettre ainsi fin à l’actuel pillage systématique de ses ressources nationales du sol et sous-sol par certains pays voisins et de réhabiliter le grand Congo-Zaïre dans son traditionnel statut de puissance militaire régionale et de l’une des nations les plus respectées dans le concert des nations du monde.

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A l’heure actuelle où le pays de Simon Kimbangu, Patrice Lumumba, Joseph Kasa Vubu, Maréchal Mobutu et M’Zee Laurent Désiré Kabila se prépare à tourner inexorablement la très sinistre page d’une médiocratie pseudo-kabiliste qui a fait qu’il soit aujourd’hui devenu la risée de l’Afrique et que son peuple ait perdu sa souveraineté nationale et toute dignité dans le continent et à travers le monde, au nom des patriotes congolais de la diaspora et de l’intérieur, membres des Forces Nouvelles pour la Restauration du Congo-Zaïre ou tout autre citoyen qui se reconnaitrait dans le Manifeste du combat démocratique des FNRC, le Conseil de Modération des FNRC se fait l’honneur et le plaisir de saluer patriotiquement des fils et filles du grand Congo-Zaïre, ainsi que d’autres citoyens du monde désireux du retour de la paix et stabilité dans le grand, beau et majestueux pays au cœur de l’Afrique.

Par la même occasion, le Conseil de Modération des FNRC invite chacune et chacun d’entre eux à bien vouloir apprécier l’opportunité de rejoindre les rangs des FNRC en vue d’y militer pour l’avènement au sommet de l’Etat congolais d’un pouvoir capable de délivrer de leurs atroces souffrances quotidiennes et ignobles tueries nos frères et sœurs de l’Est du pays, de rétablir l’autorité de l’Etat congolais et la dignité de son peuple, de mettre ainsi fin à l’actuel pillage systématique de ses ressources nationales du sol et sous-sol par certains pays voisins et de réhabiliter le grand Congo-Zaïre dans son traditionnel statut de puissance militaire régionale et de l’une des nations les plus respectées dans le concert des nations du monde.

Que Dieu exauce le retour du grand Congo-Zaïre !!!

Pour le Conseil de Modération des FNRC

Faustin BOSENGE
Modérateur en exercice

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ENLEVEMENTS DES PATRIOTES DU MOUVEMENT D’ACTIONS CIVIQUES « FILIMBI » PAR LA POLICE POLITIQUE DE JOSEPH KABILA.

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Nos amis du mouvement civique Filimbi furent plutôt désagréablement surpris par une soudaine apparition des éléments du très sinistre Agence Nationale de Renseignements qui ont procédé à des arrestations pleines de barbarie d’une quarantaine de patriotes congolais et leurs invités étrangers qui ont été amenés vers une destination inconnue.

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Alors qu’ils venaient de tenir un atelier de renforcement des capacités des acteurs de la société civile congolaise sur la gouvernance démocratique et des approches de la tenue des élections libres, transparentes et apaisées avec la participation de quelques jeunes leaders des mouvements civiques du Burkina Faso et du Sénégal et des experts de l’USAID et qu’ils s’apprêtaient à passer à la deuxième partie de la manifestation qui devait porter sur un concert populaire de musique, nos amis du mouvement civique Filimbi furent plutôt désagréablement surpris par une soudaine apparition des éléments du très sinistre Agence Nationale de Renseignements qui ont procédé à des arrestations pleines de barbarie d’une quarantaine de patriotes congolais et leurs invités étrangers qui ont été amenés vers une destination inconnue.

Les Forces Nouvelles pour la Restauration du Congo-Zaïre, en sigle FNRC, une association politique qui milite notamment pour la restauration d'un Etat de droit dans le pays, condamne avec force cet nième acte de violation des droits de l'homme posé par la police politique de Joseph Kabila à l’endroit de ces jeunes acteurs de la société civile congolaise et leurs invités burkinabé, sénégalais et américains dont le seul tort aura été d'avoir pensé qu'il était possible de parler démocratie dans le pays sans nécessairement être des cibles d’affreux sbires du régime.

Pour le Conseil de Modération
Faustin BOSENGE
Coordonnateur

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ANNEXION RWANDAISE DU KIVU : UNE SUITE LOGIQUE DE L’INCAPACITE DE JOSEPH KABILA A DOTER LE PAYS D'UNE ARMEE DISSUASIVE

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En effet, n’oublions pas qu’au départ, en 1996, l’intention du Haut-Commandement militaire rwandais était tout simplement de neutraliser des ex-FAR qui se trouvaient dans des camps de réfugiés près de la frontière. C’est l’extrême facilité avec laquelle les soldats de l’Armée Patriotique Rwandaise pénétrèrent dans le Kivu qui amena Kigali à revoir à la hausse son aventure dont Herman Cohen nous donne le résultat aujourd’hui. Or, l’appétit venant en mangeant, nous ne savons pas ce que nous réservent demain les armées rwandaises et ougandaises, d’autant plus que Kigali et Kampala sont depuis plus d’une décennie en train de faire exactement ce que le Maréchal Mobutu faisait, c’est-à-dire envoyer le plus grand nombre de stagiaires dans les meilleures écoles militaires de l’Occident au moment où Joseph Kabila s’emploie plutôt à nommer à dessein des généraux sans aucune formation militaire et à envoyer nos officiers en formation en Angola et au Zimbabwe.

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De prime abord, nous tenons à rappeler à l’opinion nationale et internationale que les « Kabilistes », entendez les partisans de la démarche politique de M’Zee Laurent Désiré Kabila comme Mwenze Kongolo, Abdoulaye Yerodia, Raphael Ghonda et autres, sont politiquement morts avec l’assassinat du 16 janvier 2001, un odieux acte dont la vérité si diaboliquement voilé apparaitra un jour. Depuis lors, notre pays est plutôt dirigé par des « pseudo-kabilistes », c’est-à-dire des individus se réclamant du kabilisme tout en plaçant leur gouvernance exactement aux antipodes des héritages politiques de Patrice Lumumba, Joseph Kasa-Vubu, Maréchal Mobutu et M’Zee Kabila dont la quintessence est de ne jamais brader l’intérêt national, quelques soient les circonstances.

En effet, nous pouvons beau dire que le Maréchal Mobutu traitait avec les Américains et que M’Zee Kabila avait pactisé avec les Rwandais, mais en aucun cas l’un de ces deux nationalistes congolais n’avait eu à brader la souveraineté nationale autant que le fait de nos jours Joseph Kabila. De leurs vivants, aucun de ces quatre illustres personnages de l’histoire nationale du Congo-Zaïre ne pouvait daigner signer avec le Rwanda des accords de défense permettant à l’Armée rwandaise d’entrer sur le territoire congolais à tout moment sans avoir à en prévenir préalablement l’Etat congolais, s’accommoder d’un pillage systématique du coltan et du pétrole de notre pays par ses petits voisins, confier le Haut-Commandement du pays en guerre à un simple officier de police judicaire et confier la charge de très cruciales opérations militaires à des officiers sans aucune formation militaire et expérience de combat alors que le Congo-Zaïre dispose de l’une de meilleures ressources humaines de défense de l’Afrique subsaharienne.

Dans le même ordre d’idées, il y a lieu de noter ici que tous les trois officiers ex-FAZ à qui Joseph Kabila avait daigné confier le commandement des opérations militaires dans le Kivu, en l’occurrence Mbunza Mabe, Felicien Bahuma et Mamadou Mustafa, ont eu à aligner des exploits sur terrain et qu’ils sont tous par la suite curieusement décédés. Ce n’était qu’une parenthèse que nous refermons pour revenir à notre sujet en soulignant qu’un dicton Swahili dit que la bouche du vieillard sent mauvais mais elle ne sort pas des mensonges.

En effet, nous les élites congolaises, nous pouvons aujourd’hui tout dire d’Herman Cohen, sauf qu’il ne nous a pas implicitement interpelés en disant haut et fort que notre très riche et pittoresque région du Kivu se trouve annexé par le Rwanda depuis plus de sept ans ; plaçant ainsi de la manière la plus crue Joseph Kabila devant l’étendue de son incapacité à s’assumer comme le garant de l’intégrité du territoire nationale.

Ce n’est pas tout, ces paroles d’Herman Cohen nous mettent également, nous les élites congolaises, devant l’étendue de notre démission collective en nos qualités respectives de dépositaires patentés de la conscience nationale. Sous d’autres cieux, cette formelle déclaration du consultant de l’Administration américaine sur les questions africaines aurait amplement suffi à générer des émeutes à travers tout le pays.

Mais hélas, notre classe politique est tellement confrontée dans une démocratie des bouteilles de bière, polos, billets de banque et postes ministériels qu’elle est plus intéressée à savoir à quand la prochaine invitation présidentielle à la ferme de Kingakati qu’à réfléchir sur ces multiples perspectives sombres qui se profilent à l’horizon de la nation congolaise. Aujourd’hui, c’est de Kivu qu’il est question. C’est quoi demain ?

En effet, n’oublions pas qu’au départ, en 1996, l’intention du Haut-Commandement militaire rwandais était tout simplement de neutraliser des ex-FAR qui se trouvaient dans des camps de réfugiés près de la frontière. C’est l’extrême facilité avec laquelle les soldats de l’Armée Patriotique Rwandaise pénétrèrent dans le Kivu qui amena Kigali à revoir à la hausse son aventure dont Herman Cohen nous donne le résultat aujourd’hui. Or, l’appétit venant en mangeant, nous ne savons pas ce que nous réservent demain les armées rwandaises et ougandaises, d’autant plus que Kigali et Kampala sont depuis plus d’une décennie en train de faire exactement ce que le Maréchal Mobutu faisait, c’est-à-dire envoyer le plus grand nombre de stagiaires dans les meilleures écoles militaires de l’Occident au moment où Joseph Kabila s’emploie plutôt à nommer à dessein des généraux sans aucune formation militaire et à envoyer nos officiers en formation en Angola et au Zimbabwe.

Pis encore, maintenant que se profile résolument la perspective d’une alternance au sommet de l’Etat en 2016, nous ne sentons pas du tout dans les chefs des élites politiques congolaises un réel souci de tirer des leçons de l’actuel très patent échec de Joseph Kabila en vue de chercher à faire mieux.

Le premier acte présidentiel que Barack Obama et Vladmir Poutine posent chaque matin est de se faire briefer par le conseiller en charge de la sécurité nationale. Le Département de la Défense (Pentagone) constitue avec la Maison Blanche et le Département d’Etat les trois principaux centres décisionnels de l’Administration américaine. Par contre, nous ne connaissons pas un seul des prochains présidentiables congolais qui dispose d’un conseiller en matière de sécurité digne de ce nom dans son état-major politique, tout comme aucun d’eux ne semble pas encore accuser d’une vision sécuritaire clairement définie par rapport à la même équation qui a fait lamentablement échouer celui qu’ils cherchent à remplacer.

Bien au contraire, les gens s’évertuent plutôt à faire avec beaucoup de zèle ce qu’ils ont toujours fait depuis les négociations de Lusaka de 1999 jusqu’à ce jour, c’est-à-dire placer la charrue devant le bœuf en reléguant des questions de défense et sécurité au second plan pour ne s’appesantir que sur des préoccupations purement politiciennes.

De toutes les façons, il n‘y a aucune logiquement à avoir des prétentions pour diriger un pays aux dimensions continentales et plongé dans un cycle de conflits armés qui perdure depuis plus d’une décennie tout en faisant plutôt montre d’un très criant déficit en matière de défense et sécurité. C’est ainsi que, à notre humble avis, il se pose une absolue nécessité de l’organisation des primaires assortis des débats contradictoires aussi bien dans la famille politique de Joseph Kabila qu’au sein de l’opposition. Les électeurs congolais ont le droit d’avoir une idée nette de différents candidats et surtout de faire la part des choses entre des simples troubadours et ceux qui sont dépositaires d’un projet de société digne de ce nom.

Ne perdons pas de vue que la quadrature du cercle du processus de paix congolais a toujours été l’accomplissement d’une réforme du secteur de sécurité dont devait sortir une armée nationale dissuasive : gage de la fin de l’actuelle annexion du Kivu par le Rwanda assortie d’une neutralisation des groupes armés étrangers qui y violent, pillent et massacrent des citoyens congolais en toute impunité, d’un recouvrement de la souveraineté nationale sur toute l’étendue du territoire national devant signifier ipso facto la fin d’actuels pilages de notre coltan au Kivu et pétrole du littoral atlantique et d’un retour de la stabilité qui drainera de nouveau au pays des investissements étrangers actuellement détournés par le Rwanda et l’Ouganda, et par ricochet, la relance économique et la fin de la misère sociale des Congolais.

Si nous nous amusons à voter encore, en 2016, un autre Chef de l’Etat aussi incompétent en matière de gouvernance sécuritaire que Joseph Kabila, après-le-départ-de-Kabila risque d’être égale avant-le-départ de Kabila avec de hauts risques que les actuelles annexions de facto du Kivu, du littoral atlantique congolais et du territoire de Kahemba par des pays voisins ne s’étendent sur d’autres parties du pays. A bon entendeur, salut !!!!!!!

En attendant le lancement imminent de son site Internet, merci de bien vouloir vous informer sur l’association politique Forces Nouvelles pour la Restauration du Congo-Zaire, en sigle FNRC, à partir de sa page facebook FNRC et du compte facebook Faustin Bosenge.

Pour le Conseil de Modération des FNRC
Faustin Bosenge
Coordonnateur

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ET SI TOUS CES VOYAGES DES OPPOSANTS EN OCCIDENT PORTAIENT LES GERMES D’UNE COLONISATION DU CONGO-ZAIRE PAR LE RWANDA?

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Bien qu’étant au courant de toutes ces considérations géostratégiques défavorables à notre pays, un irrésistible désir de succéder à Mobutu était tel que les Ngunz Karl-I-Bond, que son âme repose en paix, Tshisekedi et autres se jetèrent, jeux bien fermés, dans les bras des Occidentaux dans leurs quêtes des appuis pour accéder au pouvoir. Et, c’est de cette alliance objective entre l’opposition zaïroise et l’Administration Clinton que jaillit dans les esprits des stratèges de Washington l’idée de parrainer une rébellion de l’AFDL dont les vrais maîtres du jeu étaient plutôt les Bizima Karaha, Bugera, James Kabarebe, les Ngandu Kissase et Laurent Désiré Kabila et autres n’étant que de simples étiquettes. Maintenant qu’il se dessine des perspectives crédibles d’une alternance au sommet de l’Etat, en 2016, le pauvre peuple congolais est en train d’assister sans le savoir à une répétition de l’histoire qui porte malheureusement les germes de son asservissement pour des siècles par des peuples voisins.

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Le très illustre Winston Churchill disait : « un peuple qui ignore son passé se condamne à le revivre ». Fin de citation.

Le 24 avril 1990, prononçant son discours historique sur une introduction du multipartisme qui marquait la fin officielle du mobutisme en tant que pensée politique dirigeante au Zaïre, l’indomptable Maréchal Mobutu ne put s’empêcher de verser des larmes que certaines élites du pays, restant comme toujours au niveau des réactions épidermiques, présentèrent comme celles du crocodile. En réalité, ce grand artisan du recours par les Africains à leur authenticité socioculturelle et du combat contre le recolonisation du continent voyait déjà pertinemment bien ce qui allait advenir à son peuple après son départ, connaissant bien que l’Administration américaine s’était déjà résolue de faire remplacer son leadership sous-régional par celui de Yoweri Museveni, le parrain politique du Chef rebelle Paul Kagamé dont un contingent des Forces Armées Zaïroises va mettre en déroute les colonnes, quelques mois plus tard, aux portes de Kigali.

En effet, aussi bien le Maréchal Mobutu que ses opposants de l’époque étaient tous bien au courant des théories développées à l’époque par certains africanistes occidentaux opposant l’intelligence, l’intégrité morale et le sens entrepreneurial supposés des Rwandais à l’esprit de jouissance (BMW) et une prétendue forte propension à la corruptibilité des Zairois. En bon visionnaire, Mobutu voyait déjà comment, après son départ, le duo Museveni-Kagamé allait savourer sa revanche sur le dos de son peuple pour la longue domination militaire et diplomatique que le Grand Zaïre exerça sur l’échiquier géostratégique des Grands Lacs.

Par contre, bien qu’étant au courant de toutes ces considérations géostratégiques défavorables à notre pays, un irrésistible désir de succéder à Mobutu était tel que les Ngunz Karl-I-Bond, que son âme repose en paix, Tshisekedi et autres se jetèrent, jeux bien fermés, dans les bras des Occidentaux dans leurs quêtes des appuis pour accéder au pouvoir. Et, c’est de cette alliance objective entre l’opposition zaïroise et l’Administration Clinton que jaillit dans les esprits des stratèges de Washington l’idée de parrainer une rébellion de l’AFDL dont les vrais maîtres du jeu étaient plutôt les Bizima Karaha, Bugera, James Kabarebe, les Ngandu Kissase et Laurent Désiré Kabila et autres n’étant que de simples étiquettes.

Maintenant qu’il se dessine des perspectives crédibles d’une alternance au sommet de l’Etat, en 2016, le pauvre peuple congolais est en train d’assister sans le savoir à une répétition de l’histoire qui porte malheureusement les germes de son asservissement pour des siècles par des peuples voisins.

En effet, des opposants congolais désireux d’une véritable alternance au sommet de l’Etat ont dernièrement procédé à une pratique politique consistant à se faire inviter par des organismes de lobbying américains avant de multiplier par la suite des conférences sur l’avenir politique du pays à l’intention de nos élites de la diaspora, et par ricochet, de l’intérieur du pays. De manière très probablement inconsciente, ces compatriotes ne sont pas moins en train de poser les jalons de futures ingérences intempestives des Occidentaux dans nos affaires intérieures qu’ils seront par la suite les premiers à déconner, en prenant déloyalement le peuple congolais à témoin.

En réalité, tous ces opposants à un Joseph Kabila qu’ils accusaient notamment d’avoir été imposé par les Occidentaux ne sont pas moins, eux aussi, à chercher à se faire pistonner par les mêmes mécanismes très peu catholiques de la communauté internationale. Pis encore, ils se ressourcent ainsi dans certains centres décisionnels occidentaux de quelques approches stratégiques d’accès au pouvoir qui ne vont pas nécessairement dans le sens des intérêts supérieurs de notre peuple qu’ils s’emploient par la suite à distiller dans les esprits de nos élites et futurs décideurs politiques, ce qui est encore plus grave.

Et, comme par hasard, c’est le moment qu’Herman Cohen, l’un de principaux consultants sur les questions africaines de l’Administration américaine, choisit pour faire remonter à la surface la problématique, autrefois évoquée par Nicolas Sarkozy, de l’exploitation commune des richesses du Kivu entre notre pays et le Rwanda. Comment ne pas penser que c’est une façon pour les Américains de signifier à la ; classe politique congolaise que notre pays se doit de se composer avec le Rwanda étant donné que son armée est incapable de garantir l’intégrité de son territoire national. C’est un grand danger qui pèse ainsi sur l’avenir du Congo-Zaïre en tant que nation, surtout que les Etats n’ont que des intérêts et qu’ils n’ont pas d’amis.

En effet, étant donné que la politique africaine des Etats Unis est actuellement orientée notamment sur des approches de juguler l’actuelle propension du terrorisme djihadiste à se délocaliser du Corne de l’Afrique et du Sahel pour converger vers le cœur du continent avec tous les risques d’implantation d’une nouvelle zone tribale à l’Est de notre pays, devenu un nouveau sanctuaire par excellence des groupes armés étrangers, de parfaits potentiels alliés d’Al Qaeda, l’Administration Obama ne souhaite pas mieux que d’établir un partenariat sécuritaire, avec le Congo-Zaïre ou le Rwanda, peu importe le pays, le plus important Washington étant que le partenaire soit à mesure de faciliter à l’AFRICOM l’accomplissement de sa mission d’empêcher que la grande forêt du Congo-Zaïre ne devienne un expugnable bastion du terrorisme international actuellement poussé dans ses derniers retranchements au Moyen-Orient, à la Corne de l’Afrique et en Afrique de l’Ouest.

C’est dans le cadre de la nouvelle stratégie américaine de lutte contre Al Qaeda consistant à promouvoir la démocratie et bonne gouvernance, et par conséquent, une réduction de la misère sociale constituant le principal fond de commerce du terrorisme djihadiste que les Etats Unis tiennent mordicus à la consolidation de la démocratie et bonne gouvernance dans les Grands Lacs. Ainsi dit, le grand souhait de l’Administration Obama est qu’une alternance politique dans notre pays se solde à la fois par une implémentation de la bonne gouvernance réductrice de la misère sociale et un avènement d’un pouvoir capable de mettre irréversiblement fin à la présence des groupes armés étrangers présents à l’Est du pays, évacuant ainsi tous les risques que le terrorisme international ne s’y constitue une zone tribale.

Maintenant, si d’aventure, nous, les élites politiques congolaises, nous continuons à nous distraire par nos traditionnels stériles débats sur des individus que nous développons depuis plus d’une décennie sans aucun changement positif à l’Est du pays au lieu de nous employer à bien scruter les backgrounds de nos présidentiables et leur exiger qu’ils nous produisent des projets de société bien adaptés à la problématique de la résolution de l’équation sécuritaire congolaise avec ses trois principales variantes que sont la formation d’une armée nationale dissuasive, le démantèlement des groupes armés présents à l’Est du pays et la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, nous ne faisons-là qu’accroitre ainsi les chances de voir les memes Américains qui avaient invité Martin Fayulu, Albert Moleka, Vital Kamerhe, Frank Diongo leur dire que l’Oncle Sam n’a plus de choix que de soutenir une ascendance militaire du Rwanda sur notre pays qui habilitera Kigali à s’occuper d’une sécurisation du Kivu que Kinshasa continue ainsi à être incapables d’assumer.

De toutes les façons, il existe déjà des accords de défense signés entre les deux pays allant dans cette logique. Et, comme c’est la sécurité qui conditionne tout, il ira de soi que cette domination militaire du Rwanda soit assortie d’une colonisation totale de notre pays par son petit voisin du fait de l’incapacité des élites politiques congolaises à mettre à profit toutes ces ressources humaines en matière de défense et sécurité de très haute facture que nous a léguées le Maréchal Mobutu.

C’est surtout au regard de ces très sombres perspectives qui se profilent sur l’avenir de notre nation que les Forces Nouvelles pour le Restauration du Congo-Zaïre, FNRC, ont opté pour un engagement patriotique (voir Manifeste des FNRC dans www.societecivile.cd et la page facebook FNRC ) consistant à proposer au successeur de Joseph Kabila un partenariat politico-sécuritaire qui lui permettra, en moins de six mois, de neutraliser irréversiblement tous les groupes armés étrangers présents à l’Est du pays, d’implémenter en une année une relance de l’économie nationale et une substantielle requalification du social des Congolais, et à procéder à la troisième année de son mandat à l’amorce d’une véritable reconstruction nationale.

Pour le Conseil de Modération des FNRC
Faustin BOSENGE
Coordonnateur

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MESSAGE DE REMERCIEMENT ET DE RECONFORT MORAL DES FNRC AUX PATRIOTES CONGOLAIS DE LA DIASPORA ET DE L’INTERIEUR DU PAYS.

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Au lieu de continuer à nous plaindre constamment de ce que nous considérons comme une mauvaise foi de la communauté internationale, nous, les élites congolaises, nous devrions aussi nous demander ce que nous faisons nous-mêmes pour mettre fin à l’annexion du Kivu, à part le fait de se contenter de dire qu’un tel ou tel autre leader congolais est un rwandais ou de se plaindre sur des projets de balkanisation de notre pays dont nous-mêmes ne maîtrisons même pas les contours. La libération du Kivu est une question d’intérêt vital pour notre pays, ce n’est la priorité des priorités des Etats Unis, de la France ou de la Grande Bretagne. Cessons de nous décharger de nos responsabilités sur les autres. Le fait que les Etats Unis appuyaient déjà le maquisard Paul Kagame n’avait pas empêché le Maréchal Mobutu d’envoyer le Général Mahele chasser les rebelles de l’APR de Kigali en 1989. Et, croyez-moi, si nous organisons bien notre armée et nous décidons de chasser les Rwandais du Kivu, ni Washington, ni Paris, ni Londres n’enverra des troupes pour contrecarrer notre action.

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Au nom de ses membres et d’autres patriotes de la diaspora et de l’intérieur du pays qui se reconnaissent à l’agenda de salut national des FNRC consistant fondamentalement à s’impliquer impérativement pour une libération immédiate de notre très riche et pittoresque Province du Kivu de l’occupation rwandaise, une neutralisation irréversible de tous les groupes armés étrangers présents à l’Est du pays, la reconstitution de cette Armée nationale qui faisaient autrefois trembler tous les ennemis du pays en Afrique, ainsi que le rétablissement de l’intégrité de notre territoire national et de la dignité de notre peuple, notre modeste personne tient à remercier ici aussi bien des Congolais que des Afro-Congolais et d’autres citoyens du monde qui ne cessent de nous faire l’honneur et de nous encourager par leurs mentions « j’aime » et d’autres messages Inbox sur Facebook et notre e-mail.

Les faits précèdent le droit, disent les juristes. Ce sont des idées qui engendrent l’action. Le Bon Dieu verbalisa avant de créer le monde. Les FNRC ne se lasseront jamais de s’employer à attirer l’attention du peuple congolais et de ses élites politiques sur ce qu’elles considèrent comme des approches indiquées pour le retour de la paix et stabilité dans notre pays.

En effet, les élites congolaises doivent cesser de laisser à nos frères Rwandais et Ougandais le monopole d’un discours intelligent envers l’Occident. Depuis le 30 juin 1960 jusqu’à ce jour, le discours populiste n’a jamais servi la cause de notre pays. Bien au contraire, tout en ayant la propriété de nous ménager la sympathie du petit peuple, il constitue un véritable cancer pour notre nation. C’est au retour de son voyage de remerciement envers le Zaïre de Mobutu, le tout premier pays qu’il a visité à sa sortie de prison que, le très sage Nelson Mandela s’est résolu à ne pas céder à la logique populiste qui dictait à la majorité de ses collègues de la direction de l’ANC des agendas revanchards contre leurs compatriotes blancs, tellement qu’il était marqué par le grand bond en arrière que le Congo-Belge qu’il connaissait a fait depuis le départ des blancs.

Je sais que ce que je vais dire ici pourrait me faire détester par beaucoup de compatriotes qui n’ont pas encore compris comment fonctionne la géostratégie mondiale, mais je ne peux m’empêcher de le faire pour l’intérêt supérieur de notre pays.

En effet, nous les élites congolaises, nous ne devons pas perdre de vue que, autant le discours populiste a été à la base de tous les malheurs que notre pays a connus depuis l’indépendance jusqu’à ce jour, autant il n’a jamais permis à Patrice Lumumba de nationaliser l’Union Minière du Haut-Katanga comme il le voulait, autant il n’a pas facilité à Etienne Tshisekedi de renversement du régime Mobutu, autant il n’empêche que les Rwandais occupent depuis bientôt une décennie notre très riche région du Kivu. Il n’y a aucune logique à être à la fois très faible et arrogant, c’est tout simplement un suicide. Si Mobutu avait adopté un langage populiste contre les Belges, il n’aurait pas eu le temps de prendre le pouvoir en 1964 et de nationaliser par la suite l’Union Minière du Haut-Katanga, si le Front Patriotique Rwandais et Paul Kagamé avaient s’étaient mis à fustiger, à partir de leur maquis ougandais, les Occidentaux qui soutenaient Habyarimana, ils ne seraient pas aujourd’hui au pouvoir à Kigali, si Vladimir Poutine avait accusé son antipathie envers les Américains au moment où il évoluait encore à l’ombre de Boris Yelstine, il n’aurait pas pu prendre le pouvoir pour devenir par la suite le grand messie de la nation russe qu’il est aujourd’hui, si Dos Santos s’était lancé dans une guerre d’accusations contre les Américains qui soutenaient pourtant son ennemi juré Sonas Savimbi, il n’aurait pas eu le temps de pacifier son pays et de lui doter de son actuel budget de plus de 70 milliards de dollars.

C’est ainsi que, au niveau des FNRC, nous ne nous lasserons pas de souligner que nous devrions éviter de laisser à nos frères Rwandais et Ougandais le monopole d’un discours intelligent envers les Occidentaux, si nous tenons à sauver notre patrie. Il est peu sensé de reprocher, sans faits probants et pendant plus d’une décennie, les Etats Unis de chercher à balkaniser notre pays comme si l’Administration américaine était immuable dans le temps. Ce serait vraiment très mal connaitre comment fonctionne la politique étrangère des Etats Unis. Nous savons bien que, depuis des lustres, la position des Etats Unis vis-à-vis de notre pays a toujours varié selon que ce sont les Démocrates ou les Républicains qui sont au pouvoir. Même lorsque ce sont des Démocrates qui sont au pouvoir, la politique congolaise des Etats Unis de Bill Clinton n’a rien à avoir avec celle de Barack Obama, ce sont deux logiques complètement différentes.

Nous, les Congolais, nous ne pouvons pas renier cette évidence que Barack Obama n’est pas Bill Clinton, le grand ami de Paul Kagame qui fermait les yeux sur tous les actes de déstabilisation de notre pays que perpétrait le pouvoir en place à Kigali. Depuis qu’il est à la Maison Blanche, Barack Obama a déjà : 1) Promulgué une loi réprimant la commercialisation des minerais du sang applicable à l’Est de notre pays contre le Rwanda ; 2) Pris des sanctions diplomatiques contre le Ministre de la Défense et le Chef d’Etat Major de l’Armée rwandais pour leurs implications dans des rebellions au Kivu ; 3) Pris une décision de geler des avoir des leaders des M23 nommés Baudouin Ngaruye et Innocent Kaina. Bien plus, contrairement au cinéma autrefois monté par le Général Etumba et Lambert Mende, les FARDC n’ont jamais battu les M23 sur le terrain. C’était plutôt une victoire sur papier. C’était des pressions de Barack Obama sur Yoweri Museveni qui avaient contraint ce dernier à organiser les négociations de Kampala et à imposer aux rebelles du M23 d’accepter de cesser de se battre contre une promesse à ses dirigeants d’intégrer le Gouvernement congolais et le Haut-Commandement des FARDC.

Qu’il nous soit permis de souligner ici que, contrairement à une de nos affirmations antérieures selon laquelle Paul Kagame n’était pas invité au sommet Etats-Unis Afrique d’aout 2014, le Chef de l’Etat rwandais était bel et bien l’hôte de Brack Obama. Que nos aimables lecteurs acceptent de nous excuser cet égarement.

Au lieu de continuer à nous plaindre constamment de ce que nous considérons comme une mauvaise foi de la communauté internationale, nous, les élites congolaises, nous devrions aussi nous demander ce que nous faisons nous-mêmes pour mettre fin à l’annexion du Kivu, à part le fait de se contenter de dire qu’un tel ou tel autre leader congolais est un rwandais ou de se plaindre sur des projets de balkanisation de notre pays dont nous-mêmes ne maîtrisons même pas les contours.

La libération du Kivu est une question d’intérêt vital pour notre pays, ce n’est la priorité des priorités des Etats Unis, de la France ou de la Grande Bretagne. Cessons de nous décharger de nos responsabilités sur les autres. Le fait que les Etats Unis appuyaient déjà le maquisard Paul Kagame n’avait pas empêché le Maréchal Mobutu d’envoyer le Général Mahele chasser les rebelles de l’APR de Kigali en 1989. Et, croyez-moi, si nous organisons bien notre armée et nous décidons de chasser les Rwandais du Kivu, ni Washington, ni Paris, ni Londres n’enverra des troupes pour contrecarrer notre action. Et, il y a un groupe de patriotes congolais qui réfléchissent depuis un certain temps sur cette nouvelle option.

Contrairement aux discours officiels et idées reçues qui en découlent, le Conseil de Sécurité est plus une instance de gestion des crises et conflits armés pouvant survenir entre des Etats militairement forts que de régulation de la paix pour le bénéfice des Etats militairement faibles. Si tel était le cas, l’Allemagne, le Japon et l’Italie seraient aussi membres permanents du Conseil de Sécurité. Le but initial de la création des Nations Unies était d’éviter une guerre entre les Etats Unis et l’URSS. Si l’Union Soviétique ne constituait pas une superpuissance militaire en 1945, elle ne serait pas membre permanent du Conseil de Sécurité. Pour y avoir un droit de veto, la Chine devait commencer par prouver qu’elle était devenue une cinquième superpuissance militaire, obligeant ainsi les quatre autres à préférer l’avoir avec eux que contre eux. C’est-ça la géostratégie mondiale.

Le jour où notre pays aura des dirigeants nantis d’une réelle volonté politique de lui redonner cette armée qui faisait autrefois peur à tous ses potentiels ennemis, nous serons surpris de la diligence avec laquelle le Conseil de Sécurité s’investira pour la stabilisation de l’Est de notre pays. Il ne le fera pas pour y protéger des populations civiles comme nous l’espérons vainement depuis plus d’une décennie. Il le fera plutôt pour empêcher que notre pays ne fasse une guerre contre le Rwanda et l’Ouganda qui comportera de hauts risques d’une déflagration des Grands Lacs et de l’Afrique Australe de nature à menacer de gros intérêts économiques occidentaux présents dans cette partie du continent.

C’est pourquoi, au niveau des FNRC, nous disons tout simplement : « Tosi toleka ba stades wana ya kozelaka implication ya Nations Unies, balinga, balinga te, ba-moyens ezala, ezala te, 2017, ezali mbula oyo bana mboka Congo-Zaïre bakosala nyoso mpona ko libérer mboka na bango mpe kozongisa yango na esika oyo Maréchal Mobutu akomisaka yango na Grands Lacs mpe na Afrique mobimba – bana mboka batonda mayele ya bitumba bazali mpe ba soldats ya solo solo mpe nazali».

En attendant le prochain lancement du site Internet des FNRC, merci de bien vouloir nous suivre régulièrement sur le compte Facebook Faustin Bosenge et la page Facebook FNRC.

Pour le Conseil de Modération des FNRC
Faustin BOSENGE
Coordonnateur

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LE PEUPLE CONGOLAIS SE DOIT DE CONTRER LE DIABOLIQUE PLAN DE LOUIS MICHEL D’UNE CONTINUATION DE L’ACTUEL SYSTEME KABILO-LEMERIS

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Le très illustre Winston Churchill disait qu’un peuple qui ignore son passé se condamne à le revivre. Nous, les élites congolaises, nous ne devrions pas perdre de que le même cinéaste Thierry Michel qui nous revient aujourd’hui avec le film sur le Dr Mukwenge, la même journaliste Colette Braeckman et le même politicien belge Louis Michel avaient été les principaux agents de propagande du complot international contre notre pays qui aboutit à la signature des Accords de Lemera dont l’actuelle annexion du Kivu assortie du pillage de notre coltan, l’occupation des terres diamantifères du territoire de Kahemba et de nos eaux territoriales atlantiques pétrolifères par l’Angola, ainsi que du détournement de nos gisements de pétrole du Lac Albert par l’Ouganda ne sont que des conséquences logiques? Ainsi dit, il est à se demander jusqu'à quand les politiciens congolais continueront à ne pas réaliser, à l’instar de certains de leurs homologues belges, que Louis Michel est, depuis des lustres, activement impliqué dans une vaste entreprise politico-mafieuse de prédation des richesses de notre pays?

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LE PEUPLE CONGOLAIS SE DOIT DE CONTRER LE DIABOLIQUE PLAN DE LOUIS MICHEL D’UNE CONTINUATION DE L’ACTUEL SYSTEME KABILO-LEMERISTE.

C’était en 1996, en tant qu’officier traitant du SARM et Conseiller en matière de sécurité du fils du Chef de l’Etat, Mobutu Kongulu, que nous devions escorter sur le Boulevard Lumumba, au Quartier Kingasani, à Kinshasa, le convoi des terroristes rwandais arrêtés à Goma où les services d’intelligence de Kigali les avaient infiltrés pour y préparer la rébellion des signataires des Accords de Lemera qu’étaient les Bizima Karaha, Bugera et leurs complices congolais de l’AFDL dont découlent le PPRD, le MSR et tant d’autres actuels partis politiques kabilo-lemeristes dont les Congolais connaissent les noms. Jusqu’à ce jour, nous nous souvenons encore de ces dédaigneux regards de mépris que nous lisions sur les visages de la population de Kinshasa qui, intoxiquée à mort par un très antipatriotique discours populiste de l’UDPS, était convaincue que les éléments du SARM et de la DSP étaient de meurtriers hiboux de Mobutu qu’elle devait soumettre, quelques mois plus tard, au supplice du collier (tiya pneu) alors que les troupes rwando-zaïroises de la rébellion kabilo-lemeriste de l’AFDL étaient regardés comme de braves libérateurs dont il fallait, quelques mois plus tard, applaudir l’entrée triomphale à Kinshasa.

Pour la petite histoire, il y a lieu de retenir que, au début des années 80, en tant qu’un Commandant Suprême de l’Armée nationale ayant une parfaite maitrise des questions de défense et sécurité, le Maréchal Mobutu avait eu la géniale idée de faire venir des experts militaires du pays de Nelson Mandela pour s’occuper de la formation, à la Base de Kitona, des troupes spéciales de protection de nos frontières nationales dont celles avec l’Angola, le Rwanda et l’Ouganda, sous la responsabilité du Colonel Dondo. Or, ces officiers sud-africains portaient sur leur uniforme des badges à la tête d’un hibou. Pour les agents de la propagande anti-mobutiste de l’époque, c’était un bel argument d’intoxication supplémentaire pour décrédibiliser davantage Mobutu auprès de l’opinion nationale et internationale en soutenant qu’il venait de créer une unité spéciale pour l’enlèvement et l’assassinat des opposants.

Et, c’est une des raisons qui fit avorter ce très stratégique projet sécuritaire qui aurait compliqué aux Rwandais et à leurs complices signataires zairois signataires des Accords de Lemera de s’infiltration en territoire congolais, en 1996, par la frontière entre le Rwanda et le Kivu que James Kabarehe explique dans un des documentaires sur la chute du régime Mobutu actuellement en circulation. Avec le recul du temps, des esprits critiques peuvent aujourd’hui se poser des questions sur ce fait curieux que, de la date de création ce soi-disant détachement des enleveurs-tueurs, en 1991, jusqu’à l’entrée de l’AFDL à Kinshasa, en 1997, aucun leader de l’opposition anti-mobutiste n’avait été l’objet d’un enlèvement et d’un assassinat par les hiboux. Ce n’était qu’une petite parenthèse pour nous édifier tous sur certaines erreurs du passé dont nous ne semblons pas avoir tiré des leçons.

Si oui, pourquoi nous, les élites congolaises, devrions faire insulte à la mémoire de Patrice Lumumba en s’employant à faire écrire l’histoire de notre pays à Kigali et Bruxelles via Lemera? Nous, Congolais, jusqu’à quand continuerons-nous à ne pas intérioriser la théologie de libération de Simon Kimbangu qui prône, à juste titre, l’émancipation des peuples noirs du monde du mythe de la supériorité de l’homme blanc ? Pourquoi devrions-nous cracher sur la mémoire du Maréchal Mobutu, le chantre de la désaliénation mentale et de l‘authenticité de l’homme africain ? Pourquoi avons-nous si vite oublié le testament de M’Zee Laurent Désiré Kabila nous enjoignant de nous prendre politiquement en charge ? Pourquoi le peuple congolais devrait-il envoyer au reste de l’Afrique et du monde ce déshonorant message que, plus d’un demi-siècle après l’accession du pays à la souveraineté nationale, il a toujours des injonctions de gouvernance à recevoir de l’ancien colonisateur ? Pourquoi tenons-nous à contredire Barack Obama qui préconise que les peuples d’Afrique doivent désormais se choisir leurs dirigeants sans ingérences occidentales ?

Le très illustre Winston Churchill disait qu’un peuple qui ignore son passé se condamne à le revivre. Nous, les élites congolaises, nous ne devrions pas perdre de que le même cinéaste Thierry Michel qui nous revient aujourd’hui avec le film sur le Dr Mukwenge, la même journaliste Colette Braeckman et le même politicien belge Louis Michel avaient été les principaux agents de propagande du complot international contre notre pays qui aboutit à la signature des Accords de Lemera dont l’actuelle annexion du Kivu assortie du pillage de notre coltan, l’occupation des terres diamantifères du territoire de Kahemba et de nos eaux territoriales atlantiques pétrolifères par l’Angola, ainsi que du détournement de nos gisements de pétrole du Lac Albert par l’Ouganda ne sont que des conséquences logiques? Ainsi dit, il est à se demander jusqu’à quand les politiciens congolais continueront à ne pas réaliser, à l’instar de certains de leurs homologues belges, que Louis Michel est, depuis des lustres, activement impliqué dans une vaste entreprise politico-mafieuse de prédation des richesses de notre pays?

Il y a lieu de se rappeler que, lors des présidentielles de 2003, le thème central du discours de campagne pour de deux candidats Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba était la pacification de l’Est du pays et qu’aucun des observateurs avertis ne pouvait nier cette évidence que c’était le Chairman du MLC qui était l’homme de la situation. En plus du fait qu’il avait dirigé de mains de maître une rébellion qui constituait la première force militaire du pays en termes des capacités aux combats, il venait de mener avec succès des opérations de pacification de l’Ituri, quelques mois pus tôt, et surtout de se déplacer sur le tronçon routier reliant la ville de Goma à la contrée de Rutshuru que les forces gouvernementales n’empruntaient plus jamais par peur des embuscades tendues par des groupes armés étrangers.

Mais hélas, tenant mordicus à la réalisation de ses desseins inavoués de pillage des ressources nationales de notre pays, Monsieur Louis Michel se retrouvera au four et au moulin dans une diabolique mascarade électorale de Malu Malu dont sortira Joseph Kabila II et dont ont résulté l’actuelle annexion de facto de la Province du Kivu par le Rwanda, l’occupation de notre territoire diamantifère de Kahemba par des troupes angolaises, le détournement de nos gisements pétrolifères du Lac Albert par l’Ouganda et une exploitation léonine de notre pétrole des eaux territoriales congolaises de l’Atlantique qui explique notamment que l’Angola dispose aujourd’hui d’un budget annuel de 70 milliards US de dollar alors que le notre avoisine à peine 7 milliards de dollars US.

Et, depuis lors, s’estimant ayant atteint ses ignobles objectifs sur notre pays, Monsieur Louis Michel est resté complètement indifférent de l’actuelle catastrophe nationale congolaise dont il aura été l’un des principaux auteurs jusqu’à ce que les manifestations contre le pouvoir kabilo-lemeriste de Joseph Kabila du 19, 20 et 21 Janvier 2015, à Kinshasa, lui fasse voir que son principal complice du fossoyage de l’économie nationale de notre pays est en train de partir et qu’il doit, une fois de plus, mettre à profit la naïveté pathologique des élites congolaises pour se ménager un nouveau point d’ancrage pour une continuation de sa prédation de nos richesses du sol et du sous-sol. Et, comme on ne change pas l’équipe qui gagne, Louis Michel recourt de nouveau à la même mythomane Colette Braeckman dont l’étoffe kabilo-lemeriste n’est plus à démontrer et au cinéaste Thierry Michel, le réalisateur du « Mobutu, Roi du Zaire », un documentaire plein de criantes contre-vérités qui, cette fois-ci, veut donner la mensongère impression de connaitre le patriote Dr Denis Mukwenge plus que tous les Congolais.

Et, il y a à se demander comment un monsieur aussi intelligent que le Dr Denis Mukwenge ne pouvait pas réaliser qu’il n’avait pas besoin d’une abjecte mise en scène orchestrée par des individus dont l’allégeance plus que patente au système kabilo-lemeriste a rendu très peu crédibles en Belgique comme Louis Michel et Colette Braeckman pour se ménager la confiance des électeurs congolais et une confirmation de sa notoriété internationale? Les mêmes causes produisant les mêmes effets, comment le Dr Denis Mukwenge pourrait convaincre les Congolais que, devenu Chef de l’Etat par la même filière Louis Michel, il ne travaillera pas plus, à l’instar de Joseph Kabila, pour une maligne implémentation des clauses des Accords de Lemera que pour l’intérêt supérieur du peuple congolais ?

Chers patriotes congolais de la diaspora et de l’intérieur du pays, savons-nous que ce sont des détournements de nos ressources du sous-sol et de notre pétrole qui font que le Rwanda, l’Angola et l’Ouganda soient aujourd’hui éligibles, à moyen termes, au statut de pays émergeant alors que les statistiques du PNUD continuent à classer le grand Congo-Zaïre parmi les trois pays les plus pauvre du monde ? Savons-nous que l’Ethiopie va bientôt finir la construction de son complexe hydro-électrique qui va ravir à notre Inga le statut du plus grand au monde ? Savons-nous que Kigali envoie chaque année une centaine de jeunes officiers se former dans de grandes écoles de l’Armée américaine alors que Joseph Kabila continue à marginaliser ou assassiner des officiers ex-FAZ de grande valeur nous laissés par le Maréchal Mobutu au profit des individus sans aucune formation militaire nommés au grade de général ? Savons-nous que si nous continuons avec l’actuelle incapacité des FARDC à éradiquer les groupes armés étrangers présents à l’Est du pays, les Etats Unis n’auront plus de choix que de recourir à l’Armée rwandaise pour accomplir cette mission en territoire congolais, et par conséquent, à implémenter ainsi davantage une domination militaire de notre grand pays par son petit voisin ? Savons-nous que le Congo-Zaïre a jusqu’aujourd’hui suffisamment aussi bien d’officiers bien formés et expérimentés que des troupes bien aguerries pour terminer, en quelques mois seulement, cette histoire des FDLR, ADL/NALU etc., et que c’est le pouvoir kabilo-lemeriste de Joseph Kabila qui s’emploie à ne pas les utiliser pour induire une incapacité de notre Armée nationale qui concourent à l’actuelle occupation rwandaise du Kivu?

Au niveau des FNRC, nous estimons que le peuple du grand Congo-Zaïre n’a d’autre choix que de contrer avec la dernière énergie et à tout prix l’actuel complot de Louis Michel visant une continuité dans un système kabilo-lemeriste dont le seul mérite est de perpétuer l’actuel pillage systématique des ressources nationales de notre pays par ses petits voisins qui, depuis 2001, fait que, plus ces derniers consolident leurs processus de développement, plus notre pays s’enlise dans le sous-développement et la pauvreté.

C’est pourquoi, au niveau des FNRC, nous disons que, dans le cas où il y aura réellement les élections telles que prévues, en 2016, le peuple congolais se doit naturellement de sanctionner sévèrement par la voix des urnes tout candidat aux présidentielles, à la députation ou poste de sénateur, quel que soit son nom ou son discours de campagne, appartenant à la famille politique kabilo-lemeriste que sont le PPRD et ses alliés, ou tout simplement proche de la bande mafieuse de Louis Michel.

Par contre, en cas d’un glissement du mandat de Joseph Kabila suite à des manœuvres dilatoires qu’il pourra orchestrer avec certains leaders de l’opposition alimentaire et qu’ils déguiseraient en concertations nationales, de non-tenue des scrutins dans les délais fixés par la constitution ou d’une troisième tricherie électorale, les FNRC n’auront plus de choix que se faire le devoir patriotique d’inviter l’ensemble de notre peuple à rejoindre sa dynamique d’application des dispositions de notre constitution en vigueur qui nous recommande de s’opposer par tous les moyens à tout pouvoir illégal.

En attendant le lancement imminent de notre site Internet, vous pourriez nous faire l’honneur de nous lire sur la page Facebook FNRC. Merci.

Pour le Conseil de Modération des FNRC
Faustin BOSENGE
Coordonnateur

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DEUX BATAILLONS DE L’ARMEE RWANDAISE SE TROUVENT EN TERRITOIRE CONGOLAIS DEPUIS PLUS DE TROIS JOURS.

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Dans des pays où il existe un Etat, un tel acte équivaudrait d’office à une déclaration de guerre qui pousserait le Chef de l’Etat, en sa qualité de Commandant Suprême de l’Armée, à mettre celle-ci sur pied de guerre et à saisir le Parlement pour envisager des approches d’une déclaration de guerre. Mais hélas, une telle situation procède plutôt de l’ordre normal des choses dans notre pays pour la simple raison que de braves autorités de Kigali ne font qu’appliquer, en toute sérénité, à la fois les Accords de Lemera portant sur l’annexion du Kivu au Rwanda et les Accords de défense signés entre James Kabarebe, John Numbi et Didier Etumba autorisant aux troupes rwandaises d’entrer en territoire congolais sans avoir à en prévenir Kinshasa

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Tout au moins deux sources crédibles proches de la société civile du Kivu affirment que deux batillons de l’Armée rwandaises ayant traversé la frontière, le 19 avril 2015, se trouvent présentement dans le territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu. Dans des pays où il existe un Etat, un tel acte équivaudrait d’office à une déclaration de guerre qui pousserait le Chef de l’Etat, en sa qualité de Commandant Suprême de l’Armée, à mettre celle-ci sur pied de guerre et à saisir le Parlement pour envisager des approches d’une déclaration de guerre. Mais hélas, une telle situation procède plutôt de l’ordre normal des choses dans notre pays pour la simple raison que de braves autorités de Kigali ne font qu’appliquer, en toute sérénité, à la fois les Accords de Lemera portant sur l’annexion du Kivu au Rwanda et les Accords de défense signés entre James Kabarebe, John Numbi et Didier Etumba autorisant aux troupes rwandaises d’entrer en territoire congolais sans avoir à en prévenir Kinshasa.

Cependant, le plus curieux est de constater que c’est exactement le moment où le Rwanda fait entrer ses troupes dans notre très chère Région du Kivu que Felix Tshilombo et son UDPS/Aile Kabila se décident d’amener des groupes musicaux de Kinshasa au Kivu, certainement en intelligence avec leur habituel complice Joseph Kabila, afin de tenter de distraire la population locale, et détourner ainsi son attention de ce qui se passe à la frontière. Cependant, ce traitre à la cause nationale se sera tout au moins rendu compte du fait que son arrivée n’eusse pas mobilisé une seule grande foule à son passage, et par conséquent, de l’impopularité toujours croissante de ce ligablo politique familial qu’est l’UDPS/Aile Kabila au sein de la population congolaise qui a fini par comprendre que, depuis l’époque du Maréchal Mobutu jusqu’à ce jour, le clan Tshisekedi a toujours été du coté des Rwandais pour faire appliquer correctement les Accords de la trahison de Lemera. Les leaders de l’UDPS/Aile Kabila peuvent continuer tranquillement leur très sale entreprise de trahison de la cause nationale au profit des Rwandais commencée depuis 1996, mais ils doivent aussi savoir que le sang de plus de 8 millions de Congolais morts suite à cette colonisation du Kivu par le Rwanda engage déjà leur pleine responsabilité aussi bien devant Dieu que devant les hommes.

Sincèrement parlant, nous n’avons pas pu nous empêcher de nous sentir personnellement touché du fond de notre âme en regardant cette image de la presse montrant Paul Kagame s’adressant directement aux membres du Haut-Commandent de l’Armée Rwandaise, tant elle nous a rappelé la belle époque de la complicité entre le Maréchal Mobutu et ses généraux des FAZ qui faisait que ce fusse le grand Zaïre qui dictasse sa loi dans les Grands Lacs et en Afrique Centrale. A titre d’exemple, on peut noter qu’aucun de ces officiers rwandais photographiés avec Paul Kagamé n’avait un gros ventre, ce qui nous a rappelé l’époque des Mayele, Shabani Boole, Mosala, Liwanga, Mbunza Mabe et autres dont personne n’avait le temps de développer un abdomen tellement qu’ils tenaient tous à la quête de la condition physique, donnant ainsi un bon exemple à la troupe. Il y avait aucun civil nommé général parmi tous ces membres du Haut-Commandement de l’Armée Rwandaise et il n’y avait pas un seul petit OPJ ou un infirmier A3 propulsé au sommet de l’Armée. Ils sont tous des professionnels des armes formés dans des grandes écoles militaires de l’Armée américaine.

En effet, depuis son arrivée au pouvoir jusqu’à ce jour, Paul Kagame ne fait que pratiquer une copie conforme de ce que faisait le Commandant Suprême Mobutu. Et, ce n’est pas pour rien que nous gardons toujours une grande admiration personnelle de ce grand patriote et nationaliste que fut Mobutu, le seul politicien congolais ayant formellement reçu la bénédiction de l’envoyé de Dieu Simon Kimbangu pour faire la grandeur de cette ancienne terre d’Eden de la Bible qu’est le Congo-Zaïre. Heureusement pour notre nation, le Maréchal du Zaïre est mort, mais il a laissé des centaines d’officiers de grande valeur formés dans de grandes écoles militaires de l’Occident qui peuvent perpétuer cette tradition militaire qui faisait autrefois la grandeur du Congo-Zaïre. C’est pourquoi, au niveau des FNRC, nous nous battrons par tous les moyens démocratiques pour accéder à la gestion de la Défense nationale afin de réaliser ce qui a toujours été notre rand rêve : celui de pacifier totalement et irréversiblement, en moins de six mois, l’Est de notre pays et de se lancer par la suite à la reconstitution de cette grande armée nationale qui avait permis à notre peuple de connaitre 32 ans d’affilés de paix et sécurité.

Pour que le Congo-Brazza passe très rapidement du stade des milices à cette armée nationale digne de ce nom qu’il a aujourd’hui, notre modeste personne y avait été d’une certaine contribution. Et, il y a aucune raison objective que nous ne soyons pas à mesure de réitérer une telle action dans notre pays, dès lors qu’il y a de la volonté politique. La création de l’association politique appelée FNRC n’est pas un fait du hasard. Avec moins de jalousie et l’appui de Dieu, des patriotes congolais et d’autres citoyens du monde épris de paix et des libertés des peuples, notre belle et très riche Région du Kivu sera assez facilement libérée, notre pays reviendra à la fois une nation de paix et stabilité, le garant de la concorde entre les Etats des Grands Lacs et le gendarme patenté de toute l’Afrique Centrale.

Faustin BOSENGE
Coordonnateur des FNRC

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LE CINEMA DES FARDC DU « GENERAL » JOSEPH KABILA ET DU « GENERAL » DIDIER ETUMBA SE PORTE BIEN AU KIVU

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Si nous comprenons bien, ces violents combats qui ont duré 3 jours, comme vous le dites, se sont soldés seulement par un seul mort qu'est cet adjoint du Chef des ADF? Si non, pourquoi vous n'avez pas donné le bilan complet selon la coutume militaire en nous révélant aussi bien les "pertes ennemies" que les "pertes amies". Avec de tels civils habillés en tenues militaires comment voulez-vous récolter des victoires face à l'Armée rwandaise qui ne fait que se professionnaliser de plus en plus. Voila une souris, même pas un chat, qui se croit dans sa tête être un tigre comme le légendaire Général des FAZ Mahele.

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Monsieur le Commandant de l'Opération Sokola, cessez de tromper des profanes en parlant de violents combats quand vous arrivez avec des blindés en tirant à la sauvette dans la nature, donnant ainsi aux rebelles une occasion de vider les lieux déjà bien avant. Les rebelles ne sont pas aussi bêtes pour vous y attendre avec vos blindés alors qu'ils n'ont pas un armement adéquat. Et, on ne peut pas viser quelqu'un qu'on ne voit pas puisqu'il est bien caché dans un terrain dont il maitrise les secrets. Si nous vous comprenons bien, ces violents combats qui ont duré 3 jours comme vous le dites se sont soldés seulement par un seul mort qu'est cet adjoint du Chef des ADF? Si non, pourquoi vous n'avez pas donné le bilan complet selon la coutume militaire en nous révélant aussi bien les "pertes ennemies" que les "pertes amies".

En vous lisant, tout officier bien formé comprendra aisément qu’il n'y pas eu de violents combats. Vous avez plutôt gaspillé pendant trois jours de très couteuses munitions d'armes lourdes au lieu de procéder à une «infiltration en souplesse» pour surprendre les rebelles et les détruire. Vous ne pouvez pas le faire puisque vous n’avez aucune notion de la « guerre non-conventionnelle », et en tant qu’un brave civil portant des galons de Général, vous avez une peur bleue de s’approcher des rebelles.

D'ici quelques semaines ou mois, la même Radio Opaki nous rapportera que les ADF ont resurgi dans ce même village et y ont massacré des populations civiles. Comme quoi, le cinéma kabilo-lemeriste des FARDC se porte bel et bien dans le Kivu.

Avec de tels civils habillés en tenues militaires comment voulez-vous récolter des victoires face à l'Armée rwandaise qui ne fait que se professionnaliser de plus en plus. Voila une souris, même pas un chat, qui se croit dans sa tète être un tigre, comme légendaire Général des FAZ Mahele. Et, il ne se gène même pas d'avoir multiplié des commandements des fronts où il ne faisait que procéder à des retraits stratégiques, un euphémisme très usité dans les FARDC pour éviter de parler de débandade face à de minables rebelles sous-armés. Si Joseph Kabila connaissait les épreuves à haut risque de mort que les FAZ enduraient à Kota Koli pour porter ce béret vert ou à l'EFO pour porter le petit grade de sous-lieutenant, il ne les distribuerait pas comme il le fait à de tels civils.

Le béret vert comme le grade de sous-lieutenant ne se donnent pas par rapport à la région d'origine ou à la tribu. Ils se méritent. Justement, ce nom de Yav nous rappelle un collègue élève officier de l'EFO XII, Yav Kawel, qui est mort en exercice à l'EFO, en 1982. Ils ont péri noyés à deux avec l'élève officier Monkonzi lors de l'exercice de longue durée assortie de traversée de cours d'eau sur dinghy. Toujours à l'EFO, en 1981, nous avions perdu l'élève officier Basila mort par excès d'effort physique lors de l'exercice d'endurance surnommé Buka Mikuwa.

Que Joseph Kabila et Didier Etumba continuent à détruire intelligemment notre patrie en confiant aux généraux-civils les commandements des opérations militaires alors que le Congo-Zaïre regorge d’officiers brevetés de guerre de l’OTAN de loin plus que le Rwanda, l’Ouganda et l’Angola réunis. Ce n'est pas grave. Sachez que chaque chose a une fin. Notre Armée nationale va bientôt être reconstituée et notre Kivu sera libéré.

Faustin BOSENGE
Coordonnateur des FNRC

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ET SI LES CONGOLAIS POUVAIENT EMPECHER A JOSEPH KABILA DE CLOTURER EN BEAUTE SA MISSION D’EXECUTION DES ACCORDS DE LEMERA

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En effet, une très subtile menace à notre sécurité nationale est que, l'appétit venant en mangeant, après le Kivu, Paul Kagamé et Yoweri Museveni se mettent certainement à lorgner sur la Province Orientale, le Katanga, le Kasai etc.
Entre temps, à Kinshasa et ailleurs à travers le pays, des élites congolaises continuent à épiloguer sur des détails comme le calendrier électoral, l’ordre de tenue des scrutins, l’âge des électeurs comme si tout allait bien dans le pays. A notre humble avis, toutes ces très sombres perspectives sécuritaires qui pointent actuellement à l’horizon de notre nation rendent plutôt inopportune une tenue prochaine des élections dont le seul mérite serait de donner à Joseph Kabila des chances de s’offrir un glissement de son mandat, d’en trafiquer carrément le résultat ou de détourner l’attention des patriotes congolais contre cette grande menace à la sécurité nationale que constituerait une résurgence sous une autre appellation de la rébellion du M23. C’est pour dire que l’opposition congolaise se doit de passer, impérativement et toutes affaires cessantes, de la phase de stériles déclarations d'intentions à celle des actes concrets.

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Il y quelques jours, plusieurs sources proches de la société civile du Nord-Kivu signalaient un renforcent d’une présence militaire rwando-ougandaise au Nord-Kivu. De toutes les façons, il ne pouvait s’agir d’une nouvelle invasion pour la simple raison que des troupes rwandaises violent plutôt constamment l’intégrité du territoire national congolais en vertu des accords de défense signés entre le « Général » John Numbi et le Ministre de la Défense rwandais James Kabarebe autorisant au Rwanda de faire traverser la frontière commune sans devoir en avertir Kinshasa, certainement dans le cadre de l’application des Accords de Lemera.

Le 1er mai 2015, c’était notamment le tour du site d’information Africatime.com de rapporter des propos de Mr Julien Paluku, Gouverneur PPRD du Nord-Kivu, qui affirmait être en possession de informations selon lesquelles le Rwanda et l’Ouganda venaient de « créer une nouvelle rébellion appelée Mouvement Chrétien pour la Reconstruction du Congo » qui, selon lui, devrait « faire ce que le M23 et le Cndp avaient fait autrefois’’ » dans notre pays. Précisant ses propos, ce cacique de la médiocratie kabilo-lemeriste a égalent ajouté que des éléments « ex-M23 ont été rassemblés dans des camps d’entrainement au Rwanda et en Ouganda pour être prêts à reprendre les hostilités dans l’Est du Congo ». Cependant, ce que pouvait dire ce pyromane s’évertuant à jouer le sapeur-pompier, prenant ainsi des Congolais pour des imbéciles, est que, en agissant ainsi, les autorités de Kigali et de Kampala ne faisaient que tirer simplement les conséquences de la non-tenue par Kinshasa de ses engagements de faire des anciens cadres du M23 des ministres du Gouvernement congolais et officiers généraux des FARDC.

En effet, ce que le gros de l’opinion nationale et internationale pourrait ignorer est que cette histoire de la défaite des M23 n’est pas très différente du cas d’une femme stérile qui va voler un bébé d’autrui afin de se défaire de la pression de sa belle famille qui ne cesse de la menacer de divorce. Nous sommes malheureusement obligé de souligner ici que, contrairement à l’éhonté battage médiatique auquel le mythomane professionnel Lambert Mende et son complice de circonstance Didier Etumba convièrent autrefois le peuple congolais, la rébellion du M23 n’avait jamais été militairement défaite par les FARDC. Ce n’est pas la première que nous le disons.

Pour vraiment saisir les tenants et les aboutissants de ces bruits de bottes actuellement déplorés à l’Est de notre pays, il faut remonter le cours des événements du Kivu jusqu’à l’époque de cette tragique trahison du « Général » Gabriel Amisi Tango Fort, un des hommes de mains de Joseph Kabila, qui occasionna la très sanglante débâcle des FARDC face aux hommes de Laurent Nkunda à Mushake au Nord-Kivu.
A ce propos, il y lieu de noter en passant les propos très révélateurs de la journaliste belge Colette Braeckman, dont les accointances kabilo-lemeristes ne sont plus à démontrer, qui rapportaient, nous citons : « Mais surtout, il se confirme aujourd’hui que les FARDC furent victimes de trahison au plus haut niveau : à Mushake où avait été dépêché le commandant en chef des forces terrestres, le général Gabriel Amisi dit Tango Fort, des ordres contradictoires furent donnés, qui entraînèrent le repli des meilleurs éléments. …. Le Général Amisi a regagné Kinshasa en état d’arrestation et a été placé en résidence surveillée en attendant le résultat des enquêtes. Un autre officier de haut rang, le général katangais John Numbi, actuellement en charge de la police de Kinshasa, serait « en disgrâce »…. Sur les 6000 éléments des FARDC engagés dans la bataille de Mushake, la moitié a été mise hors combat : 2500 militaires ont été tués dont 2000 policiers en tenue militaire et 600 éléments de la garde républicaine… En plus des pertes en vies humaines, un important matériel militaire a été saisi par les hommes de Nkunda, qui leur permettra de guerroyer pendant des années encore : 6 tonnes de munitions, y compris des munitions d’hélicoptères, 45 blindés, 20 lance-roquettes, 15.000 caisses de grenades, 6000 caisses d’armes type Fall. Le bilan fait même état de 15 missiles sol air, mais on se demande pourquoi de telles armes auraient été envoyées au Kivu contre un adversaire qui pratique la guérilla et ne dispose ni d’armement lourd ni de moyens aériens ?… ». Fin de citation (Source : http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2007/12/27/larmee-congolaise-est-rongee-par-le-soupcon-de-trahison/).

Allez-y comprendre que se trouvaient également dans les rangs des FARDC à Mushake des anciens éléments du Détachement Bufalo de Brazza formés et commandés par votre serviteur qui, de février à juillet 1999, étaient capables de pacifier totalement et irréversiblement le Congo d'en face et qui devenaient ainsi curieusement plus que médiocres dans leur propre pays(Source : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2649p039.xml0/diplomatie-joseph-kabila-election-presidentielle-attaquerdc-congo-regain-de-mefiance-entre-les-deux-pays.html)

De toutes les façons, le « Général » Amisi Tango Fort n‘avait aucune raison d’amener au front des missiles sol-air, si ce n’était pour ravitailler Laurent Nkinda au frais des contribuables congolais, étant donné que ce dernier ne disposait même pas d’un petit porteur, et encore moins d’un avion de combat. La défaite planifiée des FARDC à Mushake était tout simplement une très habile opération de ravitaillement de Laurent Nkunda que Joseph Kabila avait confiée à ses deux complices de l’exécution des Accords de Lemera que sont Gabriel Amisi alias Tango Fort et John Numbi. Nous savons tous que rien n’était arrivé par la suite à des deux traitres et que ces immenses pertes humaines et matérielles étaient tout simplement mises au compte des pertes et profits de l’exécution des Accords de Lemera par Joseph Kabila.

Bien au contraire, John Numbi et Amisi Tango Fort ont ultérieurement multiplié des acquisitions d’immeubles et villas à Kinshasa. Quoi de plus normal lorsqu’ils venaient de réussir avec brio leur mission de sécurisation du Rwanda dont parle le Président Etienne Tshisekedi dans les lignes qui suivent.

En effet, il y a lieu de noter que, en 2002, à la sortie d’un entretien à huis-clos que venait de lui accorder Paul Kagamé, le Président Etienne Tshisekedi déclara, nous citons : « Il faut comprendre que le Rwanda est un petit pays et qu’il a besoin de sécurité. Joseph Kabila a rencontré Kagamé cinq fois au moins. Pourquoi moi, n’aurais-je pas ce droit ». Fin de citation. (Source : Kongo Times, juillet 2002). Ainsi dit, ne soyons pas étonnés aujourd’hui de voir Félix Tshisekedi disposer subitement de gros moyens financiers pour louer des avions et aller distraire des populations du Nord-Kivu par des meetings sur les élections de Malu Malu sans que l’ex-Leader Maximo ne prononce un seul mot pour stigmatiser l’actuelle violation de l’intégrité de notre territoire national par troupes rwandaises.

Ce n’était qu’une parenthèse que nous refermons pour revenir sur cette surprenante défaite très cuisante des FARDC, fabriquée de toutes pièces par John Numbi et Tango Fort à Mushaki au Nord-Kivu, sur instructions de Joseph Kabila, face aux hommes de Laurent Nkunda en soulignant qu’elle préludait à la naissance de la rébellion du M23 dont l’actuel retour en force menace au plus haut point l’intégrité de notre territoire national en laissant libre cours à une certaine perspective de colonisation du tout grand Congo-Zaïre par ses deux petit voisins de l’Est. Aucun Gouvernement digne de ce nom au monde ne continuerait à fonctionner dans la routine au moment où des troupes étrangères envahissaient le territoire national. Bien au contraire, ce serait déjà-là un casus belli appelant ipso facto à une convocation d’une session extraordinaire du Congrès devant statuer sur une éventuelle déclaration de guerre.

Mais hélas, Joseph Kabila ayant réussi à priver l'Etat congolais de cet incontournable instrument de management des relations internationales qu’est une armée nationale dissuasive, tout ce que nous pouvons actuellement faire, c’est de nous rabattre sur la communauté internationale dans l’espoir qu’elle dissuade Kigali et Kampala de ce nouvel élan belliciste assorti d’un agenda inavoué de colonisation de notre pays. Or, il se fait que le même Joseph Kabila se retrouve aujourd’hui rattrapé par ses deux mensonges d’avoir abusivement rassuré Yoweri Museveni de ses capacités à tromper la vigilance des patriotes congolais pour procéder à un remaniement ministériel qui devait ouvrir les portes du Gouvernement aux anciens cadres du M23 et d’avoir instruit ses acolytes comme Lambert Mende et Didier Etumba de déclarer une vraie-fausse victoire des FARDC sur les M23.

Si les M23 étaient réellement défaits militairement, il n’y aurait eu aucune raison valable pour que la communauté internationale, en commençant par les Nations Unies et l’Administration américaine, continuasse à insister autrefois pour une intégration des anciens cadres d’un mouvement rebelle déjà neutralisé sans des institutions étatiques d’un pays. Ceci expliquant cela, le fait que Joseph Kabila n’ait pas intégré les anciens cadres du M23 au sein du Gouvernement constitue aujourd'hui un beau prétexte pour Kigali et Kampala qui se dédouanent automatiquement des servitudes de l’Accord Cadre d’Adis Abeba, et par conséquent, de la pression de la communauté internationale; s’offrant ainsi un champs libre pour une nouvelle occupation militaire de notre pays qui pourrait se muer à moyen terme, de l’actuelle annexion du Kivu à une véritable colonisation rwando-ougandaise de notre pays. Entre temps, l’attention de la quasi-totalité des élites politiques congolaises reste toujours rivée sur des détails comme l’ordre de la tenue des scrutins, l’âge des électeurs, le calendrier électoral etc.

L’actuel jeu politique congolais est malheureusement en train de payer notamment la monumentale erreur commise au Dialogue inter-Congolais de Sun City où les gens passèrent plus d'une année à ne débatte que des questions de politique politicienne, ne réservant à peine que quelques heures au plus fondamental qu’était des approches d’une résolution structurelle de l’équation sécuritaire congolaise avec ses trois termes que sont la neutralisation des groupes armés étrangers en survivance à l’Est du pays, la formation d’une arme nationale républicaine et dissuasive et la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire nationale.

La politique ayant ainsi éclipsé la sécurité à Sun City, depuis 2003 jusqu'à ce jour, le Gouvernement congolais est constamment resté incapable de doter le pays d’une armée digne de ce nom, et par conséquent, de mettre fin à une survivance des groupes armés étrangers (FDLR, ADF, NALU etc.) à l’Est du pays qui a toujours donné à Kigali et Kampala des raisons déloyales pour violer régulièrement l'intégrité de notre territoire national. Et, c'est justement cette absence d'une Armée nationale dissuasive qui aura beaucoup facilité à Joseph Kabila l’accomplissement de sa mission consistant à garantir une exécution correcte, au sommet de l’Etat congolais, des Accords de Lemera au profit de Kigali. C’est dans cette logique que cet ancien caporal propulsé au sommet de l'Etat congolais parraina très discrètement la signature entre John Numbi, Didier Etumba et James Kabarebe d’un très atypique accord de défense autorisant aux troupes rwandaises d'entrer dans le Kivu à tout moment sans devoir à en prévenir le Gouvernement congolais, ce qui était une toute première en relations internationales et qu’il s’arrangeait chaque fois à nommer des généraux-civils comme commandants des opérations au Kivu pour y garantir des défaites des FARDC.

En définitive, ce sont tous ces actes de trahison savamment orchestrés par cet ancien taximan des rues de Dar-es-Salam, avec le concours de ses complices congolais que sont John Numbi, Didier Etumba, Amisi Tango Fort et autres, qui concoururent à la signature par les autorités de Kinshasa des trois documents de Kampala dont la finalité occultée était l’intégration des anciens cadres du M23 au sein du Gouvernement et du Haut-Commandement des FARDC où ils devaient être plus outillés à s’adonner à l’œuvre de trahison de notre patrie sous les ordres directs de Joseph Kabila.

Maintenant que la vigilance de quelques patriotes de l’opposition venait de dissuader un Joseph Kabila à la solde de Kigali de procéder à un remaniement du Gouvernement au profit de ce Cheval de Troie rwando-ougandais qu’est le M23, les autorités rwandaises et ougandaises n'ont fit que se rabattre vite dans une application de leur plan B consistant à réarmer ce mouvement rebelle du M23 dans le but notamment de provoquer davantage un pourrissement sécuritaire qui inciterait l’Administration américaine à compter substantiellement sur les armées du Rwanda et de l’Ouganda pour épauler l’AFRICOM dans son actuelle mission consistant à empêcher que des terroristes djihadistes du Shebbab somalien ne se ménagent une nouvelle zone tribale dans les Grands Lacs, plus précisément dans cette partie orientale de notre pays.

Voilà comment des stratèges de Kigali et Kampala ont mis à profit le fait que, depuis les assises de Sun City jusqu’à ce jour, la classe politique congolaise a toujours renversé l’ordre normal des choses en priorisant chaque fois la politique politicienne au détriment de la sécurité.

Ce que des politiciens congolais désireux de présider à la destinée de leur nation devraient savoir est que, depuis la signature par des puissances occidentales de l’époque, le 24 octobre 1648, des Traités de Westpahalie, en matière des relations internationales, c’est la sécurité qui conditionne l’existence et le fonctionnement de tout Etat. C’est ce principe de gouvernance qui amène le Prof. Claval à affirmer que le langage de la force est le plus prédominant en relations internationales et que la paix n’est que le résultat de l’effet dissuasif que l’armée d’un Etat exerce sur ses potentiels agresseurs (Paul Claval, Les Outils Géographiques pour Penser la Guerre, Penser le Paix, archives Université de Sorbonne). Ce n'est pas par hasard que tous les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité sont les cinq premières puissances militaires du monde, que le Département de la Défense des Etats Unis (Pentagone) constitue avec la Maison Blanche et le Département d’Etat les trois principaux centres décisionnels de l’Administration américaine et que le régime Mobutu a commencé à décliner à partir du moment où le Maréchal du Zaïre avait confié le Ministère de la Défense à des profanes dans l’art de la guerre notamment sous la pression de certains tshisekedistes dont on connait aujourd'hui la complicité traîtresse avec les Rwandais.

Tout ce qui nous arrive maintenant à l’Est du pays résulte essentiellement du fait que, aidés par des collabos congolais que sont les John Numbi, Didier Etumba, Amisi Tango Fort et autres traîtres de la patrie, Joseph Kabila est en train d’accomplir avec succès sa diabolique œuvre de destruction de notre puissance militaire pour consolider l’actuelle domination géostratégique du petit Rwanda sur le grand Congo-Zaïre. C'est ainsi que, contre vents et marées, mettant à profit le manque de nationalisme de certains fils et filles égarés du Congo-Zaïre toujours plus attirés par des billes de banque que le souci de sauvegarder les intérêts supérieurs de leur peuple ; après avoir réussi à déboulonner avec beaucoup de malice se seul obstacle majeur à la réalisation de leurs desseins hégémoniques dans les Grands Lacs qu’était le Maréchal Mobutu, commandité l’assassinat de leur ancien allié devenu par la suite un nationaliste très farouchement opposé à l’application des Accords de Lemera que fut M’Zee Laurent Désiré Kabila et fait remplacer ce dernier par leur Cheval de Troie au sommet de l’Etat congolais qu’est Joseph Kabila, les stratèges de Kigali sont en train de gagner le pari inimaginable de faire coloniser le tout grand Congo-Zaïre par ses deux petits voisins de l’Est.

Maintenant que les carottes sont en train d’être doucement mais surement cuites pour la souveraineté de notre pays, à notre humble avis, le plus important n’est pas de se complaire à rapporter des informations faisant état des préparatifs par Kigali et Kampala d’une relance des hostilités à l’Est de notre pays. Nous le faisons très bien depuis plus d’une décennie sans qu’un seul petit changement positif n’intervienne sur le terrain.

En effet, une très subtile menace à notre sécurité nationale est que, l'appétit venant en mangeant, après le Kivu, Paul Kagamé et Yoweri Museveni se mettent certainement à lorgner sur la Province Orientale, le Katanga, le Kasai etc. Entre temps, à Kinshasa et ailleurs à travers le pays, des leaders politiques congolaises continuent à n'épiloguer que sur des détails comme le calendrier électoral, l’ordre de tenue des scrutins, l’âge des électeurs comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. A notre humble avis, toutes ces très sombres perspectives sécuritaires qui pointent actuellement à l’horizon de notre nation rendent plutôt inopportune une tenue prochaine des élections dont le seul mérite serait de donner à Joseph Kabila des chances de s’offrir un glissement de son mandat, d’en trafiquer carrément le résultat ou de détourner l’attention des patriotes congolais contre cette grande menace à la sécurité nationale que constituerait une résurgence sous une autre appelation de la rébellion du M23.

C’est pour dire que l’opposition congolaise se doit de passer impérativement, et toutes affaires cessantes, de la phase de stériles déclarations d'intentions à celle des actes concrets. Pour ce faire, elle devrait commencer par procéder à des échanges d’idées entre ses différentes tendances en vue d’une élaboration des stratégies communes et d’une implémentation des mécanismes de synergie pour une action bien concertée, décisive et soutenue dans le sens d’un soulèvement populaire destinée à débarrasser le sommet de l’Etat congolais de et odieux traître à la solde de Kigali qu’est Joseph Kabila. Ce n’est qu’après cette très cruciale échéance que des patriotes congolais pourraient mettre en place un exécutif de transition ayant mission d’organiser les vraies élections après avoir restauré notre armée nationale et sécurisé nos frontières de l’Est.

Au niveau des FNRC, nous avons toujours dit que le Congo-Zaïre ne manque pas des intelligences et des muscles pour relever un tel défi en une année. Nous savons bien de quoi nous parlons. Merci de bien vouloir nous lire régulièrement dans notre compte Facebook Faustin Bosenge, dans la page Facebook FNRC et dans le groupe Facebook « Avec les FNRC Libérons le Kivu en 2017 ».

Faustin BOSENGE
Coordonnateur des FNRC

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LES RAISONS INAVOUEES D’UN DIALOGUE DE LA TRAHISON POUR LA SAUVEGARDE DES ACQUIS DES ACCORDS DE LEMERA.

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Pour bien comprendre les tenants et les aboutissants de l’actuelle perspective de rapprochement qui s’effectue, cette fois-ci, en plein jour entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi par le truchement de Félix Tshisekedi, il faut remonter à la genèse des Accords de Lemera, notamment à un très sulfureux projet d’une exportation des eaux douces du fleuve Zaïre vers Israël en passant notamment par l’Ouganda que des hommes d’affaires américains proches des lobbies juifs proposèrent sans succès au Maréchal Mobutu au début des années 90.

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Pour bien comprendre les tenants et les aboutissants de l’actuelle perspective de rapprochement qui s’effectue, cette fois-ci, en plein jour entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi par le truchement de Félix Tshisekedi, il faut remonter à la genèse des Accords de Lemera, notamment à un très sulfureux projet d’une exportation des eaux douces du fleuve Zaïre vers Israël en passant notamment par l’Ouganda que des hommes d’affaires américains proches des lobbies juifs proposèrent sans succès au Maréchal Mobutu au début des années 90.

En effet, en guise de complément à une très édifiante analyse publiée sur Facebook par Maman Likembe, nous dirons ici que ce dossier d’exportation des eaux du fleuve Zaïre vers l’Israël en passant par le Rwanda, l’Ouganda, l’Ethiopie, l’Erythrée etc., tous des pays ayant sponsorisé la signature des Accords de Lemera et la création de l’AFDL, avait également beaucoup pesé dans la décision de l’Administration Clinton de lâcher le Zaïre de Mobutu au profit de l’Ouganda de Museveni et du Rwanda de Kagame. Lorsque ces traitres et assassins RDCiens de l’AFDL que la propagande pro-rwandais des collabos de Limete présentaient abusivement comme des « libérateurs » sont entrés à Kinshasa, le 17 mai 1997, leurs maîtres rwandais et ougandais disaient à leurs petites amies kinoises qu’ils allaient continuer la guerre jusqu’au Togo, en renversant au passage tous les régimes des pays qu’ils traversaient.

Un problème pour les maîtres du monde étai que, s’étant catégoriquement opposé à ce projet de création d’un pipeline qui devait permettre l’exportation gratuite des eaux du fleuve Zaïre vers Israël en ravitaillant sur son passage l’Ouganda et d’autres pays, le Maréchal Mobutu avait plutôt donné au Colonel Kadhafi son accord de principe pour un partenariat consistant à échanger de l’eau zairoise contre le pétrole libyen. C’était au début des années 90 lorsque le Zaïre connaissait de sérieux problèmes de ravitaillement en pétrole provoquant de longs fils de voitures devant des stations à Kinshasa et ailleurs. C’était également le moment où, après l’épisode conflictuel de la Guerre du Tchad, les deux dignes fils de l’Afrique qu’étaient Mobutu et Kadhafi venaient de se réconcilier pour faire front commun avec Savimbi contre la mafia internationale de prédation des richesses des pays du Sud. Entre temps, le Maréchal avait obtenu d’Hissein Habré une libération d’une centaine de prisonniers de guerres libyens détenus à Djamena qui transitèrent par la Base de Kamina avant de regagner leur pays.

C’était notamment pour empêcher la mise en œuvre de ce projet « eau du Zaïre contre le pétrole libyen » que les maitres du monde mirent toutes leurs batteries en marche pour neutraliser rapidement Mobutu, Kadhafi et Savimbi. Il y a lieu se rappeler que les attaques des Américains et Belges contre Mobutu avaient coïncidé avec un changement des alliances à Luanda où Washington commençaient à appuyer Do Santos et un accroissement de l’hostilité des Occidentaux contre Kadhafi. Ayant compris cette nouvelle donne néfaste pour l’Afrique, dès sa sortie de la prison, Nelson Mandela s’empressa vite de rejoindre le camp des anti-néocolonialistes qu’étaient Mobutu, Kadhafi et Savimbi. Ce sont la misère et la pauvreté que Mandela avait vu partout dans l’ancien Congo-Belge qu’il avait connu qui l’obligea de laisser tomber le projet de l’ANC de chasser les Blancs.

Ayant été parachuté au pouvoir à Kinshasa par l'Occident, le nationaliste primaire devenu collabo des Rwandais par la soif du pouvoir qu’était Laurent Désiré Kabila fit obligé de tourner vite casaque aux Occidentaux et de se rapprocher du Colonel Kadhafi avec lequel il eut un entretien à Syrte en Libye sur la question d’une relance de ce projet autrefois avorté de « l’eau zairoise contre le pétrole libyen». Ayant eu vent de ce contact, Yoweri Museveni s’empressa monter rapidement la rébellion du MLC de Jean Pierre Bemba contre le pouvoir de Laurent Désiré Kabila. Or, ce projet devait techniquement consister à détourner une partie des eaux du fleuve Zaïre sur le Lac Tchad d’où elle devait par la suite être pompée vers la Libye, ce qui signifiait que le Tchad aussi devait s’y retrouver. C’est justement ce qui motiva l’envoi par le Président Idriss Deby des troupes tchadiennes pour combattre la rébellion du MLC.

Votre serviteur a procédé à ce succinct complément d’analyse pour montrer aux patriotes zairois que ce n’est pas du tout une simple coïncidence que, maintenant que Kigali et Kampala renforcent leur présence militaire au Kivu tout en manageant un retour en force de la rébellion du M23, nous voyons au même moment les quatre partis proches des Accords de Lemera que sont le PPRD, l’UDPS/Aile Kabila, le MLC et l’UNC parler d’un dialogue. Les collabos des Rwandais cherchent tout simplement à laver pour laver leurs linges sales en famille tout en tromper, pour la nième fois, la vigilance du peuple zairois pour accomplir leur diabolique mission de la trahison de la patrie au profit de leurs mentors inavoués que sont Paul Kageme et Yoweri Museveni. S

C’est pourquoi, les vrais compatriotes zairois ne doivent pas baisser les bras, et encore moins, se contenter d’une politique de la chaise vide qui ne sera profitable qu’à ces collabos RDCiens et maîtres Rwandais et Ougandais. C’est à ce moment précis que notre patrie a plus que jamais besoin des énergies et du courage de ses dignes fils comme Martin Fayulu, Gabriel Mokia, Kyungu wa Kumwanza, Albert Moleka, Jacques Matanda, Lucien Busa, Jean Claude Mvuemba et autres pour amener nos très braves jeunes patriotes de Kinshasa à empêcher carrément tenue de ce dialogue de la trahison de notre patrie par tous ces traitres RDCiens qui sont en train de dévoiler au grand jour leur longue collaboration avec les Rwandais et les Ougandais dont la finalité est une « palestination » de notre très cher et beau pays.

En effet, le souverain primaire qu’est le peuple zairois doit plutôt s’opposer catégoriquement, et par tous les moyens, à cette parodie des élections provinciales dont l’objectif principal est de détrôner Kengo wa Dondo du Sénat pour y placer un kabilo-lemeriste qui facilitera un glissement du mandat de l’imposteur Joseph Kabila. Merci mon Dieu de continuer toujours à couvrir de Ta protection tous ses braves patriotes Zaïrois qui s’exposent constamment aux poisons et balles de leurs ennemis Rwandais et leurs collabos RDCiens dans leur combat patriotique pour la sauvegarde de la terre de leurs ancêtres.

Merci de bien vouloir lire régulièrement votre serviteur sur son compte Facebook « Faustin Bosenge », la page Facebook « FNRC », le groupe Facebook « Avec les FNRC Libérons le Kivu en 2017 » et www.societecivile.cd.

Faustin BOSENGE
Coordonnateur des FNRC

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ET SI LE NEO-MOBUTISME ETAIT L’ULTIME SOLUTION DE LIBERATION DE NOTRE PAYS DE SON ACTUELLE COLONISATION PAR SES TROIS VOISINS?

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De ces deux prémisses que le gros de la production angolaise des hydrocarbures provient du plateau continental zaïrois et que des recettes pétrolières fournissent les 98% du budget national de l’Angola (qui s’élevait, en 2011,à 80 milliards américains une conclusion logique à tirer est que c’est grâce au pillage de notre pétrole que l’Angola est devenu un pays émergent. Et, le raisonnement est également valable pour l’Ouganda. Pourquoi notre grand pays est devenu une colonie de ses trois petits voisins qu’il dominait autrefois? Pourquoi n’avons-nous pas une armée capable de défendre l’intégrité du territoire national ? Qu’est-ce qui expliquerait ce fait curieux que les uns et les autres au sein de notre classe politique parlent actuellement de tout, sauf de ce qui concerne la pacification de l’Est du pays et la restauration de notre intégrité du territoire national ? Quelles seraient les approches de solutions à la problématique de notre sécurité nationale telle que circonscrite par les questions et réponses qui précèdent?

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Le tout grand Zaïre, le Congo-Zaïre, le Congo de l’Afrique, le pays de Simon Kimbangu, l’ancienne terre d’Eden de la Bible, la nation la plus potentiellement riche de la planète est actuellement classée par les statistiques du PNUD comme l’avant-dernier pays le plus pauvre du monde. Chaque jour qui passe, nous disons bien chaque jour, un pays voisin lui prend par la force son pétrole d’une valeur de plus de 170 millions de dollars, 1100 de ses fillettes, filles et femmes adultes sont violées dans sa partie orientale, tout au moins deux à trois de ses citoyens y sont massacrés avec la cruauté la plus inhumaine. Entre temps, ceux qui le gouvernent et le gros de ses élites passent le plus clair de leur temps à ne parler que des élections comme si les postes de député et sénateur importaient plus que la vie des gamins de deux à trois ans que les ADF égorgent à Beni, le sort de nos compatriotes de sexe male qui sont violés par d’autres hommes appartenant à des groupes armés étrangers ou les 2,7 millions de nos compatriotes contraints de fuir leurs habitats pour des raisons d’insécurité.

D’emblée, qu’il nous soit permis de relever ici que, dans le cadre de la présente analyse, nous allons nous départir des mythes pour démontrer sur base des faits bien documentés toutes ces affirmations qui précèdent. Bien plus, nous allons scientifiquement établir que, contrairement aux affirmations gratuites de certains opposants à Mobutu trahissant la patrie pour le compte du pouvoir en place à Kigali, autant le mobutisme et le MPR avaient autrefois fait de notre grand Zaïre un des pays africains les plus avancés sur le sentier du développement, autant le kabilo-lemerisme avec son PPRD et alliés ont systématiquement détruit notre pays, autant l’instauration du néo-mobutisme avec un MPR Fait privé animé par un courant réformateur, en tant que creuset d’une résurgence dans le chef de notre peuple du sens de l’amour de la patrie, de la grandeur de notre nation et de notre unité nationale, constitue actuellement la condition sine qua pour une émancipation de notre nation de son actuelle colonisation par le Rwanda, l’Angola et l’Ouganda.

La pratique de la vérité est parfois suicidaire, mais elle a le mérite de faciliter des solutions à des problèmes. En nous décidant de plancher sur le néo-mobutisme, nous étions bien conscient de nous engager sur une voie pleine des passions et de la haine. Cependant, en tan que patriote, nous n’avions pas de choix. Comme toute œuvre humaine, le mobutisme en tant que philosophie politique ayant sous-tendu le régime Mobutu avait ses défauts. Mais, à notre humble avis, autant le mobutisme constitua autrefois la sève vivifiante de la grandeur du Zaïre, autant un mobutisme élagué de certaines de ses faiblesses que ne cessait de décrier Mobutu lui-même serait présentement une solution incontournable pour redonner à notre nation ses atouts militaires et diplomatiques qui lui permettaient autrefois d’exercer son incontestable leadership dans la sous-région.

En effet, nous pensons qu’il est plus que temps que des élites de notre pays cessent avec cette logique d’hypocrisie consistant à escamoter des débats de fond sur l’avenir de notre nation par simple fanatisme politique ou les mêmes très nocifs reflexes géopolitiques qui ont permis aux Rwandais de nous diviser afin de nous coloniser.

De toutes les façons, c’est assez curieux de constater que, depuis un certain temps, tout le monde au sein de notre classe politique parle de tout sauf du fait que notre pays est devenu une colonie de faits du Rwanda, de l’Angola et de l’Ouganda. Or, que voyons-nous sous d’autres cieux? Le simple fait qu’un seul citoyen des Etats Unis, de la France ou d’Israël soit pris en otage devient automatiquement un drame national au centre de préoccupations des élites du pays. Pourquoi devrait-il être différent pour nos compatriotes ? Pourquoi des élites de cette nation de grandeur et de dignité que fut le Zaïre devraient-ils accepter de devenir aujourd’hui la risée de l’Afrique et du monde ? Jusqu’à quand continuerons-nous à nous complaire d’une logique de donner l'impression?

Des kabilo-lemeristes qui nous dirigent, en commençant par Joseph Kabila lui-même, donnent l'impression de penser que tout va tellement bien que l'avant dernier pays le plus pauvre du monde qu’est la RDC va bientôt accéder au statut de pays émergent; ses acolytes mercantilistes au sein de notre classe politique et société civile, à l’image de Lambert Mende, Jean-Marie Kasamba et autres font semblant de ne pas savoir que le pouvoir en place détruit systématiquement notre patrie au profit d'un très fulgurant développement de ses trois petits voisins. Il en est de même d’une infime minorité de notre peuple qui, à l'instar des habitants de Goma qui s'étaient dernièrement déplacés nombreux pour venir écouter le message de Félix Tshisekedi avec son UDPS/Aile Kabila, fait semblant de ne pas savoir que le PPRD et ses alliés sont complices de tout ce que les parrains politiques de Joseph Kabila que sont les Rwandais, Angolais et Ougandais font respectivement au Kivu, en Ituri et dans le territoire de Kahemba. Dès lors, une question est de savoir, jusqu'où cette logique de faire semblant conduira notre nation?

1. La RDC de Joseph Kabila : une colonie des faits de ses trois petits voisins.

En prêtant son serment d’investiture devant la Cour Suprême de Justice, le 20 décembre 2011, Joseph Kabila avait exactement dit, nous citons : « Moi, Kabila Kabange Joseph, élu Président de la République démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la nation d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République, de maintenir son indépendance et de sauvegarder son intégrité… ». Fin de citation. Dans le même ordre d’idées, l’article 1er de notre constitution en vigueur stipule que, nous citons : « La République Démocratique du Congo est, dans ses frontières du 30 juin 1960, un Etat de droit, indépendant, souverain, uni et indivisible, social, démocratique et laïc. » Fin de citation.

Dans le même ordre d’idées, qu’il nous soit permis de revenir ici sur les fameux propos d’Herman Cohen qui, mettant en doute la souveraineté de la RDC, affirmait, nous citons : « Dans ma lettre au Président Obama, j’ai suggéré que l’on légalise le commerce des minerais au Kivu qu’exploitent les hommes d’affaires rwandais. Le Rwanda a envahi le Kivu en 1998. Pendant six ans, il a mis en place des réseaux pour l’exploitation des minerais, surtout le coltan qui rapporte des milliards de dollars. Je pense que tout le monde trouvera son compte et la RDC percevra des impôts. J’ai proposé que le commerce des minerais soit légalisé. Mais j’ai rencontré une farouche opposition de la part des Congolais qui évoquent la question de souveraineté. Souveraineté. Au Département d’Etat, le Kivu fait partie du Rwanda ». Fin de citation. (Source : http://rwandaises.com/2011/08/dans-une-interview-exclusive-herman-cohen-au-departement-detat-le-kivu-fait-partie-du-rwanda/).

Dans sa publication du 3 juin 2009, Southern Africa Resource Watch rapporte, nous citons : « Dix pour cent des réserves mondiales du pétrole se trouverait en RDC qui compte trois bassins sédimentaires à l’intérêt pétrolier certain. Il s’agit du bassin côtier à l’Ouest sur le littoral de l’Océan Atlantique à Moanda, dans la province de Bas Congo avec une production de 25.000 barils par jour; la cuvette centrale où les études exploratoires sont en cours et les bassins sédimentaires du Graben de Tanganyika et du Albertine à l’Est de la RDC. Cette réserve non encore entièrement explorée et exploitée serait à la base des convoitises des quelques pays voisins de la RDC. De certaines sources concordantes il a été démontré que l’Angola exploite illégalement le pétrole dans les eaux de la partie de l’océan du Congo. Le plus grand producteur de l’Afrique Centrale de l’or noir produit plus d’un million de barils brut par jour. … Le grand lot d’exploitation se fait par l’Angola, qui, seulement pour le bloc 15, produit près de 500.000 barils par jour. » Fin de citation. (Source : http://sarwatch.org/pt-pt/node/139).
Or, ce pompage illégal du pétrole du Congo-Zaïre ne se limite pas seulement au bloc 15 qui, à lui seul, fournit la moitié de la production pétrolière angolaise, soit un million de barils par jour, comme souligné ci-haut. Il s’étend aussi sur les quatre blocs 14, 0, 1 et 31 également situés sur la partie continentale maritime zaïroise aux termes de la Convention de Montego Bay. (Source : http://oeildafrique.com/dossier-denquete-petrole-le-contentieux-congolo-angolais-sur-latlantique/). C’est pour dire que le gros de la production angolaise des hydrocarbures est illégalement pompé de notre territoire national dont le Président Joseph Kabila et son PPRD et Alliés sont sensés assurer l’intégrité.

Ce n’est pas pour rien que nous nous époumonons chaque fois à souligner qu’un Etat, c’est avant tout la puissance militaire. Commentant ce pillage systématique de notre pétrole par l’Angola, Arsène Nganga et Rodrigue Massala, deux journalistes d’analyses économiques affirment, nous citons : « … La RDC se serait-elle résolue à baisser les bras et afficher le profil bas vis-à-vis de son puissant voisin? Ou, alors par absurde, elle craindrait d’affronter l’Angola sur un terrain juridique où ce dernier part avec les faveurs des pronostics géostratégiques et militaires. Puissance militaire, Luanda aurait-il brandi le spectre de la déstabilisation en cas d’intransigeance de Kinshasa? Le fabuliste français Jean de La Fontaine avait raison de dire que « la loi du plus fort est toujours la meilleure ». En tout état de cause, ce sont les intérêts de la population congolaise qui partent en fumée ». Fin de citation. (Source : http://sarwatch.org/pt-pt/node/139).

En effet, de ces deux prémisses que le gros de la production angolaise des hydrocarbures provient du plateau continental zaïrois et que des recettes pétrolières fournissent les 98% du budget national de l’Angola (http://www.credimundi.be/29441/29445/30720/cra-angola-avril-2013) qui s’élevait, en 2011, à 80 milliards américains (economie.jeuneafrique.com/.../23512-angola-le-bud), une conclusion logique à tirer est que c’est grâce au pillage de notre pétrole que l’Angola est devenu un pays émergent. Et, le raisonnement est également valable pour l’Ouganda. (Source : http://www.nouvelle-dynamique.org/2014/10/les-pays-emergents-en-afrique-une-communication-politique-sans-strategie-globale-partie-ii.html);

Entretemps, pouvant très difficilement rassembler un budget national de 7 milliards des dollars américains des miettes que lui laissent ses co-pilleurs étrangers de nos ressources nationales, le très minable Administrateur de cette colonie angolo-rwando-ougandaise qu’est la RDC, nous avons cité le Président sortant Joseph Kabila, ose même promettre de l’amener de son actuel statut de l’avant-dernier pays le plus pauvre du monde à celui d’un pays émergent. Il était vraiment temps que des vrais patriotes se mettent à réfléchir sur des approches de restaurer le grand Zaïre qui dictait autrefois sa loi aux Angolais et aux Rwandais. La question est alors de savoir comment gagner un tel pari au regard de la profondeur de la destruction méchante de notre nation telle qu’elle s’opère, depuis bientôt deux décennies par des tenants de l’actuel ordre institutionnel ayant découlé des Accords de Lemera qui nous dirige depuis le 16 mai 1997?

Réagissant à une de nos traditionnelles petites publications sur les réseaux sociaux dans laquelle nous stigmatisions notamment le très sinistre exploit des kabilo-lemeristes du PPRD et alliés d’avoir réussi à transformer le grand Zaïre du temps de Mobutu et du MPR qui faisait marcher au pas tous ses voisins en l’actuelle RDC devenue un non-Etat où, depuis des mois, des rebelles de l’ADF tuent dans des atrocités inimaginables des fils et filles du pays en toute impunité, un internaute déclarait, nous citons :
« Je ne suis pas fier du Zaïre et son MPR, pas plus que je ne le suis pour la RDC et son PPRD. Nous en sommes à ce niveau de paupérisation et faiblesse, nous congolais, pour avoir eu le malheur d'être dirigés par des irresponsables depuis un demi siècle ...La plus grande responsabilité est à imputer à Mobutu pour avoir affaibli son peuple sur le plan socio-économique et même intellectuel, et , aujourd'hui ce même peuple est en train d'être laminé par Kabila ». Fin de citation.

Dans la même optique, commentant à sa façon les trois journées héroïques du 19, 29 et 20 janvier 2015 pendant lesquelles des jeunes patriotes de Kinshasa avaient clairement exprimé leur profond désaveu de son client Joseph Kabila, la journaliste belge Colette Braeckman, dont les accointances kabilo-lemeristes ne sont plus à démontrer, affirma, nous citons :
« Joseph Kabila est sans doute celui qui, depuis l’indépendance, a le plus œuvré pour la reconstruction et la modernisation du pays ». Fin de citation (Blog de Colette Braeckman, le 21 janvier).

Ainsi dit, il est à se poser des questions sur la logique qui pousserait des individus aussi instruits à ne pas voir cette évidence qu’entre le système nationaliste de Mobutu avec son MPR et l’actuel pouvoir de trahison de la patrie des kabilo-lemeristes du PPRD et alliés, c’est vraiment le jour et la nuit. Si vous demandez à un enfant de trois ans de donner son bonbon à son ami, il le fera très difficilement, sachant que la friandise est très délicieuse. Par contre, il est ahurissant de voir comment une minorité de nos compatriotes qui se reconnaissent encore dans un pouvoir chargé par Kigali de veiller à une bonne application des Accords de Lemera raisonne pire que des gamins de trois ans.

2. Et si le bilan socioéconomique et éducatif de Mobutu était plutôt élogieux?

En effet, contrairement à des affirmations gratuites d’une propagande des services secrets rwandais autrefois relayée dans notre pays, dans les années 90, par des traitres à la solde du Rwanda qui phagocytent jusqu’aujourd’hui l’opposition politique, en analysant des faits en toute objectivité, la gestion mobutiste de notre pays est bien loin d’avoir été cet échec catastrophique que nous présentent jusqu’à ce jour des anti-mobutistes.

En remontant jusqu’au Déluge, d’aucuns noterait que, quand le Général Mobutu avait pris le pouvoir, le 24 novembre 1965, la RDC, ainsi s’appelait notre pays comme aujourd’hui, était un non-Etat plongé dans un total imbroglio politique et des rebellions assorties d’atroces tueries des élites du pays et destructions massives de très précieuses infrastructures socio-économiques héritées de la colonisation couplées à un triomphe de l’ethno-régionalisme sur l’unité nationale, une situation qui donna lieu au néologisme de « congolisation» assimilable au terme « somalisation » des années 90.

Et pourtant, tout ce tableau apocalyptique n’empêcha pas le très jeune et dynamique Général Mobutu de réussir la miraculeuse entreprise de transformer la RDC, en quelques cinq ans seulement, nous disons bien en cinq ans, de son statut d’un pays « congolisé » à celui de l’un des Etats les plus politiquement stables, socio-économiquement structurés et diplomatiquement respectés du monde, nous ne parlons pas de l’Afrique.

Les trente-années de paix et stabilité du régime Mobutu n’étaient pas tombés du ciel. Des gens tendent à perdre de vue que Mobutu avait entrepris, à partir de 1965, avec le concours exclusif des experts nationaux - la formation des cadres nationaux ayant été une des grandes réussites intellectuelles du mobutisme - une excellente réforme du secteur de sécurité qui lui avait permis d’intégrer des anciens membres des rebellions mulelistes, des milices ethniques du Sud-Kasai et de la Gendarmerie Katangaise dans l’armée nationale, et surtout de créer de très redoutables Forces Armées Zaïroises qui devinrent par la suite la principale force de maintien de la paix en Afrique Centrale. Il y avait aussi le Centre d’Entrainement Commandos de Kota Koli, le Centre d’Entrainement des Troupes Aéroportées (CETA) et le Centre Supérieur Militaire de Kinshasa qui accueillaient mêmes des stagiaires de l’Armée Belge et de l’Armée Américaine. Au niveau des services d’intelligence, ce qu’on appelait l’Ecole Zaïroise (CNS, SNIP et SARM) était très respectée par la CIA et le MOSSAD israélien qui la consultaient régulièrement pour des dossiers de l’Afrique subsaharienne.

Au plan socioéconomique, de 1965 à 1970, Mobutu créa le Zaïre-monnaie qui resta très longtemps plus forte que le dollar américain, organisa à Kinshasa le sommet de l’OUA, eut l’exceptionnel honneur de recevoir au Zaïre les trois astronautes américains qui venaient de débarquer sur la lune en signe de reconnaissance de la NASA pour la contribution financière de notre pays au Programme Apollo XI, fut reçu avec pompe par tous les chefs d’Etat des principales puissances occidentales dont des hommes d’affaires se bousculaient pour venir investir au Zaïre notamment la Reine d’Angleterre qui lui fit l’exceptionnel honneur de rouler avec lui sur carrosse, réussit le très périlleux exploit d’arracher à l’Etat belge la nationalisation de l’Union Minière du Haut-Katanga qui devint la Gécamines, construisit ( nous ne parlons pas de réfectionner ce qui existait déjà), la Cité de l’OUA, la Cité du Parti de la N’sele, le complexe de la Foire Internationale de Kinshasa, l’Echangeur de Limeté, le barrage d’Inga, la ligne à haute tension Inga-Shaba, le Concentrateur de Kamoto près de Kolwezi, la liste n’est pas exhaustive.

De 1970 à 1975, Mobutu créa tour à tour la Compagnie Maritime Zaïroise équipée de plusieurs bateaux de haute mer exclusivement pilotés par un équipage zaïrois formé en Belgique, la compagnie aérienne Air Zaïre dotée des avions de ligne « Jumbo Jet » et « DC 10 » que ne pouvaient pas s’offrir certaines compagnies européennes qui étaient pilotés par un équipage exclusivement zaïrois formé aux Etats Unis, dota le Centre Nucléaire de Kinshasa d’un nouveau réacteur qui fut exclusivement monté par des savants zaïrois dont le Prof. Malu, se permit même de faire don à l’Afrique du Sud de l’ancien réacteur laissé par les Belges à l’Université Lovanium.

Pendant la même période, Mobutu construisit l’usine sidérurgique de Maluku et l’usine de montage automobile Ford de Masina (pillée en 1991), développa une industrie touristique nationale qui contribuait très substantiellement au budget de l’Etat, construisit les aéroports internationaux de Goma, de Bangboka à Kisangani et de Gbadolite, le CCIZ aujourd’hui devenu l’Hôtel du fleuve, l’Hôtel Intercontinental aujourd’hui devenu le Grand Hôtel de Kinshasa et dota la Forces Aérienne Zaïroise, bien avant la Force Aérienne Belge, des transporteurs C130 et des chasseurs mirages exclusivement pilotés par des pilotes zaïrois formés en Italie et aux Etats Unis. La liste n’est pas exhaustive.

Il est assez curieux de constater qu’autant la presse occidentale était prompte à présenter Mobutu comme l’un des hommes les plus riches du monde, avec une fortune personnelle de cinq milliards de dollars, autant personne n’a pu oser émettre une seule petite critique contre la récente décision du Gouvernement helvétique de remettre à sa famille ses avoirs détenus dans des banques suisses équivalant à 8 millions de dollars. Normalement, c’était le moment où les Colette Braeckman et autres devaient montrer au créneau pour démontrer le contraire des allégations des autorités de Berne. En trente-deux ans de règne sur l’Etat le plus potentiellement riche du monde, Mobutu n’avait mis de coté que 8 millions de Francs suisses soient un peu plus de 6 millions de dollars américains (Source : journals.sub.uni-hamburg.de/giga/afsp/article/download/648/646), une somme qu’un simple Gouverneur kabilo-lemeriste est capable d’empêcher en une seule sale opération. Il est à noter que, au même moment que la Suisse remettait les très modestes avoirs du Maréchal Mobutu à sa famille, au même moment il mettait à la disposition de l’Etat nigérian les 480 millions de dollars de Sani Abacha (Source : www.agenceecofin.com/.../1703-27396-la-suisse-restit...). La nuance entre celui qui n’avait pas volé et celui qui a volé est bien établie.

C’est pour dire que, contrairement aux idées reçues découlant du mythe des détournements des deniers publics et de l’extrême corruptibilité du régime Mobutu, les véritables mobiles du rendez-vous manqué du grand Zaïre avec le développement furent plutôt essentiellement exogènes. D’abord, il y eut ce discours foncièrement nationaliste et anticapitaliste qu’il prononça du haut de la tribune des Nations Unies, en 1973, qui lui mit sur le dos la très puissante haute finance internationale, une vertigineuse chute des cours mondiaux du cuivre ayant résulté de la fin de la guerre du Vietnam, en 1973, la crise pétrolière qui secoua le monde à partir de la même année et surtout sa maladroite mais très nationaliste décision de « zaïrianisation» des PME/PMI au profit des nationaux qui brisèrent, à la fin des années 70, les rêves de Mobutu d’atteindre son « Objectif 80 » qui devait lui permettre de faire du Zaïre, déjà en 1980, un pays émergent. Il est à noter que ceux qui accusaient gratuitement hier Mobutu de corrompu se font aujourd’hui constamment corrompre par des ennemis de notre nation sur le sang de notre peuple.

Néanmoins, en dépit des effets conjugués de tous ces très nocifs trois incidents économiques conjoncturels, ci-dessus mentionnés, en 1975, le Zaïre de Mobutu était encore capable d’accuser un indice de développement humain de 0,414, ayant ainsi presque le même niveau de développement que le Kenya (0,466), le Ghana (0, 442), le Maroc (0,435), l’Egypte (0,434), l’Inde (0,419) et se plaçant loin devant le Sénégal (0, 342), le Rwanda (0,337) et le Nigéria (0,321).(Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Variations_de_l%27IDH_depuis_1975). En 1991, lorsque Mobutu se retira à Gbadolite à la demande de la Conférence Nationale Souveraine qui lui demanda de « régner sans gouverner », c’est-à-dire de laisser la gestion de l’Etat entre les mains du Premier Ministre Etienne Tshisekedi, avec un indice de développent humain du PNUD de 0,422, le Zaïre avait un niveau de développement plus élevé que celui du Nigeria, de l’Angola, de la Tanzanie, du Sénégal, du Togo, du Rwanda et de l’Ouganda (Rapport Mondial sur le Développement Humain du PNUD de 1991).

3. Des libérateurs kabilo-lemeristes ont-ils fait mieux que les mobutistes ?

En prenant le pouvoir, le 16 mai 1997, des fameux « libérateurs » de l’AFDL avaient la prétention de transformer cet Enfer de misère et des tueries par des hiboux qu’était le Zaïre de Mobutu, tel que le présentaient les tshisekedistes, en un petit paradis africain. Que constatons-nous, dix-huit ans après, soit plus de la moitié du temps de règne des mobutistes avec leur MPR? Nous avions dit que nous allions plancher sur des faits concrets et des chiffres bien documentés.

En effet, qu’est-ce que le pouvoir kabilo-lemeriste a fait en plus de 18 ans de son règne, soit plus de la moitié du temps que dura le régime Mobutu ? Pas une seule grande réalisation hormis quelques réfections des routes et bâtiments publics qui existaient déjà. En 2000, les séquelles socio-économiques du régime Mobutu aidant encore et une année avant que Joseph Kabila ne prenne les rennes du pouvoir, les statistiques du PNUD classaient encore l’ex-Zaïre au 176ème rang mondial avec un indice de développement humain de 0, 353 alors que le Niger fermait la marche des pays les plus pauvres du monde à la 182ème position avec indice de développent humain de 0, 246. En 2013, à l’issue de deux mandats présidentiels de Joseph Kabila, notre pays a dégringolé de la 176ème position à celle du 186ème pays le plus pauvre du monde, devant le Niger qui ferme la marche à la 187ème position. (Source : Rapport Mondial sur le Développement Humain du PNUD de 2013).

Rien qu’en matière des pillages de nos ressources naturelles par des pays voisins, à titre illustratif, il y a lieu de noter que, en 2000, des troupes rwandaises et ougandaises présentes à l’Est du pays y avaient exploité illégalement de l’or d’une valeur de 120 millions de dollars, soit l’équivalent des deux tiers du budget national RDCien pour cette année alors que les exportations rwandaises du coltan, pendant la période, se chiffraient à quelques 100 millions de dollars, soit l’équivalent des dépenses militaires annuelles du Rwanda.(Source : http://paxchristiwb.be/files/files/pcwb-pillage-congo.pdf).

La RFI avait autrefois rapporté que, nous citons : « les réserves d’hydrocarbures en Ouganda ont été revues à la hausse ce week-end. Selon les autorités, le pays dispose non pas de 3,5 milliards de barils comme jusqu’ici annoncé mais de 6,5 milliards ! Kampala a confirmé, le vendredi 29 août, la présence de gisements de gaz naturel dans la région du lac Albert, frontalier de la RDC, où du pétrole avait déjà été trouvé en 2006. C'est une aubaine pour ce petit pays. Avec 3,5 milliards de barils dont 1,75 milliards recouvrables, l’Ouganda prévoyait déjà que le pétrole lui apporterait une rallonge budgétaire de 2 milliards de dollars par an. Grâce à sa future raffinerie, le pays envisage d’être autosuffisant en énergie pendant 20 ans et compte exporter son surplus grâce à un oléoduc » (Source :http://www.rfi.fr/.../20140831-ouganda-reserves.../).

Entre temps, c’était le silence total à Kinshasa. Or, en vertu du principe des vases communicants, dès que les Ougandais pompent le pétrole chez eux, ils le font automatiquement chez nous puisqu’il s’agit de la même nappe pétrolifère. Et, pour cette raison, il y a lieu de comprendre pourquoi le Gouvernement de Kampala avait d’abord parler de 3,5 milliards des barils avant de doubler ses prévisions de 3, 5 à 6,5 milliards de barils et qu’il était, en son temps, question que la rébellion du M23 abandonne la lutte armée pour intégrer la classe politique de sa colonie RDCienne. Etait-ce une simple coïncidence ou plutôt le traditionnel arrangement kabilo-lemeriste consistant à brader l’intégrité du territoire national contre la protection militaire des pays voisins. Juste un peu d’arithmétique nous montrerait qu’avec 3,5 milliards de barils Kampala escomptait gagner chaque année 2 milliards de dollars et que, en majorant ses prévisions à 6,5 milliards de dollars, le Gouvernement ougandais pouvait escompter des revenus de plus de 4 milliards de dollars par an, soit les deux tiers de notre budget national qui atteint difficilement 6 milliards malgré des prévisions toujours plus élevées.

Un rapport de la société civile du Shaba souligne, nous citons : « … Depuis plusieurs années, les revenus des ventes des entreprises étrangères exploitant les concessions minières de Tenkefungurume sont versés dans des comptes desdites entreprises en dehors du pays et les rapatriements des 40% des revenus tels que prévus dans le code minier n’ont jamais été effectués et tous les paiements importants des sous-traitants s’opèrent également à l’étranger. (Freeport et Glencore Xstrata), ne favorisant pas la circulation de ces flux financiers en RDC (http://www.osisa.org/node/5447). Ceux qui connaissent bien comment les choses fonctionnent au sommet de l’Etat RDCien peuvent facilement s’imaginer quelle est la famille et ses proches qui empochent annuellement ces centaines de millions de dollars au détriment du trésor public et au profit de la misère de notre peuple.

Au plan de la sécurité nationale, la gouvernance kabilo-lemeriste procède d’un véritable Apocalypse. La RDC de Joseph Kabila est le seul pays au monde où des troupes étrangères peuvent entrer et tuer des citoyens sans que cette situation ne perturbe le moins du monde la routine des gouvernants. Pas plus tard que l’année passée, il était stipulé dans un rapport du HCR que, nous citons : « En raison principalement du conflit qui trouble les régions orientales du pays, environ 430 000 réfugiés originaires de RDC sont toujours exilés dans des pays limitrophes, notamment le Burundi, l'Ouganda, la République-Unie de Tanzanie et le Rwanda. … L'ampleur des déplacements à l'intérieur et à l'extérieur de la RDC reste considérable. Quelques 2,7 millions de personnes étaient déplacées à l'intérieur du pays en 2014 du fait de la poursuite du conflit armé dans l'Est.» Fin de citation.( Source : http://www.unhcr.fr/pages/4aae621d55f.html). Entre temps, Joseph Kabila prononçait des discours à Kinshasa où il se vantait d’avoir apporté la paix au pays.

Les gens se limitent généralement à déplorer aussi bien l’actuelle annexion du Kivu par le Rwanda assortie des viols et tueries massives des citoyens en toute impunité par des éléments des groupes armés étrangers, des violations régulières de l’intégrité du territoire nationale par des troupes gouvernementales sans aucune réaction au sommet de l’Etat, un pillage systématique de nos richesses du sol et sous-sol par des pays voisins dans le cadre d’une compensation de leurs appuis au renversement du régime Mobutu. Cependant, ce que l’opinion semble ignorer est que la guerre provoquée par l’AFDL pour renverser le régime Mobutu et ses sous-guerres dérivées « ont couté à notre pays plus de vies humaines que tous les conflits armés depuis la Deuxième Guerre Mondiale ». (Source: Thousands' dying in DR Congo war," BBC News, 6 janvier 2006: http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/africa/4586832.stm).

Des sources crédibles signalent que, chaque jour qui passe, au moins 1100 femmes sont violées à l’Est du pays. (Source : http://www.wikistrike.com/article-l-horreur-1100-femmes-violees-chaque-jour-au-congo-73650637.html) et que 23% de nos compatriotes de sexe male ont reconnu y avoir été violés par des hommes appartenant à des groupes armés étrangers. (Source : http://desc-wondo.org/arme-de-guerre-lors-de-conflits-en-rdc-le-viol-des-hommes-a-ete-passe-sous-silence/#sthash.gDxzfgGl.dpuf).

A propos des massacres à répétition de la population de Beni par des groupes armés étrangers, un rapport d’une ONG locale souligne, nous citons : « … Depuis octobre, plus de 300 personnes – hommes, femmes, enfants – ont été massacrés dans ce territoire. Si les assassins n’ont pas changé leurs modes opératoires caractérisés par une cruauté d’une autre époque (les victimes sont assassinées à l’arme blanche (machette, houe, hache, marteau, couteau…, et parfois décapitées), ils n’hésitent pas à défier de plus en plus les autorités en massacrant les populations civiles au lendemain des visites de ces autorités. … Lors de l’attaque du 17 octobre 2014 à Eringeti, 10 enfants ont été égorgés et découpés à la machette, et au moins huit femmes ont été tuées à la machette, ce qui a été perçu comme un message clair pour la population que les assaillants n’épargneraient personne, y compris les plus vulnérables. Fin de citation. (Source : http://www.lobservateur.cd/2015/05/nouveaux-massacres-dans-le-nord-kivu-beni-les-rebelles-ougandais-des-adf-toujours-actifs/).

4. Qui a dit que Mobutu n’avait pas à prédire un Déluge post-mobutiste?

Au regard de tout ce qui précède, il est à se demander comment un pays qui était autrefois le faiseur de la paix dans la sous-région pouvait devenir cette jungle infernale où se perpètrent ainsi de telles atrocités d’une autre époque? L’appétit venant en mangeant, qu’est-ce qui nous prouverait que, ne se contentant plus du coltan et de l’or du Kivu et de l’Ituri, des autorités rwandaises et ougandaises se décident un jour d’envoyer leurs troupes dans d’autres régions de leur colonie RDCienne, d’autant plus qu’ils ont déjà réussi l’exploit d’atteindre, en quelques heures, partant de l’Est du pays, notre littoral atlantique? Qu’est-ce qui expliquerait une telle mutation de notre pays du statut de la première puissance militaire de la sous-région à une simple colonie de ses petits voisins ? Qu’est-ce qui justifie que ceux qui nous gouvernent n’osent plus parler de toutes ces atrocités dont sont victimes nos compatriotes à l’Est du pays ?

Les postes de député et de sénateur seraient-ils plus importants que le sort de ces enfants de Beni qui se font égorgés vifs par des rebelles ougandais ? Qui ne sait pas, jusqu’aujourd’hui, pourquoi Mobutu avait pleuré à Nsele, le 24 avril 1990 ? Cette hécatombe nationale post-mobutiste est-elle imparable ? Le grand Zaïre manquerait-il d’hommes et des intelligences pour stopper l’actuelle déliquescence de notre nation ? Qu’est-ce qui expliquerait ce mutisme total de l’ensemble de notre classe politique par rapport à ce drame national qui se déroule à l’Est du pays ? Est-ce pour nos élites politiques une maligne résignation à la colonisation de notre grand pays par ses petits voisins ?

Pour un bon chasseur qui s’égare dans la brousse, le premier reflexe a toujours été de retrouver les marques de son trajet-aller pour pouvoir localiser la bonne direction du village. A mon humble avis, les élites de notre pays, toute affaire cessante, devraient chercher à retrouver les reflexes nationalistes et repères sociopolitiques ayant autrefois fait la grandeur de notre nation. Et, et ce n’est qu’en s’orientant à partir de ces marques de notre glorieuse passée que nos élites pourront retrouver le chemin de notre salut national. En dépit de tout ce qui nous arrive dans la partie orientale de notre pays, en tant qu’internationaliste, notre modeste personne a plutôt de l’admiration à l’intelligence politique de cet imitateur à 100% du Maréchal Mobutu qu’est Paul Kagame.

En effet, ayant la conviction que la transformation de son petit pays en une puissance sous-régionale était la seule approche pour mettre fin aux massacres à répétition des Tutsis dans la sous-région, au lieu d’aller quémander l’appui des Occidentaux à Washington, Bruxelles ou au Parlement européen, Paul Kagame se mit plutôt à réfléchir sur une solution exclusivement nationale, sachant pertinemment bien que la communauté internationale n’a jamais aidé un seul pays au monde à se libérer d’une oppression étrangère. Or, de même il ne pouvait atteindre cet objectif aussi longtemps que Mobutu exerçait son leadership dans les Grands Lacs, de même il ne pouvait déstabiliser le grand Zaïre sans avoir préalablement détruire le mobutisme en tant qu’un état d’esprit qui, procédant d’un fort sentiment de tous les Zaïrois d’appartenir à une nation grande et digne au cœur de l’Afrique, constituait le ferment catalyseur du leadership géostratégique du pays de Mobutu dans la sous-région.

C’est alors que les services d’intelligence rwandais mirent à profit l’antipatriotisme et l’esprit de trahison de certains opposants de Mobutu pour les utiliser comme des agents de diffusion d’une très ingénieuse campagne d’intoxication et de manipulation de masse sans précédent dans l’histoire de notre continent que notre pays connut de 1990 à 1997. C’est avec le recul du temps que, aujourd’hui, nous pouvons nous rendre compte que le Zaïrois qui était présenté comme le peuple le plus paupérisé du continent vivait plutôt mieux que le Nigérian, le Sénégalais, l’Angolais etc., que les 6 millions de dollars des avoirs de Mobutu sont bien loin des 5 milliards de dollars qui nous étaient présentés comme sa fortune personnelle, que des dignitaires kabilo-lemeristes sont cent fois plus corrompus que les « mouvanciers » de Mobutu et que les hiboux du SARM et de la DSP étaient plutôt des patriotes militaires qui combattaient les Rwandais au Kivu et que Paul Kagamé et James Kabarebe connaissaient bien depuis la débandade que l’Armée Patriotique Rwandaise avait connue aux portes de Kigali en 1990. Voila comment les Rwandais ont été plus intelligents que nous.

5. Et si notre pays pouvait s’émanciper de sa colonisation par ses trois voisins ?

A ce niveau de la présente réflexion commune, méditons un peu autour de la série de questions et réponses qui suivent. Pourquoi notre grand pays est devenu une colonie de ses trois petits voisins qu’il dominait autrefois? Puisque nous n’avons pas une armée nationale capable de défendre l’intégrité de notre territoire national? Pourquoi n’avons-nous pas une armée capable de défendre l’intégrité du territoire national ? Puisque le pouvoir issu des Accords de Lemera, malgré le fait que le pays dispose de beaucoup d’officiers de valeurs et des troupes d’élite, fait tout pour y appliquer une médiocratie qui affaiblit notre armée, et par conséquent, profite à ceux qui nous colonisent et nous pillent. Qu’est-ce qui expliquerait ce fait curieux que les uns et les autres au sein de notre classe politique, tant au sein du pouvoir que de l’opposition, parlent actuellement de tout, sauf de ce qui concerne la pacification de l’Est du pays et la restauration de notre intégrité du territoire national ? C’est parce qu’ils n’ont plus rien à dire, étant donné que personne ne sait par où commencer la bataille de l’émancipation de notre nation de son actuelle colonisation. Ainsi dit, quelles seraient les approches de solutions à la problématique de notre sécurité nationale telle que circonscrite par les questions et réponses qui précèdent ?

En ce qui nous concerne, nous disons que, sa résolution conditionnant la survie de notre pays en tan qu’une nation, cette problématique de la sécurité nationale, ainsi décrite, devrait être abordée avec beaucoup de lucidité et surtout sans ces traditionnelles passions que justifieraient les mêmes pesanteurs géopolitiques qui ont été à la base de ce qui nous arrive aujourd’hui.
En effet, en ne faisant pas la politique de l’Autriche, des élites de notre pays s’accorderaient sur cette évidence que, volontairement provoquée par le pouvoir en place sur injonction de ses parrains rwandais, angolais et ougandais, l’actuelle déliquescence de notre armée a fondamentalement résulté d’une très assidue pratique de la médiocratie qui a fait que le Haut-Commandement de notre armée nationale a systématiquement été confié à des profanes de l’art de la guerre alors que des milliers des cadres militaires bien formés dans des meilleures écoles militaires de l’Occident ont été marginalisés pour la simple raison qu’ils avaient travaillé avec Mobutu. A titre illustratif, il est à noter que le seul Chef d’Etat-Major Général des FARDC breveté de l’art de la Guerre, nous avons cité l’Amiral Liwanga, n’a exercé le commandement que quelques mois avant d’être relevé au profit d’un simple officier de police judiciaire qui y est depuis bientôt une décennie.

De toutes les façons, avec le recul du temps et au regard des bilans chiffrés entre la gestion du mobutiste de notre pays et celle des kabilo-lemeristes que nous avons établis ci-dessus, des observateurs avertis s’accorderaient avec nous aujourd’hui en affirmant que : 1) Le Zaïre de Mobutu était bien loin d’être cet Enfer de la pauvreté et du sous-développement, des tueries des opposants par des hiboux et de la corruption des « mouvanciers » que nous présentaient, au début des années 90, des agents de propagande des services de sécurité rwandais qui, jusqu’aujourd’hui, agissant en traitres-collabos, continuent à fragiliser notre opposition politique au profit d’un pouvoir parrainé par Kigali et Luanda qui nous dirigent; 2) Autant les mobutistes s’étaient abstenus, par l’amour du pays, à brader la souveraineté nationale au profit des puissances étrangères, autant les signataires des Accords de Lemera et leurs descendants politiques ont facilité au Rwanda, à l’Angola et à l’Ouganda un très fulgurant développement ayant essentiellement résulté d’un pillage systématique de nos ressources du sol et sous-sol moyennant leur protection militaire contre toute tentative de libération de notre peuple, 3) Etant garant de l’actuelle colonisation de notre pays pars ses trois petits voisins, le kabilo-lemerisme en tant que mouvance politique issue des Accords de la trahison de la patrie de Lemera ne mérite pas de donner à notre peuple un successeur de Joseph Kabila pour la simple raison que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, ce dernier ne fera pas mieux que de jouer le même rôle de simple Administrateur colonial obéissant aux ordres de Kigali, Luanda et Kampala ; 4) Ayant suffisamment démontré leur très forte propension à se faire corrompre par le pouvoir en place et à trahir ainsi la patrie au profit des Rwandais, certains ténors du tshisekedisme en vue présentement se sont d’office auto-exclus, par rapport à notre peuple, de la course à une alternative au sommet de notre Etat; 5) Seuls des néo-mobutistes, entendus comme des jeunes patriotes, intègres et compétents qui constitue un Courant réformateur au sein du nouveau MPR qui arrive, étant animés d’un idéal mobutiste élagué de certaines antivaleurs que le Maréchal Mobutu lui-même ne cessait de stigmatiser, constitueraient un ultime recours pour la décolonisation de notre pays pour la simple raison que, avant d’être un parti politique, le MPR est d’abord un état d’esprit qui se fonde sur l’amour de la patrie, le sens du pardon et de la réconciliation nationale, le sentiment de grandeur de notre nation et d’intériorisation de notre unité nationale, la pratique de la politique de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut sans tenir compte de sa tribu, de son ethnie ou de sa province d’origine etc.

Or, c’est exactement ce qui nous a manqué, depuis le 16 mai 1997. C’est exactement ce qui profite aux Rwandais, Angolais et Ougandais pour nous coloniser. C’est ainsi que nous disons que seul le nouveau MPR animé par un Courant réformateur est idéologiquement, humainement et politiquement outillé pour diligenter une résolution structurelle de notre problématique de sécurité nationale et de reconstruction nationale notamment au regard de ses capacités à implémenter ses trois séquentielles chronométrés de notre libération nationale et de notre développement que sont : 1) Réhabiliter les ex-FAZ et pacifier complètement et irréversiblement l’Est du pays en six mois ; 2) Doter le pays d’un armée nationale capable de sécuriser nos frontières nationales, de sauvegarder l’intégrité de notre territoire et de protéger aussi bien notre peuple que nos ressources nationales du sol et sous-sol, 3) Faire accéder notre pays au statut d’un pays émergent endéans cinq ans.

En effet, si les 50 à 60 milliards de dollars que l’Angola nous prend annuellement par la force en pompant unilatéralement notre pétrole du plateau continental de l’Océan Atlantique lui ont permis d’accéder, en moins de dix ans, au statut de pays émergent ; il n’y aurait aucune raison que, en nous appropriant l’exploitation de notre pétrole du littoral atlantique et du Lac Albert, en assainissant nos secteurs des mines et du bois et en rentabilisant nos exportations de l’énergie électrique d’Inga, nous ne puissions même dépasser, en cinq ans seulement, cette première économie du continent africain qu’est le Nigéria, laquelle était bien loin derrière le grand Zaïre de Mobutu en 1991.

Voilà comment se présente la problématique de notre salut national et ses approches d’une solution structurelle. La balle est dans le camp de nos élites et de notre population, surtout celle de l’Est du pays. C’est à nos élites de s’assumer en se débarrassant de certaines pesanteurs ethnocentriques et géopolitiques pour s’impliquer dans ce qui sera un combat de tous les fils et files du Congo-Zaïre, indépendamment de toute coloration politique, pour la véritable libération de notre pays.

De toutes les façons, le nouveau MPR qui arrive avec sa dynamique réformatrice est par définition le parti du pardon, de la réconciliation nationale et de la restauration de notre grandeur nationale du passé avec le concours de tous fils et filles du pays indépendamment de leurs ethnies ou provinces d’origine. C’est à notre peuple de choisir entre laisser se perpétuer l’actuel statu quo kabilo-lemeriste avec une colonisation de notre pays qui l’expose à des pillages, viols, atroces tueries par des étrangers ou agir pour un changement qui va permettre au nouveau MPR de remettre rapidement sur pieds de guerre nos très redoutables Forces Armées Zairoises, de libérer notre pays de son actuelle colonisation et de le placer sur la même orbite de développement que le Nigéria et l’Afrique du Sud. Il ne s’agira pas du tout d’un miracle au regard de la qualité et quantité des ressources humaines que le mobutisme avait mises à la disposition de notre nation et qui sont prêts à servir notre peuple !!!

Faustin BOSENGE
Coordonateur des FNRC

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EN MARGE DU PROCHAIN DIALOGUE NATIONAL : RDC, LE DR JACQUES MOKAKO DU PARTI AU POUVOIR PROPOSE LE RETOUR À L'APPELLATION ZAÏRE

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Le débat sur la signification du mot Zaïre, une altération du mot ne Kongo Nzadi, n’est pas fini, certes, mais a-t-on commencé et terminé le débat sur le mont « Games.co.id​ngo » qui, d’ailleurs écrit avec la consonne « C » ne signifie rien. Il nous renvoie au mot Kongo qui désignait non pas tout le pays dans ses 11 provinces actuelles, mais un royaume qui s’étendait sur l’actuel Congo Brazzaville, sur le Congo Kinshasa et sur l’Angola. On ne comprendrait donc pas que du Katanga, au Kasaï en passant par le Kivu et l’Equateur on puisse s’identifier à ce royaume Kongo. Par contre on peut s’identifier au « Nzadi » en Kikongo, «Nzale » en mongo, pour désigner le fleuve ou la rivière d’autant plus que si le fleuve Congo ressemble à la colonne vertébrale, ses différents affluents ressemblent aux nerfs qui convergent vers cette colonne vertébrale. La réalité « Nzadi » est plus nationale que « Kongo ».

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Proposer de revenir au nom ZAÏRE, cela peut paraître comme une blague ou une provocation. Et pourtant, c’est du sérieux. Cet élu du peuple voudrait apporter une dimension importante au débat actuel au sujet de la destinée de notre pays. Son analyse se veut sans fond de préjugés ou de complexe de tout genre. Pour cet élu du peuple, membre du Pprd, on ne peut pas parler de l’existence d’un pays, de sa place dans le monde, sans nécessairement faire allusion à son appellation, c’est-à-dire à son identité.

Le nom, c’est ce mot plein de signification pour désigner un être ou une chose. C’est par le nom que les êtres et les choses sont distingués, identifiés les uns par rapport aux autres. Pas d’identité sans nom. Il s’agit de nom distinctif. Il en est des noms des pays comme de ceux des arbres, des hommes, des animaux, des choses.

Le nom de notre pays la ‘’République Démocratique du Congo’’ n’est pas distinctif. Ce n’est d’ailleurs pas un nom. ‘’République’’ signifie un régime politique dans lequel la loi s’applique à tous sans exception et où la fonction de chef de l’Etat n’est pas héréditaire. Presque tous les pays Africains sont des Républiques. ‘’Démocratique’’ est un adjectif, et non un nom, qui s’applique à tous les pays qui ont choisi la démocratie comme leur mode de gestion politique. La démocratie est un nom féminin signifiant un régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté lui – même, sans l’intermédiaire d’un organe représentatif, c’est la démocratie directe, ou par représentants interposés, c’est la démocratie représentative.

Ainsi, nous avons en Afrique deux ‘’ République Démocratique du Congo’’. L’une ayant Kinshasa comme capitale, et l’autre ayant Brazzaville comme capitale. Aucune d’elles n’est plus république démocratique que l’autre.

Il est aujourd’hui mondialement reconnu que ‘’CONGO’’ est le nom de la république démocratique ayant Brazzaville comme capitale.

Dans des conférences internationales, le chevalier ‘’CONGO’’ indique l’emplacement réservé aux délégués de la république démocratique du Congo ayant Brazzaville comme capitale. Tandis que nos délégués devront chercher où il est marqué une abréviation ‘’RDC’’. Mais cette abréviation pourrait aussi désigner tout autre pays, république démocratique, dont le nom commence par l’initial ‘’C’’ comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Centrafrique, la Colombie, le Cambodge, le Canada, et tant d’autres pays. Toutes ces républiques démocratiques citées peuvent également se prévaloir de cette abréviation, qui parfois signifie aussi Rez-de-chaussée.

Il n’y a pas de nom gratuit. Ils sont puisés dans le patrimoine culturel d’un peuple. Ce qui est valable pour les hommes, l’est aussi pour les pays.

Outre l’identité particulière qu’un nom confère à un pays, il permet de le situé à tel point que par la simple consonance, on sait s’il s’agit d’un pays arabe, d’un pays européen ou d’un pays africain.

Il est posé et se pose encore en RDC un problème d’identité. Une difficulté de distinguer les deux pays appelés CONGO. De quel Congo s’agit-il lorsqu’on parle de l’Office Congolais de Contrôle, de Congo Airways, des Forces Armées Congolaises, de ‘’Consommons Congolais’’, de l’Université Protestante au Congo, de l’Eglise du Christ au Congo, de Congolais… Et quelle est notre nationalité, Congolaise ou RD. Congolaise comme certains se hasardent d’écrire ? Et qui sommes-nous, des Congolais ou des RD. Congolais ?

Il est vrai que la RDC n’est pas le seul pays au monde qui partage le nom avec un autre pays voisin. On a la Guinée équatoriale, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau. On a le Soudan et le Soudans du Sud. On a la Corée du nord et la Corée du Sud, …

Le problème, c’est que, ce n’est pas parce que d’autres pays partagent le même nom que les Congolais devraient s’y complaire. Car on ne sait pas les problèmes identitaires que ces autres pays rencontrent.

Même si on arrivait à démontrer que ces pays ne souffraient pas de la confusion dans leur identité. Ils répondent de leur histoire partagée. C’est le cas du Soudan qui s’est divisé en deux et de la Corée suivant les circonstances de l’histoire.

Chez nous, il s’est posé un problème. On peut ne pas partager l’idée à la base du changement du nom Congo en Zaïre par le bureau politique de l’époque, mais on ne peut pas ignorer l’évidence selon laquelle, en un moment de l’histoire, ceux qui avaient la direction du pays avaient senti le besoin d’identité par rapport à un pays voisin certes, mais aussi par rapport à la destinée que ce pays se construisait.

Il n’est pas question non plus pour le Dr MOKAKO de faire un jugement de valeur des raisons qui avaient poussé les dirigeants de l’époque de changer le nom du pays. La vérité, c’est que, pendant près de trois décennies, ce grand pays au cœur de l’Afrique s’est forgé une identité liée à un nom. Cette identité nous colle à la peau à tel point que beaucoup ne savent plus lier les deux identités pour bien situer notre pays.

La confusion est telle que sur certains sites et domaines internet qui donnent la liste des pays pour permettre au souscripteur de s’identifier, on ne trouve que le nom de la République du Congo. Finalement, lorsqu’on donne le code postal, on constate qu’il s’agit du code 242. La RDC ne figure pratiquement plus sur certaines listes.

Pour démontrer que ce n’est pas un faux problème que celui de vouloir donner au pays un nom qui lui donne une identité propre, on a suivi des compatriotes qui, déjà, pour faire la différence entre les habitants de deux Congo, ont demandé à ce que les habitants de Rdc s’appellent désormais «rdcongolais». Ce néologisme n’est pas sans difficulté dans son application dans la mesure où on ferait la liaison entre l’abréviation et le nom dont est issue l’abréviation. Cela ne répond à aucune règle grammaticale, estime avec raison le député national Dr Jacques MOKAKO.

Dans beaucoup de pays du monde, pour s’épargner de cette confusion, on se contente de désigner les habitants de la Rdc « Zaïrois ». Que faire ? D’aucuns estiment que l’on puisse choisir un autre nom, un nouveau nom qui ne serait ni le Congo ni le Zaïre. Ce qui signifierait un troisième changement qui, au lieu d’apporter la lumière que l’on recherche, risquerait d’apporter davantage de confusion.

Il serait, de l’avis du Pprd MOKAKO, de revenir purement et simplement à l’appellation «Zaïre». Cette proposition est faite en connaissance de toute la charge émotive que provoquerait ce nom. Pour les uns, le Zaïre renvoie à la dictature. Militer pour ce nom, serait aux yeux de certains, une revendication de l’héritage mobutien. Il est vrai que l’on ne peut pas de sitôt enlever de la tête des compatriotes congolais le souvenir du Zaïre. L’élu de Bumba partage leur sentiment, mais estime qu’il est question de dépassionner le débat.

Pour ce faire, il faut se mettre en tête que ce ne sont pas les Congolais qui se sont donné souverainement le nom Congo. Il a été imposé par le colonisateur.

Puisque militer pour le nom Congo ne veut pas dire revendiquer ou être nostalgique du colonialisme, on ne voit pas pourquoi ce ne serait pas la même chose pour ceux qui revendiquent le retour au nom « Zaïre ».

Le débat sur la signification du mot Zaïre, une altération du mot ne Kongo Nzadi, n’est pas fini, certes, mais a-t-on commencé et terminé le débat sur le mont « Games.co.id​ngo » qui, d’ailleurs écrit avec la consonne « C » ne signifie rien. Il nous renvoie au mot Kongo qui désignait non pas tout le pays dans ses 11 provinces actuelles, mais un royaume qui s’étendait sur l’actuel Congo Brazzaville, sur le Congo Kinshasa et sur l’Angola. On ne comprendrait donc pas que du Katanga, au Kasaï en passant par le Kivu et l’Equateur on puisse s’identifier à ce royaume Kongo. Par contre on peut s’identifier au « Nzadi » en Kikongo, «Nzale » en mongo, pour désigner le fleuve ou la rivière d’autant plus que si le fleuve Congo ressemble à la colonne vertébrale, ses différents affluents ressemblent aux nerfs qui convergent vers cette colonne vertébrale. La réalité « Nzadi » est plus nationale que « Kongo ». C’est pour dire que le jugement fait sur le nom Zaïre ou encore sur le nom Congo est plus émotif que rationnel. Ce qu’il faut, c’est de prendre conscience de la confusion réelle entre les habitants de deux Congo souvent obligés de s’expliquer parce que le fait de se dire Congolais ne suffit pas. Il faut dire on est du Congo-Kinshasa ou du Congo-Brazzaville.

Lorsqu’on propose de laisser le nom Congo au voisin qui ne manifeste pas le besoin de changer, certains Congolais de Kinshasa ont le sentiment d’être perdants, d’abandonner un patrimoine commun à un voisin. Ne peuvent se mettre dans cette position que ceux qui pensent qu’on serait en compétition pour garder ou perdre le nom Congo. Bien au contraire, il n’y a pas une lutte. Il s’agit d’un abandon volontaire et souverain.En plus, on a le sentiment de perdre parce qu’on pense qu’il y aurait plus d’avantage ou de prestige à être Congo. Et pourtant, à voir les choses de plus près, les valeurs qu’on a, le prestige qu’on a, on peut le mettre dans n’importe quel nom qu’on se choisirait. C’est encore une question plus émotive que rationnelle. Tout un pays, toute une génération, la nôtre, nous aurions tort de nous laisser aller à l’émotion.

Maintenant que va s’ouvrir le dialogue national sur la problématique des prochaines élections dans notre pays, il s’offre à nous l’opportunité de penser aussi à l’identité de ce pays, c’est-à-dire à son nom. C’est peut-être le moment ou jamais de résoudre une fois pour toute cette question identitaire afin que l’on ne soit pas obligé d’y revenir demain.

La Pros.

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J.A. KABONGO A RADIO OKAPI : « LA PRESSE CONGOLAISE TRAVAILLERA BIEN SI TOUTES LES LOIS SONT RESPECTEES PAR LES DIRIGEANTS EUX-M

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Lors de son intervention sur les ondes de la radio Onusienne Okapi au cours de l’émission « Parole aux auditeurs » diffusée, le 23 juin 2015, Joseph-Alain Kabongo, Secrétaire Exécutif de l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA) a d’emblée réagi au récent appel du Chef de l’Etat aux journalistes et aux médias congolais. Un appel lancé dans le cadre des consultations présidentielles en prévision d’un éventuel dialogue. Le Président de la République avait reçu les responsables des médias de Kinshasa avec lesquels il a échangé sur les questions de l’heure. Ci-dessous la quintessence de l’intervention. www.olpa-rdc.org

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Comment OLPA a-t-il jugé l’appel lancé aux medias par le Chef de l’Etat de travailler en toute impartialité et neutralité?

Joseph-Alain Kabongo : OLPA n’est pas surpris par l’appel lancé par le Chef de l’Etat aux medias. Car cet appel s’inscrit dans l’ordre normal des choses. La presse est par vocation appelée à jouer son rôle dans la sensibilisation des masses, dans l’information de la population, surtout pour les grandes échéances en vue comme les élections. Mais appeler cette presse à faire preuve de neutralité et d’impartialité donne lieu à un questionnement. Il faudrait aussi se demander dans quel camp, se trouve l’un ou l’autre pour lancer ce genre d’appel. De prime abord, il faut rappeler que dans notre pays, le Congo, les acteurs politiques, dont le Chef de l’Etat qui est lui-même Acteur politique, tolèrent de moins à moins toute critique, même si celle-ci est fondée. Cette presse, dont le Chef de l’Etat souhaite voir neutre et impartiale, ce n’est pas celle qui doit uniquement véhiculer les idées d’un seul camp politique ! En principe une bonne presse est celle qui doit favoriser la contradiction. Il y a lieu d’appeler la classe politique à accepter les critiques de la presse, et surtout les critiques constructives. C’est à ce moment que la presse jouera réellement son rôle. Mais demander de façon simpliste à la presse à faire preuve d’impartialité en se disant soi-même que quand la presse me critique personnellement, et qu’elle ne fait pas bien son travail, là c’est méconnaître même la mission de la presse, et si c’est dans cet entendement, je ne crois pas que cet appel trouvera du répondant dans la presse.

Est-ce que les medias congolais peuvent-ils être impartiaux, parce qu’ils appartiennent aux acteurs politiques ?

Joseph-Alain Kabongo : Hormis ces medias qui sont instrumentalisés par des politiciens, il y a au Congo des medias communautaires. Il y a également une poignée d’organes de presse moins instrumentalisés, c’est-à-dire cette presse que nous avons connue dans les années 90. C’est cette presse qui a milité au prix de beaucoup de sacrifice pour le processus de démocratisation dans notre pays. J’ai la ferme conviction que cette presse est encore là, et les mêmes journalistes sont pour la plupart encore vivants. Je refuse de croire que cette presse ne peut pas jouer son rôle, en dépit du fait qu’il y a toujours des politiciens derrière les medias. Il y a toujours une poignée des medias ou des journalistes qui peuvent continuer à jouer leur rôle. Mais encore faudra-t-il que la liberté de presse soit réellement garantie.

Pensez-vous que l’invitation du président Kabila implique la responsabilité des medias et celle des pouvoirs publics ?

Joseph-Alain Kabongo : Il y a principalement la responsabilité des pouvoirs publics qu’il faut prendre en compte pour que cette invitation atteigne les destinataires. Vous avez d’ailleurs évoqué les dispositions constitutionnelles qui garantissent la liberté d’information. Il y a la loi fixant modalités d’exercice de la liberté de presse en RDC, il y a aussi la loi portant attribution, composition et fonctionnement du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) et tant d’autres instruments juridiques internationaux. Si toutes ces lois sont d’abord respectées par les dirigeants eux-mêmes, je suis persuadé que la presse pourra travailler dans des conditions plus ou moins adéquates. Il est curieux de constater qu’actuellement que ce sont les autorités elles-mêmes qui violent les lois. Pour vous rafraîchir la mémoire, la radio Okapi a invité dernièrement un membre de Commission sur la migration vers la Télévision numérique terrestre (TNT) et un auditeur a posé la question à ce dernier sur la mauvaise pratique de coupure des signaux d’émission de télévision. L’invité de la radio n’était pas en mesure de donner satisfaction à l’auditeur, répondant laconiquement qu’il n’était pas venu pour parler des coupures des signaux. Vous comprenez que ce sont des questions embarrassantes, et jusqu’à ce moment aucune solution n’a été envisagée alors qu’on a déjà émigré dans la TNT. Et tout récemment, le Ministre des Médias et de la Communication a décidé de lever la mesure de suspension ou de coupure de signal qui frappait la Radio-télévision Catholique Elikya (RTCE). Le comble dans cette procédure de réouverture du média, c’est le ministre qui écrit au CSAC, et le CSAC se charge de transmettre la copie de la lettre du Ministre à RTCE pour demander à cette station de reprendre ses émissions alors qu’après plusieurs gymnastiques, on ne cessait de se demander qui a coupé le signal d’émission de RTCE et de Canal Kin Télévision. On a fait marcher des journalistes qui se sont rendus tantôt au Ministère, tantôt aux services de Sécurité tantôt au CSAC. Le CSAC a même opté pour l’apaisement en prétendant faire une médiation on ne sait entre qui et qui. Donc les autorités elles-mêmes bafouent les lois qui nous gouvernent et mettent la presse en difficulté.

Puisque la situation est ainsi, la presse doit-elle croiser les bras ?

Joseph-Alain Kabongo : je doute fort que la presse puisse croiser les bras. Elle ne croise pas le bras. Pour preuve : la plupart des lois qui sont adoptées en faveur ou au profit de la presse, ce sont d’abord les medias eux-mêmes, les acteurs des medias qui se réunissent et initient ce type de projet, jusqu’à le faire endosser ou adopter ou encore le faire valider auprès des instances législatives. Donc, la presse ne croise pas les bras. Elle continue à travailler et il ya toujours des medias qui continuent à critiquer malgré les menaces qu’ils reçoivent, le harcèlement et autres intimidations dont les journalistes font l’objet. La presse continue à se battre… mais dans la mesure du possible.

Comment alors la presse doit-elle jouer son rôle de 4e pouvoir ? Pouvez-vous proposer des pistes des solutions ?

On peut résumer la plupart des solutions proposées par les auditeurs qui ne tournent qu’autour de l’exercice de la liberté de la presse. Comment le journaliste doit exercer la liberté de presse ? Dans quelle condition met-on le journaliste pour lui permettre d’exercer réellement sa liberté ? Il y a lieu de préciser que la liberté de presse est un corolaire d’une liberté fondamentale à savoir la liberté d’expression. La liberté de presse est cette prérogative de s’exprimer librement sur un support qui peut être soit un micro, soit papier-journal, sur la télévision ou la presse en ligne. Vous conviendrez avec moi que toutes ces interventions ont tourné autour de l’accès à l’information. Jusque là, le pays n’a toujours pas cette loi d’accès à l’information. Une loi qui traine encore dans le tiroir du Sénat alors que la session parlementaire a pris fin. Le sénat a reçu ce projet de loi qui a été endossée par un sénateur, et rien n’a été fait. On ne sait pas encore si à la prochaine session, ce projet pourrait figurer sur le calendrier de la session parlementaire. Le problème ou la difficulté d’accès à l’information est une réalité en RDC depuis des années. Vous vous souvenez qu’il y a un journal satirique paraissant à Kinshasa à savoir le Grognon qui nous dessine l’accès à la source d’information ! Il ya un crocodile qui a écarquillé sa gueule pour expliquer que c’est dans sa gueule où on peut trouver de nouvelles. C’est pour dire que quand vous allez chercher les informations à la source, vous risquer de vous retrouver devant un grand crocodile qui risque de vous broyer. Donc vous comprenez que les conditions de travail des journalistes au Congo sont d’abord difficiles, surtout pour le seul accès aux informations. Il est indispensable de garantir en premier lieu cette liberté. Une fois la liberté garantie, le journaliste se sentira libre, sécurisé et se trouvera dans les conditions idéales de pouvoir bien exercer son métier et de donner réellement la bonne opinion. Dans les conditions actuelles, et si rien n’est fait, il suffit de critiquer une situation, et peu de temps après, il y aura une autorité qui vous appellera et proférera de sérieuses menaces à votre endroit. Pour vous rafraîchir encore la mémoire, vous savez que tout dernièrement plusieurs medias ont été fermés à Muanda dans le Bas-Congo pour le seul motif qu’ils ont véhiculé une information qui était connue dans toute la ville à savoir l’insécurité. Ces medias ont été fermés dans la plus grande irrégularité. On a vu un media qui reprend ses émissions aujourd’hui, l’autre qui reprend demain, ainsi de suite. Et la toute dernière à reprendre est la Radio communautaire Muanda. Pour la reprise de ses émissions, c’est le CSAC qui a été mis à contribution. Le CSAC a été appelé à autoriser la reprise de cette radio alors que ce n’est le bureau de cette institution qui l’a fermé. C’est plutôt un chef local des Renseignements qui a fermé la radio par un simple coup de fil. Vous comprenez comment cette procédure est entachée d’irrégularité ! Les autorités ne respectent pas la loi. Pourquoi le CSAC peut-il valider cette démarche liberticide d’un chef de poste local de l’ANR ? L’intervention du CSAC n’a aucun sens ! Donc, pour exercer normalement la liberté de presse dans notre pays, il faut que les autorités apprennent à respecter elles-mêmes nos propres lois. Une autre difficulté, l’accès aux medias publics est aujourd’hui un casse-tête. Combien de fois avez-vous vu les leaders des partis d’opposition sur la radio-télévision nationale congolaise (RTNC) ? Mêmes les reportages sur les déplacements des leaders politiques de l’opposition à l’intérieur du pays ne sont pas diffusés sur les médias publics. Ces medias sont confisqués par une poignée d’individus. Sur la RTNC tout tourne autour de la plate-forme du chef de l’Etat. Cette situation n’est pas normale ! Ces medias fonctionnent grâce aux impôts ou taxes payés par les contribuables congolais, et cette poignée d’individus n’a pas le droit de confisqué les médias publics. C’est un problème à résoudre. Les auditeurs ont évoqué aussi les problèmes des moyens. Oui, ils ont raison, la presse congolaise manque des moyens pour bien travailler. Mais là aussi il y a lieu déplorer certains comportements ou attitudes. Il sied de rappeler qu’en septembre 2014, le Ministère de la Communication et des Medias a remis à quelques responsables des medias de Kinshasa des billets verts prétextant qu’il s’agirait de l’Aide directe ou indirecte aux medias. Mais de quel media s’agit-il ? Les medias de la seule ville de Kinshasa ou de l’intérieur du pays? Il y a eu une grande opacité autour de la distribution de ces fonds. Ce qui m’a surpris le plus c’est le fait qu’aucun media n’a eu le courage de demander combien le Trésor public a décaissé au cours de l’année 2014 pour que les medias se retrouvent tantôt avec 2000, 3000 ou 5000 dollars ? Je m’imagine que personne ne pouvait poser pareilles questions de peur d’être exclu de cette distribution.

Mais c’est tout de même de l’aide à la presse ?

Non. Dans notre vision, nous avons toujours pensé que l’aide à la presse devait servir à toute la presse et non à une infime minorité de patrons de presse. Par exemple cette aide peut être orientée dans l’achat d’équipement. Il faut signaler que les équipements avec lesquels la presse congolaise travaille sont vétustes et n’existent pratiquement plus ailleurs. Les imprimeries qui impriment les journaux à Matonge ou ailleurs datent des années 1800, et ne doivent plus exister qu’au Musée. Donc, l’argent décaissé par l’Etat en 2014 pouvait servir à acheter les imprimeries modernes. Kinshasa est une grande ville congolaise et africaine qui manque même un centre de presse, c’est anormal. Ce type des fonds pouvait servir autrement les medias et les journalistes au lieu de finir dans les poches des individus, surtout qu’ils ont été gérés aussi dans la plus grande opacité. La bonne gouvernance que l’on prône souvent voudrait qu’on dise à la communauté qu’au cours de l’année 2014, le gouvernement a décaissé 500.000 dollars, et le Congo compte autant des medias et voici comment se fera la répartition. Mais les patrons de presse n’ont fixé aucune modalité de répartition, ils se sont contentés d’aller prendre ce qui pouvait leur revenir, et ils ont signé. Personne n’a eu le courage de demander combien d’argent devrait me revenir moi et mon organe de presse ? Tout ça, c’est parce que la presse n’a pas des moyens. On se dit que quand on pose des questions sur le montant décaissé on risque de tout perdre. Mais c’est aussi la bonne gouvernance en rendant compte sur les fonds publics. C’est comme ça qu’un autre auditeur s’est aussi plaint sur le comportement de certains autres hommes ou femmes de média qui se laissent corrompre même avec un 5000 FC. Donc, la presse s’est mise dans une situation telle qu’elle ne peut pas bien travailler. Elle est vraiment dans une situation de misère. L’Etat a aussi l’obligation de favoriser le contexte économique, je ne sais pas s’il faut parler de cadre macro-économique, pour que cela soit aussi profitable aux medias.

Est-ce que la dépénalisation des délits de presse peut aussi amener la presse à répondre à l’invitation du président de la République ?

Joseph-Alain Kabongo : Moi, personnellement ? Je n’aime pas utiliser le terme dépénalisation mais plutôt parler juste de la suppression des peines privatives de liberté pour les journalistes. Parce que la dépénalisation signifie qu’il n’y a plus de peines. Mais toutes les initiatives entreprises jusqu’à ce jour vise à supprimer les peines de prison pour les journalistes. En supprimant les peines privatives de liberté, et on maintiendra uniquement les peine d’amende. Quand un journaliste paie les amendes, il s’agit d’une peine qu’il subit. On ne doit pas parler de dépénalisation, je trouve que c’est un peu exagérer et on voudrait juste supprimer les peines privatives de liberté et on garde les amendes, elles peuvent dissuader les professionnels de la presse. Mais je m’interroge d’abord si cette presse qui manque des moyens devra être accablée par des amendes. Mais elle finira par fermer. La lutte aujourd’hui est d’arriver à avoir ce cadre juridique pour éviter que le journaliste ne puisse pas être incarcéré juste parce qu’il a émis des idées mais que le tribunal puisse prononcer des peines d’amendes contre les medias ou les journalistes.

Le problème des médias serait aussi le déficit de formation. N’y a-t-il pas de responsabilité des medias dans la formation des journalistes pour qu’ils travaillent avec professionnalisme ?

Joseph-Alain Kabongo : On parle de formation, oui, mais les journalistes congolais suivent plusieurs séminaires de formation organisés par des organisations professionnelles. Je ne crois pas qu’il y ait un seul journaliste congolais qui dira qu’il n’a jamais lu les dispositions du Code d’éthique et de déontologie du journaliste. Le problème ce n’est pas la formation mais c’est plutôt la société congolaise. Beaucoup de maux qu’on déplore dans le secteur des médias sont des problèmes d’ordre général liés à notre société qui ne regarde pas uniquement les medias. Par exemple, la corruption. On la déplore dans plusieurs secteurs de la vie nationale. Le vrai problème aujourd’hui est que le journaliste se sent dans une situation d’insécurité, qui ne lui permet pas de travailler dans de très bonnes conditions. La pratique a démontré que quand un journaliste travaille bien dans notre pays, il croise les deux sources, il est facilement sanctionné par la structure publique de régulation, même si ce dernier avait reçu des formations. Je m’interroge comment est-ce qu’il peut encore travailler ? Donc, moi je pense que c’est aux pouvoirs publics d’abord de permettre aux journalistes de travailler dans de meilleures conditions. Et après, le journaliste fera un effort à son propre niveau et parfois au niveau de sa rédaction et même au niveau de la corporation pour mieux respecter les règles du métier. Je pense que les pouvoirs publics doivent d’abord donner l’exemple. Ne demandons pas seulement aux journalistes, le grand signal doit commencer par les pouvoirs publics. Et comme le Chef de l’Etat demande aux journalistes de travailler dans l’impartialité et dans la neutralité, je pense qu’il faut alors laisser les journalistes les mains libres, qu’ils puissent travailler, qu’ils puissent critiquer, qu’ils puissent donner des opinions, qu’ils puissent faire des commentaires sans être inquiétés par qui que ce soit. Et le reste sera réglé.

Que conclure sur ce débat sur le travail de la presse ? Qu’est-ce que la presse, la population et les pouvoirs publics ?

Joseph-Alain Kabongo : à la presse, moi je l’exhorterai juste à respecter les règles déontologiques, à croiser ses sources dans le cadre de son travail pour éviter d’être indexée comme étant membre de tel ou de tel autre camp. Je les invite aussi à être beaucoup plus critiques, et à braver la peur. Aux instances de régulation, surtout le CSAC, moi, j’aimerai demander aux membres du bureau de CSAC, à s’assumer, à cesser d’être inféodés aux autorités politiques et aux autres forces économiques. J’aimerai également demander au Président de la République de faire cette démarcation entre les attributions du CSAC et du Ministre de la Communication. Il doit démontrer clairement que la loi sur le CSAC prime sur la loi qui fixe les modalités d’exercice de la liberté de presse, c'est-à-dire que la loi sur le CSAC abroge certaines dispositions de la loi de 1996 qui conférait certaines compétences au Ministère de la Communication et des medias. Le Ministère de la Communication et des medias devra accepter de laisser le CSAC faire son travail ; au lieu de continuer à prendre tout le temps des décisions en lieu et place du CSAC. Le Ministère de la communication fragilise l’action même du CSAC, alors que la loi est vraiment claire à ce sujet. La loi sur le CSAC dit clairement que les dispositions antérieures contraires à la loi sur le CSAC sont abrogées, donc toutes les compétences dont disposait antérieurement le Ministère de la communication ont été abrogées. Laissez les mains libres au CSAC pour qu’il puisse travailler. Il y a également certaines autorités politico-administratives qui ont cette habitude de couper le signal des medias, ils doivent cesser cette pratique qui viole la loi. Si cette pratique perdure je crains qu’avec l’avènement de la TNT la situation risque de s’empirer car avec la TNT, plusieurs medias seront sur une même fréquence.

Merci Joseph-Alain Kabongo

Propos transcrit par le Département de l’Info publique de l’OLPA

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OLPA-RDC.ORG est le portail de la liberté de la presse en RDCongo

DEVIONS-NOUS FETER L'INDEPENDANCE OU PLUTOT MEDITER SUR DES PISTES D'UNE DECOLONISATION DE NOTRE NATION?

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En remontant jusqu’au Déluge, nous pourrions noter que, en 1955, ayant eu l’exceptionnel privilège de s’entretenir avec le Roi Baudouin en voyage au Congo Belge, l’immatriculé, entendez l’indigène noir ayant réussi à s’intégrer dans les milieux des blancs de la colonie, Patrice Lumumba, n’avait pas du tout à s’offusquer de publier, en sa qualité de Président de l’Association du Personnel Indigène de la Colonie (APIC), une lettre-circulaire dans laquelle, vantant en des termes très élogieux les bienfaits de la colonisation du Congo par la Belgique, il affirmait notamment, nous citons :
« Tous les Belges qui s’attachent à nos intérêts ont droit à notre reconnaissance… Nous n’avons pas le droit de saper le travail des continuateurs de l’œuvre géniale de Léopold II ». (Source :http://www.irenees.net/bdf_fiche-acteurs-744_en.html). Et pourtant, dans son allocution prononcée cotre toute attente devant le Roi Beaudouin, le 30 juin 1960, le même Patrice Lumumba, entre temps devenu Premier Ministre du nouvel Etat indépendant du Congo, s’employa très curieusement à mettre à profit ses indéniables talents d’orateur pour soutenir que la même colonisation belge ayant découlé de ce qu’il qualifiait autrefois d’ « œuvre géniale de Léopold II » était plutôt un système d’esclavage pire que l’Enfer.

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Du 30 juin 1960 au 30 juin 2015, cinquante-cinq ans d’une constante pratique par nos élites politiques de toute une culture du mensonge, de démagogie et de populisme ayant fait que la nation la plus potentiellement riche de la planète avec 10% des réserves mondiales du pétrole, des ressources minières connues évaluées à plus de trois fois le PIB de l'Occident, l'aménagement hydroélectrique le plus puissant du monde , le lac le plus poissonneux de la terre, la moitié des eaux douces de toute l'Afrique, la première réserve mondiale du cobalt, la seule réserve du coltan connue de la planète etc., soit devenue la plus pauvre du monde, nous devons bien tirer des leçons de notre passé notamment en nous apercevant de l'absolue nécessité de s'abstenir désormais de considérer des leaders politiques comme d'infaillibles demi-dieux.

Winston Churchill affirme en substance que tout peuple qui ignore son passé est condamné à le revivre. C'est bien-là la finalité de la présente chronique par laquelle votre serviteur s'emploie à démontrer que des élites politiques du Congo-Zaire sont plus responsables que les Américains, Belges et autres peuples du fait que notre grand et richissime pays soit aujourd'hui devenu à la fois une colonie de facto de ses petits voisins et l'Etat le plus misérable de la terre. Notre peuple se doit plutôt de développer la culture de demander des comptes aux mandataires public puisque c'est lui le souverain primaire. Ce n'est pas l'inverse.

Nous amorçons la présente chronique par l’évitable humiliation suicidaire du Roi des Belges au 30 juin 1960 par le Premier Ministre Lumumba. En remontant jusqu’au Déluge, nous pourrions noter que, en 1955, ayant eu l’exceptionnel privilège de s’entretenir avec le Roi Baudouin en voyage au Congo Belge, l’immatriculé, entendez l’indigène noir ayant réussi à s’intégrer dans les milieux des blancs de la colonie, Patrice Lumumba, n’avait pas du tout à s’offusquer de publier, en sa qualité de Président de l’Association du Personnel Indigène de la Colonie (APIC), une lettre-circulaire dans laquelle, vantant en des termes très élogieux les bienfaits de la colonisation du Congo par la Belgique, il affirmait notamment, nous citons :
« Tous les Belges qui s’attachent à nos intérêts ont droit à notre reconnaissance… Nous n’avons pas le droit de saper le travail des continuateurs de l’œuvre géniale de Léopold II ». (Source :http://www.irenees.net/bdf_fiche-acteurs-744_en.html).

Et pourtant, dans son allocution prononcée cotre toute attente devant le Roi Beaudouin, le 30 juin 1960, le même Patrice Lumumba, entre temps devenu Premier Ministre du nouvel Etat indépendant du Congo, s’employa très curieusement à mettre à profit ses indéniables talents d’orateur pour soutenir que la même colonisation belge ayant découlé de ce qu’il qualifiait autrefois d’ « œuvre géniale de Léopold II » était plutôt un système d’esclavage pire que l’Enfer. Cependant, une vérité historique que le très populiste futur héros national congolais avait occulté dans son intervention était que, contrairement à la légende, l’indépendance du Congo Belge était moins le résultat d’une « laborieuse lutte » qu’auraient menée les « pionniers de l’indépendance » qu’une conséquence logique d’une réelle volonté personnelle du Roi Beaudouin, sentimentalement très attaché à ses sujets de la colonie, d’accorder la souveraineté nationale et internationale tant souhaitée par ses derniers.

Merci de bien vouloir lire l’intégralité du texte à la page Facebook FNRC au lien : https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1578431092417698&id=1478982075695934

Faustin BOSENGE
Chercheur
Coordonnateur des FNRC

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EVASION ET ARRESTATION DE PATRICE LUMUMBA PAR DES AGENTS DE LA SURETE NATIONALE DEPECHES PAR NENDAKA (Chronique des FNRC)

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Après avoir planché la fois passée sur la cause immédiate aussi bien de la mutinerie de la Force Publique ayant survenu au lendemain de la journée de l’Indépendance que de la sécession de la richissime province du Katanga qui intervint dix jours plus tard, nous allons aujourd’hui parler de la très curieuse extraction et fuite du détenu Patrice Lumumba de sa résidence surveillée sur l’actuel Boulevard du 30 Juin, des opérations d’une recherche du fugitif qui était devenue une affaire personnelle de son ennemi juré Victor Nendaka, Administrateur de la Surété Nationale, et de son arrestation sur la rivière Lodi au Kasai par le Lieutenant Christophe Bonane agissant sous les ordres du Major Mpongo, le père de la célèbre chanteuse Mpongo Love, officier de liaison de la Sureté Nationale.

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Après avoir planché la fois passée sur la cause immédiate aussi bien de la mutinerie de la Force Publique ayant survenu au lendemain de la journée de l’Indépendance que de la sécession de la richissime province du Katanga qui intervint dix jours plus tard, nous allons aujourd’hui parler de la très curieuse extraction et fuite du détenu Patrice Lumumba de sa résidence surveillée sur l’actuel Boulevard du 30 Juin, des opérations d’une recherche du fugitif qui était devenue une affaire personnelle de son ennemi juré Victor Nendaka, Administrateur de la Surété Nationale, et de son arrestation sur la rivière Lodi au Kasai par le Lieutenant Christophe Bonane agissant sous les ordres du Major Mpongo, le père de la célèbre chanteuse Mpongo Love, officier de liaison de la Sureté Nationale.

Comme si elle était le résultat d’une abominable malédiction, cette insolite affaire du chèque de la belle dame de Stanleyville, sur laquelle nous venons de plancher succinctement aura véritablement été une boîte de Pandore dont l’ouverture concourut à tout un alignement de fatidiques incidents qui émaillèrent par la suite la très éphémère carrière politique de Patrice Lumumba jusqu’à le conduire à son ignoble assassinat au Katanga. Une bien triste réalité de ces malheureux événements fut que, en moins de trois mois seulement de gouvernance, le très charismatique Premier Ministre ne fit pas mieux que d’amener un très prospère Congo hérité des Belges de la condition d’un pays nanti de toutes les chances d’un prompt développement à celle d’un Etat totalement désarticulé aussi bien par des désordres institutionnels que d’une installation d'une dynamique de violence qui étaient pourtant bien évitables.

C’est ainsi que, estimant qu’il était grand temps de mettre fin à une perpétuelle agitation de son Chef du Gouvernement qui ne faisait que faire sombrer davantage le nouvel Etat dans le chaos, le Président Joseph Kasa Vubu annonça à la radio, le 4 septembre 1960, sa révocation et des ministres de sa famille politique dont le soutien populaire à travers le pays était incontestable et les fit remplacer par un cabinet d’urgence qu’il confiait à Joseph Iléo.

Ne voulant pas entendre les choses de cette oreille, le Premier Ministre déchu passa à la contre-attaque en déclarant qu’il restait bel et bien en fonction. Sachant qu’il pouvait encore compter à la fois sur le soutien du Conseil des Ministres, dont plusieurs membres étaient acquis à sa cause, et un Parlement qui venait de désavouer le Chef de l’Etat en votant en sa faveur une motion de confiance, le très charismatique Patrice Lumumba fit cette curieuse déclaration par laquelle il révoquait le Président Kasa Vubu pour le motif de haute trahison et rappelait à Léopoldville des troupes de l’Armée Nationale Congolaise stationnées à Stanleyville et Luluabourg au sein desquelles il comptait de nombreux partisans.

Entre-temps, craignant que toutes ces vives tensions ne dégénèrent en une confrontation armée entre des partisans de Patrice Lumumba et le corps expéditionnaire belge appuyé par des troupes congolaises loyalistes, le Conseil de Sécurité des Nations Unies vota en toute urgence une résolution autorisant le déploiement au Congo d’un contingent de troupes onusiennes avec mission de s’interposer entre les deux factions de l’Armée nationale obéissant respectivement aux ordres du Général Lundula, proche de Lumumba, et au Colonel Mobutu qui évoluait désormais dans le camp d’un Joseph Kasa Vubu qui était supposée représenter la légalité constitutionnelle. C’est ainsi que, de fil en aiguille, cet imbroglio politicien conduisit à l’arrestation de Premier Ministre déchu, le 10 octobre 1960, par des militaires envoyés par le Chef d’Etat-major de l’Armée, le Colonel Mobutu, juste au moment où l’intéressé se dirigeait vers les locaux de la station nationale, escorté par quelques soldats de sa garde personnelle, en vue d’y lire sa déclaration de destitution du Président de la République.

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Faustin BOSENGE
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RECIT DE L’EXECUTION DE PATRICE LUMUMBA ET SES DEUX COMPAGNONS DE LA MORT (Chorique des FNRC en marge des 55 ans d'Indépendance)

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Chacun des trois détenus avaient les mains ligotées dans le dos. Reliés entre eux par une longue corde et descendant péniblement dans la passerelle, ils s’en firent brutalement dégringoler et jeter dans une jeep qui, escortée par un auto-blindé et un camion rempli d’éléments de police militaire, quitta rapidement le tarmac par une issue secondaire en direction de la maison Brouwez située aux environs immédiats de l’aéroport où il s’immobilisa vers 5 heures 20 du soir du 17 janvier 1961.Le Comandant Guy Dedeken devait sécuriser les installations aéroportuaires alors que Gerardus Lindekens s’occupait du contrôle de toutes les communications radios et téléphoniques tout en restant en liaison permanente avec Jacques Bartelous, le Chef de Cabinet du Président Tshombe et Jacques Brassine, le Chef d’Etat-major de la Gendarmerie Katangaise, ainsi que le Capitaine Julien Gat, le bourreau qui arrachera et conservera des dents de Patrice Lumumba en guise de trophée après lui avoir donné le coup de grâce et Victor Tignée, le Chef de Cabinet du Directeur de la Sureté du Katanga

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Au moment où l’avion ramenant Patrice Lumumba, Joseph Okito et Maurice Mpolo s’immobilisait sur le tarmac, les installations de l’aéroport de Luano et les environs immédiats étaient déjà sous un strict contrôle des militants anti-communistes belges proches du réseau maccarthyste transatlantique Gladio. Y étaient déjà en place depuis plusieurs heures d’anciens officiers de l’Armée belge reconvertis fonctionnaires de l’administration coloniale comme Weber, Vandewalle, Crève-cœur, Smal, Verdikt, Protin Michels, Léva, Son, Gat ; ainsi que des civils comme Carlo Huyghé, Lindekens, Tignée et Betty Jacquemain. Coté katangais, il n’y avait que les deux officiers de police Mumba et Sapwe, ainsi que les trois ministres katangais Munongo, Kibwe et Kitenge (Ludo de Witte, Assassinat de Lumumba, Ed. Karthala).

Cependant, contrairement aux autorités katangaises qui n’avaient qu’une idée approximative de ce qui allait se passer, chacun de ceux qui étaient supposés être des conseillers belges des autorités katangaises présentes sur ces lieux connaissait exactement depuis plusieurs heures sa mission. Le Comandant Guy Dedeken devait sécuriser les installations aéroportuaires alors que Gerardus Lindekens s’occupait du contrôle de toutes les communications radios et téléphoniques tout en restant en liaison permanente avec Jacques Bartelous, le Chef de Cabinet du Président Tshombe et Jacques Brassine, le Chef d’Etat-major de la Gendarmerie Katangaise, ainsi que .le Capitaine Julien Gat, le bourreau qui arrachera et conservera des dents de Patrice Lumumba en guise de trophée après lui avoir donné le coup de grâce et Victor Tignée, le Chef de Cabinet du Directeur de la Sureté du Katanga. Le Commissaire Sergers était en charge du détachement des policiers en tenue civile qui avaient mission d’épauler le détachement militaire du Capitaine Gat. Le Commissaire Verscheure devait superviser l’installation provisoire des trois détenus dans la maison Brouwez alors que le Commandant Verdickt assurait les communications avec Bruxelles, Salisbury en Rodhésie, Léopoldville et Brazzaville où d’autres membres du réseau Gladio suivaient de loin les différentes péripéties de l’opération. (Ludo de Witte, Assassinat de Lumumba, Ed. Karthala).

Etaient également présents à l’aéroport de Luano une dizaine de Casques bleus suédois dont le sous-officier Lindgren qui, ayant observé la scène aux jumelles de l’autre de la piste, écrira, nous citons:

« Les militaires (...) les ont frappés, leur ont donné des coups de crosse de fusil et les ont jetés dans la jeep. Quatre gendarmes ont alors sauté dans la jeep et se sont assis. A ce moment-là, un des trois prisonniers a poussé des cris perçants. La jeep est alors partie en tête du convoi motorisé qui est allé jusqu'à l'extrémité de l'aéroport et s'est éloignée par une brèche faite dans le grillage »" (Ludo de Witte, Assassinat de Lumumba, Ed. Karthala).

Il n’y avait pas que les Casques bleus suédois qui préférèrent se tenir loin de ce très impressionnant déploiement du dispositif militaro-policier que le réseau Gladio avait mobilisé à l’aéroport de Luano. Le Président Tshombe lui-même ne trouva pas mieux que de se retirer précipitamment dans sa résidence après avoir été surpris par la nouvelle de l’arrivée des trois détenus à partir d’une sale de cinéma où il assistait calmement à une projection d’un film. Citant Jacques Brassine, le responsable belge de la Gendarmerie Katangaise au moment des faits, Ludo de Witte rapporte qu’aussi bien la logistique pour la réception des « trois colis » que le lieu de leur lynchage et celui des exécutions étaient mis en place par des « conseillers » belges sans qu’ils ne se réfèrent à une seule autorité katangaise. Alors qu’il ne faisait encore que le taxi vers le hangar de l’aéroport militaire, l’avion était déjà bien encadré par des militaires bien armés.

Dès que la porte de l’appareil s’était ouverte après sa totale immobilisation, c’était Ferdinand Kazadi et Jonas Mukamba qui s’engagèrent les premiers dans la passerelle au bas duquel se tenaient les ministres katangais Munongo, Kibwe et Kitenge, ainsi que les Belges Gat, Protin et Michels. C’est alors qu’apparurent Patrice Lumumba, chemise blanche tachetée de sang, une partie de sa petite barbe et des cheveux arrachés, suivi de Joseph Okito et Maurice Mpolo portant également des marques visibles d’une grande violence subie.

Chacun des trois détenus avaient les mains ligotées dans le dos. Reliés entre eux par une longue corde et descendant péniblement dans la passerelle, ils s’en firent brutalement dégringoler et jeter dans une jeep qui, escortée par un auto-blindé et un camion rempli d’éléments de police militaire, quitta rapidement le tarmac par une issue secondaire en direction de la maison Brouwez située aux environs immédiats de l’aéroport où il s’immobilisa vers 5 heures 20 du soir du 17 janvier 1961.

Merci de bien vouloir lire l’intégralité du texte dans notre page Facebook FNRC au lien : https://www.facebook.com/pages/FNRC/1478982075695934?ref=ts&fref=ts

Faustin BOSENGE
Chercheur
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« ROYAUME DU KONGO », « KONGO CENTRAL » ET « CONGO » : TROIS CONCEPTS DE SOUCHES HISTORIQUES ANGOLAISES.

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C’est à partir de Cap Cross qu’il remonta en direction du le Nord et traversa l’actuel Angola pour retrouver de nouveau le cours du désormais fleuve dont il venait de découvrir l’embouchure qu’il remonta jusqu’aux Chutes de Lelala près de Matadi (http://www.cesbc.org/histoire/bulambemba.htm). C’est-là où il se fit signifier par des autochtones Bakongo que le fleuve se disait en leur patois « Nzadi ». Ayant mal retenu le mot, Diego Cao nota dans son journal « Zaïre » en lieu et place de « Nzadi », baptisant ainsi le fleuve dont il venait de découvrir l’embouchure deux ans plutôt.

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D’emblée, en tant que modeste chercheur, nous tenons à relever ici, sans aucun risque de nous faire valablement contredire, cette évidence scientifique que, contrairement aux idées reçues, à aucun moment de son histoire, ni l’ensemble du territoire correspondant à l’actuel Zaïre avec ses onze régions, ni la seule région du Bas-Zaïre où naquirent des compatriotes comme l’envoyé de Dieu Simon Kimbagu, le Patriarche Kisombe Kiaku Mwisi et le poète Lutumba Simaro n’a constitué le Royaume du Kongo dont la capitale, dénommée à juste titre San Salvador do Congo (Mbanza Kongo), se trouvait plutôt en Angola (www.britannica.com/place/Mbanza-Congo). Nous tenons également à faire remarquer ici que le Mani Kongo Nzinga Nkuvu, généralement considéré comme le fondateur du Royaume du Kongo naquit et vécut plutôt en Angola (www.bookrags.com/biography/nzinga-nkuwu/) et pas du tout dans l’actuel Bas-Zaïre, c’est ce qui justifiait qu’il fusse baptisé par des missionnaires catholiques portugais au nom chrétien de Dom Joãdo (Ndo Nzuawu), en 1490, soit plus de trois siècles bien avant que les premiers missionnaires catholiques belges ne commencent l’évangélisation du Congo-Belge.

Ainsi dit, avant de continuer notre réflexion, nous tenons également à préciser ici qu’autant une partie du Bas-Zaïre constitua autrefois un simple appendice territorial du Royaume du Kongo, autant une certaine fraction du Shaba et du Bandundu étaient des territoires excentrés d’un Empire Lunda dont le centre de gravité sociopolitique se trouvait aussi en Angola. Dans le même ordre d’idées, s’agissant de cet autre vrai-faux concept de « Kongo Central » tant affectionné par certains compatriotes au même titre que celui de « Kongo », nous dirions qu’il ne faut pas nécessairement être un internationaliste pour savoir que le qualificatif « central » découle logiquement de la position en épicentre de la ville de Mbanza-Kongo, et par ricochet, de l’Angola par rapport à ses trois fiefs périphériques qu’étaient les parties méridionales du Bas-Zaïre, du Congo-Brazza et du Gabon. Ainsi dit, parler de central dans le cas de notre pays où le Bas-Zaïre est plutôt situé sur le littoral à l’Ouest est un parfait non-sens.

Allons-y maintenant en remontant le cours de notre histoire nationale où nous pourrions constater que, pendant son premier voyage qu’il effectua en Afrique de 1482 à 1483, le navigateur portugais Diego Cao fit le premier européen à découvrir l’actuel fleuve Zaïre qui, soit dit en passant et au regard du Droit maritime international, n’a jamais été un patrimoine international pour la simple raison qu’il ne traverse aucun autre pays africain que le nôtre. Après avoir posé une borne de pierre à l’embouchure du grand fleuve qu’il venait de découvrir, Diego Cao se limita à envoyer des émissaires prendre contact avec des autorités du Royaume du Kongo à Sao Salvador do Congo avant de rebrousser chemin vers le Portugal. C’est au cours de son second voyage que le légendaire explorateur portugais se déplaça jusqu’à l’actuelle Namibie où il plaça à Cap Cross une deuxième borne de pierre après celle qu’il avait posée au cours de son premier voyage à l’embouchure de l’actuel fleuve Zaïre (Source :http://issuu.com/leisur…/…/adventure_guide_by_yokohama_snapp).

C’est à partir de Cap Cross qu’il remonta en direction du le Nord et traversa l’actuel Angola pour retrouver de nouveau le cours du désormais fleuve dont il venait de découvrir l’embouchure qu’il remonta jusqu’aux Chutes de Lelala près de Matadi (http://www.cesbc.org/histoire/bulambemba.htm). C’est-là où il se fit signifier par des autochtones Bakongo que le fleuve se disait en leur patois « Nzadi ». Ayant mal retenu le mot, Diego Cao nota dans son journal « Zaïre » en lieu et place de « Nzadi », baptisant ainsi le fleuve dont il venait de découvrir l’embouchure deux ans plutôt.

Merci de bien vouloir lire la suite du texte dans notre page Facebook FNRC au lien suivant : https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1586184721642335&id=1478982075695934

Faustin BOSENGE
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ET SI L’EMBARGO SUR DES MUSICIENS ZAIROIS ETAIT PLUTOT CONTRE-PRODUCTIF A NOTRE SACRE COMBAT DE LIBERATION NATIONALE ?

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En effet, en tan qu’une opération subversive, la réalisation d’un soulèvement populaire implique généralement les trois phases que sont : 1) Une dynamique communicationnelle destinée à un éveil des consciences au sein de la population ; 2) Des opérations clandestines servant à la préparation du terrain en vue de l’action ; 3) Une phase terminale procédant des mouvements des masses et des actions de rue. Ainsi dit, force est pour nous est de constater aujourd’hui que, de 2006 à 2015, nous nous retrouvons encore en train de marquer les pas aux seuls préludes en répétant mécaniquement les mêmes interdictions des concerts de nos musiciens qui ne constituent plus des événements pour notre peuple, et encore moins, un quelconque embarras pour un Joseph Kabila qui n’a jamais été ni un mécène, ni un simple amateur de la musique zairoise.

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Un dicton swahili dit que la bouche du vieillard sent mauvais, mais elle ne débite jamais des mensonges. André Young, ancien lieutenant de Martin Luther King et actuel cadre du Parti Démocrate, disait que le leader est celui qui conserve la direction du Nord quand tout le monde la perd. Nous pensons que, des élites que nous sommes, nous avons le devoir patriotique de servir de bons guides à la masse populaire. Pour ce faire, il ne siérait pas pour nous de céder à la passion et déraison au même titre que le commun des compatriotes à qui nous sommes plutôt sensés montrer le bon chemin à suivre.

En effet, au regard de toutes ces turpitudes que l’UDPS des tshisekedistes sur lesquels reposait l’espoir de tout peuple et en attendant l’incontournable et imparable arrivée des néo-mobutistes, à notre humble avis, les combattants de la diaspora zaïroise constituent la seule composante de nos forces vives capable de régenter au pays un soulèvement populaire qui devrait empêcher à l’Administrateur colonial Joseph Kabila d’échafauder une parodie des élections qui lui permettrait de se trouver un successeur appelé à assurer une sinistre continuation de l’actuelle colonisation de facto de notre pays par ses petits voisins. C’est ainsi que notre modeste personne est de ceux qui penseraient que, en tant d’ultimes remparts de la patrie, les différents leaders du combat, nous n’avons plus droit à l’erreur. Cependant, autant l’erreur est humaine, autant le fait de persévérer sans son égarement devient diabolique.

Nous avions déjà plus d’une fois eu à souligner que l’histoire retiendra que ce sont les combattants de la diaspora qui amenèrent le peuple zaïrois à une prise de conscience aussi bien sur l’actuelle catastrophe nationale que sur l’incontournabilité d’un soulèvement populaire comme approche pour faire partir Joseph Kabila. Cependant, le modeste praticien des opérations clandestines que nous sommes se doit d’attirer ici l’attention de nos très vaillants patriotes combattants sur le fait que la réalisation d’une action aussi complexe que laborieuse exige que nous puissions suffisamment faire montre d’une certaine intelligence. Nous devons éviter de sombrer dans un déficit de la méthode et des stratégies qui nous amènerait à faire un combat pour le combat au risque de nous retrouver, en 2018, en train de s’adonner aux mêmes mutakalisations et embargo des concerts, comme en 2008, sans pouvoir inquiéter outre mesure un Joseph Kabila qui songerait maintenant à imiter le Burundais Nkurunziza.

En effet, en tan qu’une opération subversive, la réalisation d’un soulèvement populaire implique généralement les trois phases que sont : 1) Une dynamique communicationnelle destinée à un éveil des consciences au sein de la population ; 2) Des opérations clandestines servant à la préparation du terrain en vue de l’action ; 3) Une phase terminale procédant des mouvements des masses et des actions de rue. Ainsi dit, force est pour nous est de constater aujourd’hui que, de 2006 à 2015, nous nous retrouvons encore en train de marquer les pas aux seuls préludes en répétant mécaniquement les mêmes interdictions des concerts de nos musiciens qui ne constituent plus des événements pour notre peuple, et encore moins, un quelconque embarras pour un Joseph Kabila qui n’a jamais été ni un mécène, ni un simple amateur de la musique zairoise.

Bien au contraire, c’est le combat qui perd beaucoup en mécontentant des ainsi des centaines de millier de fans des Koffi, Fally Ipupa, JB Mpiana et autres qui ne constituent pas moins le gros de potentiels manifestants dont nous avons besoin pour chauffer la rue dans le but de faire partir Joseph Kabila après la date du 19 décembre 2016. Un petit exercice d’arithmétique nous montrerait aisément que sur les quelques 10 millions d’habitants de Kinshasa, il pourrait y avoir tout au moins 50% qui seraient constitués des jeunes gens dont tout au moins 50% seraient des fans de ces trois artistes-musiciens précités, ce qui nous donnerait quelques choses comme 2.5 millions de potentiels manifestants que nous poussons inconsciemment à détester notre sacré combat. Imaginons–nous un peu cet homme politique qui résisterait à la pression de la rue qui mobiliserait seulement 500.000 individus ? Pour en avoir une idée du gigantisme d’une telle foule, sachez qu’un Stade Kamanyola plein à craquer contient tout au plus 80.000 personnes.

Des patriotes combattants viennent de se réjouir d’avoir réussi à interdire à Fally Ipupa de se produire au Canada. Entre temps, juste à titre d’illustration, voici dans les extraits sui suivent quelques phrases qui nous donnent une certaine idée des ressentiments des jeunes mélomanes de Kinshasa par rapport à cette nième interdiction des concerts:

« ….. Simple blocage du concert de Fally, ils crient tous à la victoire alors détrompez- vous, la musique fait partie de notre culture une partie de sans conscience et jaloux pensent avoir gagné. Pour gagner, faites partir Kabila sans l'aide du pays. …… Arrêtez de nous mettre les photos ou l'image des enfants qui pleurent, des tués, des morts pour faire croire que vous êtes soucieux d'eux. Cinq ou plus d'années que vous aviez commencé le combat que aviez vous fait pour ces personnes la ?????????????? Arrête vos bêtises. …. Je suis vrai Congolais de Kinshasa qui aime bien la RDC , mais concernant la musique je suis prêt de danser tout le temps. Fally n’est bas Kabila. …. Votre seul et unique victoire blocage des concerts les musiciens sont de victimes pendant ce temps Kabila est toujours en place … Yakaaaaa tozo zela yooooo el rey magoooo (Fally) » (Source : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1164654796882996&set=a.207309752617510.65106.100000154613234&type=1&theater&notif_t=photo_reply).

Nous avons déjà eu à relever plusieurs fois que si les gens du Président Sassou avaient fait exactement ce que nous faisons aujourd'hui, ce dernier ne serait pas revenu au pouvoir au bout d’une seule année de combat. Si ce dernier est encore aujourd'hui en vie, c'est notamment parce que, le 5 juin 1997, les mêmes officiers que son ennemi juré Pascal Lissouba avait envoyés pour attenter à son intégrité physique étaient les mêmes qui lui auraient facilité de se dégager de l’Enfer des chars et blindés en toute sécurité. Et, il est clair que ces derniers n’auraient pas agi de la sorte si les Cobras les mutakalisaient constamment ou les traitaient à tout bout de champs de collabos. C’est bien-là une grande leçon d'histoire politique pour nous les combattants qui aspirons à faire partir du pouvoir avec un minimum de casses Joseph Kabila.

Merci de bien vouloir prendre connaissance de l’intégralité de l’article dans notre page Facebook FNRC au lien suivant : https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1586689984925142&id=1478982075695934

Faustin BOSENGE
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RDC: peut-on parler de la bonne gouvernance dans la gestion de la chose publique?

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La RDC est entrain d'écrire son histoire avec la première pacifique de pouvoir à la présidence du pays avec la victoire de Felix Tshisekedi aux de décembre 2018.

La grande question est de savoir si cette étape contribue à l'amélioration de la gouvernance dans ce pays, longtemps décriée. Un coup d'œil sur l'observation et l'application de la bonne gouvernance en RDC.

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INTRODUCTION
Cet article traite de la problématique de la bonne gouvernance en RDC. Une analyse qui évalue et commente l’observation et l’application des principes de la bonne gouvernance dans les actions politiques que les autorités congolaises assurent quotidiennement.
Pour y arriver, on procède en deux parties principales : la première partie portant sur le concept de la bonne gouvernance et son historique et ; la seconde sur la bonne gouvernance en RDC.

1. HISTORIQUE ET CONCEPT DE LA BONNE GOUVERNANCE
La « bonne gouvernance » se présente comme un jugement de valeur par rapport à la gouvernance.
Apparue d’abord au VIIème siècle, la gouvernance représentait un processus de prise de décision politique qui implique le consensus nécessaire à une action collective aux regards d’intérêt particuliers.
L’articulation de la bonne gouvernance, selon STOCKER , est comprise par la mise en lumière de certaines caractéristiques de la notion de gouvernance à savoir :
- La gouvernance fait intervenir un ensemble des institutions qui n’appartiennent pas toutes dans la sphère du gouvernement ;
- En situation de gouvernance, la frontière de la responsabilité sont moins nettes dans le domaine de l’action sociale et celle économique ;
- La gouvernance fait intervenir des réseaux d’acteurs autonomes ;
- Elle part des principes qu’il est possible d’agir sans se remettre ou pouvoir ou à l’autorité de l’Etat, ce dernier a pour ordre d’utiliser les techniques et les nouveaux outils pour orienter et guider l’action collective.
Historiquement parlant, la quintessence du terme « gouvernance » remonte, selon PAGDENT aux tentatives faites, d’abord au XVIIème siècle et ensuite au XVIIIème siècle pour résoudre les conflits qui avaient été déclaré entre les Etats d’Europe, en l’occurrence l’Espagne, la France et la grande Bretagne, qui possédaient des empires d’outres mer depuis le XVIème siècle.
Selon KANT. E la résolution de ces conflits résiderait dans la restauration d’une communauté dite « cosmopolitique » dont le rôle serait d’instaurer une représentation nouvelle de droits subjectifs capable de changer les relations internationales en un système fondé désormais sur la coopération mutuelle entre Etats, et non plus sur la concurrence simpliste. Il appelle « gouvernance », cet idéal type du système social et politique mondial fondé sur l’ordre républicain .
Le concept de « bonne gouvernance », est d’origine nord-Américaine et a été véhiculé par les institutions financières en l’occurrence les institutions de brettons Wood (Banque mondiale et Fond monétaire international). Il s’est imposé comme un nouveau concept stratégique dans la gestion des affaires publics en s’appuyant essentiellement sur les indications tels que la transparence, la technique et le respect de la déontologie dans la conduite des affaires, en passant par des élections libres et transparente, la décentralisation des pouvoirs jusqu’au renforcement des contre-pouvoir.
La bonne gouvernance ne fait pas l’objet d’une définition précise au-delà de celle très large que lui offre la Banque mondiale. Celle-ci définit la bonne comme les traditions et institutions par lesquelles l’autorité est exercée dans un pays pour le bien commun.
La banque mondiale traduit ici la gouvernance comme « la manière par laquelle le pouvoir économique est exercé dans la gestion des ressources économiques, et sociales d’un pays au service du développement.
A cet effet, la bonne gouvernance apparait comme cet instrument par lequel on veut mesurer la façon dont le pouvoir est exercé dans le management des ressources économiques et sociales d’un pays pour son développement.
D’après le programme des nations unies pour le développement, la bonne gouvernance est exercée par l’autorité politique, économique et administrative dans le cadre de la gestion des affaires d’un pays à tous les niveaux. Elle comprend les mécanismes, les processus, les relations et les institutions complexe au moyen desquels les citoyens et les groupes articulent leurs intérêts, exercent leurs droits et assurent leurs obligations, et auxquels ils s’adressent pour régler leurs différences.
Avec toutes ces disparités de définitions, dans le cadre de ce travail, il est retenu que la bonne gouvernance est une combinaison des ressources (économiques, humaines, matérielles, financières…) disponibles dans une collectivité (étatique ou privée) qui sont gérées ou utilisées par les pouvoirs publics au service du développement intégral, au profit, non pas, d’un individu ou groupe d’individus, mais bien en faveur de l’intérêt général de tous les membres de la collectivité.
Cela suggère qu’il soit reconnu à l’ensemble des membres, des possibilités ou des pouvoirs d’exprimer librement leurs opinions par rapport à la façon dont cette gestion est assurée et le cas échéant, la modifier en vue de leur bienêtre.
Il s’agit donc d’un processus qui intègre plusieurs paramètres et qui s’apprécie généralement tant par rapport à la place accordée aux droits et libertés individuelles et collectives, à l’indépendance d’institution socio politique, au respect des lois et engagements qu’à l’efficacité des politiques publiques.
Son champ d’application couvre plusieurs domaines : du politique dans l’élaboration de politiques publiques saines, cohérentes et conscientes ; de l’économique lié au processus ayant une incidence sur l’économie et le développement intégral du pays ; de l’administratif en ce qui concerne la mise en œuvre des politiques publiques .

2. BONNE GOUVERNANCE EN RDC
Confrontée à plusieurs difficultés tant économiques que politiques, et avec la nécessité d’assurer un minimum vital à sa population ; la RDC est appelée à adapter sa gestion aux exigences de la bonne gouvernance.
Du fait de son histoire et son contexte, la réalité sur le terrain ne se fait sans heurt dans la mise en œuvre et l’observation des principes y relatifs.
Se fondant sur les douze principes repris par le Professeur MWEMBU DIBWE Ken , voici une analyse sur l’observation des principes des la bonne gouvernance en RDC.

a) Elections conformes au droit, représentation et participation juste
Ce principe tient son fondement dans la caractéristique de participation de tout individu et à la représentation de tous les groupes et sphères de la population à l’exercice du pouvoir dans la gestion de la chose publique.
Des idéaux prônés par les textes légaux fondamentaux dont la constitution de la RDC surtout dans son chapitre premier portant sur les droits civils et politiques. C’est le cas de son article 13 qui stipule que « Aucun Congolais ne peut, en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l’objet d’une mesure discriminatoire, qu’elle résulte de la loi ou d’un acte de l’exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique ».
Cette volonté a été réaffirmée par la répartition des sièges électoraux où le législateur a prévu à ce que chaque territoire du pays soit représenté par au moins un député dans les assemblées nationale et provinciales.
Par contre, dans la pratique, la représentativité et la participation sont manipulables par le systèmes et manœuvres mis en place. Du côté de l’organisation des élections, la loi électorale a prévu des pièges qu’il soit difficile (si pas impossible) pour une personne ne faisant pas partie d’un parti ou d’un regroupement politique de pouvoir arriver à se faire élire, notamment par le système du seuil de représentativité, mais aussi de la caution à payer pour présenter sa candidature qui demeure très élevé par rapport au coût moyen de vie du congolais.
Une fois élu, bien que supposé représenté ses électeurs, les parlementaires se trouvent imprégnés dans des logiques politiciennes au niveaux des assemblées de manière que leurs agissements et interventions sont plus guidés par les intérêts des leurs partis et regroupements politiques que par les besoins effectifs de leurs électeurs. La preuve est qu’à la fin du mandat la grande partie de députés ne sont pas réélus du fait de déception de leurs électeurs qui préfèrent les remplacer par de nouvelles figures.

b) Réactivité
Ce principe fait allusion à l’adaptation des structures, règles et institutions de l’Etat par rapport aux besoins et attentes de la population ; et leur réponse satisfaisante face aux demandes des citoyens.
En contexte post conflit, la création et l’organisation des structures et institutions congolaises visent plus la satisfaction des anciens belligérants suivant les accords signés.
Il revient encore à mémoire la formation d’un Gouvernement national avec un Président et quatre Vice-Présidents après les accords de Sun City, en Afrique du Sud, de décembre 2002 ; une structure unique à son genre, qui n’a jamais existé dans le monde ; juste pour le but de faire participer toutes les parties en conflit à la gestion de l’Etat.
Cela se poursuit avec des gouvernements pléthoriques, fruits de coalitions entre partis et groupements politiques et qui, souvent, dépensent la grande partie du budget national pour leurs fonctionnements et émoluments au détriment des services primordiaux et besoins de base de la population.

c) Efficacité et efficience
L’action publique congolaise souffre en ce qui concerne l’efficacité et l’efficience. Il apparaît un certain tâtonnement dans les actions gouvernementales sans objectifs précis et cohérents. Cela s’observe à tous les niveaux, provincial et national, contrairement aux prévisions budgétaires prévus et votés au parlement, la gestion se fait à volonté des individus sans aucune orientation précise.
Les planifications réalisées sont faites pour la raison de la cause, mais en réalité, la réalisation ne les suit pas.
L’efficience est totalement ignorée par les gouvernants qui, pour les marchés publiques et travaux généraux recourent à la procédure de gré à grés sans respect de la procédure de marchés public. Souvent ces mêmes représentants de l’Etat se transforment en fournisseurs ou recourent à leurs parents pour pouvoir en soutirer beaucoup plus de bénéfices privés.

d) Ouverture et transparence
Il y a une grande séparation entre les dirigeants et le peuple : les premiers se réunissent, prennent de décisions, font des actions et ne se soucient pas d’en faire part au peuple. Avec cette opacité, les normes en la matière ne sont pas observées et, quand il s’agit des actions à poser en faveur de la population, les politiques en font passer comme des faveurs accordées.
La gestion de la chose publique est secrète, le citoyen n’a pas accès aux informations liées aux recettes, aux dépenses de l’Etat et de ses animateurs pourtant un droit et une condition nécessaire pour plus de transparence.
Cette opacité va plus loin même entre les différents services et institutions qui, chacun cherche à garder ses secrets aux peurs de se voir dénoncer par les paires. Ce qui nuit à la collaboration entre services et institutions étatiques pourtant appelées à fonctionner ensemble pour un développement intégral et harmonieux.

e) Etat de droit
La loi définit et encadre la bonne gouvernance, c’est un pilier de la gestion saine de la chose publique. Tout se réfère aux textes législatifs. La RDC a la chance d’avoir une base juridique et légale riche. La grande question est de voir si cette législation répond aux besoins et aspirations des populations.
Dans plusieurs domaines, les textes légaux congolais sont manipulés et jonglés pour couvrir des intérêts privés et partisans. Le cas du Code minier de 2002 qui, élaboré après les périodes de guerre, a donné plus de faveur aux investisseurs étrangers dans le domaine de minerais au détriment des populations locales congolaises.
L’application même de la loi, bien que proclamé par la constitution de la RDC, doit être impersonnelle et générale : on trouve des exceptions dans la vie quotidienne qui donne des privilèges et immunités à certaines personnalités notamment les députés et sénateurs, les officiers supérieurs de l’armée et de la Police, les hauts cadres et mandataires de l’Etat.

f) Comportement éthique
L’éthique n’a pas son pesant d’or dans le contexte congolais. Bien qu’il y ait certains cas de dénonciation et d’arrestation de faits de vol et de corruption, on remarque qu’en général les gouvernants qui se prêtent à des comportements immoraux, non seulement échappent à la justice, mais sont protégés par leurs paires.
La majorité de la classe politique congolaise, et même militaire, provient de différentes rebellions que le pays a traversé, et ainsi, ces acteurs sont accusés de plusieurs atrocités que ces mouvements ont orchestrées en l’encontre des populations locales. Ceux qui sont interpellés, c’est souvent suite à des incompréhensions avec le pouvoir, et se retrouvent en liberté échappant à la justice après peu de temps.
Au pouvoir, des cas de détournements sont découverts et signalés avec des responsables bien identifiés mais qui, à la surprise de tous, ne sont pas inquiétés et continuent à exercer des fonctions publiques.
La preuve palpable est que nombre de dirigeants congolais sont aujourd’hui accusés et sanctionnés par des pays occidentaux, certains pour de faits de détournements et corruptions, d’autres pour de faits de représailles et autres mauvais traitements en l’encontre des populations civiles.

g) Compétences et capacités
En RDC, la compétence et les capacités dans la gestion de la chose publique étaient symbolisées par la fonction publique, qui malheureusement, se trouvent confronter à plusieurs difficultés dont le vieillissement du personnel, la faible rémunération des agents, le manque d’équipement, la corruption, le trafic d’influence…
La politique a pris du dessus sur l’administration publiques pourtant exercée par des gens, en grande partie, sans expérience et compétences appropriées pour gouverner. Comme, les fonctions politiques paient mieux, tout le monde veut faire la politique en RDC.
Au lieu de s’occuper de la politique et laisser la fonction publique aux experts, la politique influence l’administration par des nominations rustiques au sein des services techniques, pourtant colonne vertébrale de tout Etat. Des nominations qui ne tiennent pas compte des compétences et expériences et souvent en violation des textes organisant l’Administration publique.

h) Innovation et ouverture d’esprit face au changement
Le pays stagne dans des pratiques anciennes. Quelques initiatives d’innovation proviennent soit des privés et/ou des organisations non gouvernementales. Mais, ils se heurtent toujours aux gouvernants dans le souci soit de leur soutirer des avantages, soit tout simplement dans la recherche du gain facile.
Les privés qui se présentent avec des idées et initiatives nouvelles sont confrontées à une multitude de services, obligations et taxes non cohérentes qui les obligent de les corrompre pour pouvoir exercer. Par manque de résultat, ils finissent toujours par abandonner.
Des organisations non gouvernementales initient plusieurs projets en faveur des populations et, souvent se donnent à accompagner les services étatiques pour leur renforcement des capacités. Ces projets fonctionnent un temps, mais dès la fin de leur temps imparti, on voit disparaître les produits : aucun service étatique ne s’approprie les acquits pour la continuité.

i) Durabilité et orientation à long terme
La gestion de la chose publique en RDC se fait à tâtons : bien qu’il y ait plusieurs planifications stratégiques réalisées avec l’aide des institutions et organismes internationaux (PNUD, Banque mondiale…) et qui visent en partie la durabilité et le long terme, dans la vie quotidienne le gouvernant n’en tienne pas compte.
L’on est préoccupé par le présent en cherchant des bénéfices directs jusqu’à arriver en mettre en péril l’existence humaine en voulant exploiter les zones dites mêmes protégées : cas de l’exploitation du pétrole dans le parc national de Virunga.
Dans le souci du long terme et de la durabilité, d’autres Etats préconisent pour le moment des budgets pluriannuels, avec une continuité d’actions cohérentes dans le temps ; en RDC les budgets demeurent annuels, souvent sans liens et cohérences entre les années successives.
Ce qui étonne est que, à chaque année, pour chaque nouveau gouvernement, c’est presque les mêmes actions qui sont réalisées sans espoir d’être durables.

j) Gestion financière saine
Condition nécessaire pour assurer le développement d’un pays, la gestion financière en RDC est mauvaise et délabrée : malgré l’existence des procédures prescrites et des institutions y affectées, les finances congolaises laissent à désirer.
Les recettes de l’Etat ne sont pas canalisées dans des caisses uniques, de multiplicités des caisses pour les mêmes recettes avec des gestionnaires différents ; des sorties intempestives sans suivre les procédures prescrites ; des fonds publiques (amandes, taxes…) qui finissent dans des poches des individus et agents publics… La liste est longue qui prouve à suffisance une gestion financière calamiteuse des fonds publics en RDC.

k) Droits de l’homme, diversité culturelle et cohésion sociale
Le respect des droits de l’homme, la diversité culturelle et la cohésion sociale sont des aspects reconnus par l’essentiel des textes légaux congolais, en majorité reprenant les conventions et référents internationaux en la matière.
Sur le terrain, c’est le contraire : il y a violation permanente des droits de l’homme par les services étatiques et autres forces de sécurité, la cohésion sociale est menacée dans plusieurs coins du pays par des guerres intercommunautaires dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu, de Bandundu, de Tanganyika...
Sur le terrain politique, il se fait remarquer un manque de cette cohésion sociale et la réquisition de la diversité culturelle où pour l’occupation des postes de responsabilités et politiques dans les provinces spécifiques il faut nécessairement être originaire.

l) Obligation de rendre des comptes
Considérés comme des gestionnaires des biens publics, appartenant à la communauté, les gouvernants ont l’obligation de rendre compte de leur gestion. Cet exercice de redevabilité est prévu par les textes légaux congolais. Il s’exerce avec retard, deux ans plus tard, avec un intérêt limité de la part des parlementaires déjà préoccupées par l’exécution et l’élaboration des budgets suivants.
Cet exercice est privilégié au niveau trop supérieur (parlement) par rapport au simple citoyen : le mieux serait d’en faire usage au niveau local, dans les Entités territoriales décentralisées (chefferie, commune, ville), ou même plus bas encore (quartier, village) où le citoyen a la possibilité de vérifier les allégations que l’autorité présente pour justifier sa gestion.
De par la manière dont il s’exerce, l’observation de ce principe en RDC se limite beaucoup plus à un usage de formalité plutôt qu’à un outil et stratégie pour améliorer la bonne gouvernance.

CONCLUSION
La bonne gouvernance d’un Etat se mesure à partir de certains indicateurs dont la voix et l’imputabilité accordée au citoyen ; la stabilité politique et l’absence de violence au sein d’une Nation ; l’efficacité du gouvernement dans l’offre des services publics ; la qualité de la régulation de la vie nationale et la maîtrise de la corruption pour une éthique orientée vers le bien général.
De ce fait, la transparence est de rigueur avec l’obligation de rendre compte pour et avec des administrations publiques qui sont capables et désireuses de prouver en quoi leurs actions et leurs décisions sont conformes aux objectifs précis et convenu ; pour arriver de parler de l’instauration d’une bonne gouvernance dans une Etat.
Ce qui manque à la RDC du fait des vices déjà installés en mode de gestion. Il est difficile de parler de bonne gouvernance en RDC, bien que cette notion révèle un idéal à toujours rechercher. Comme qui dirai, que pour la RDC, on n‘est même pas au niveau de « gouvernance » pour espérer commencer à parler de la « bonne gouvernance ».

BIBLIOGRAPHIE

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- Ligue congolaise des électeurs, la bonne gouvernance et les droits de l’homme, Kinshasa
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- Loi n°2002-07 du 11 juillet 2002 portant Code minier de la RDC

- MWEMBU DIBWE K, Cours de Démocratie et Gouvernance politique, Master1, Ecocrim/UNILU, 2018-2019

- NIEMBA J SOUGA, Pouvoir politique et bonne gouvernance conflit en RDC, Historique et analyse Politique (1996-2003) (manuscrit en publication chez l’harmattan, Paris)

- OCDE (1993) orientation du CAD sur le développement participatif et la bonne gestion des affaires publiques, note du secrétaire, paris, MIMEO-DCD/DAC (93)20 R.V3

- PAGDENT A, « la genèse de la gouvernance et l’ordre cosmopolitique selon les lumières », in revue internationale des sciences politiques, n°155, mars

- STCKER G, « 5 propositions pour une théorie de la gouvernance », in revue internationale de science sociale n°155, mars

- Unesco.org rapport de la commission économique pour l’Afrique des nations Unies sur la gouvernance en Afrique (2005)

Par Rémy Murhula

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