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1. Préambule
Entendu que, seul le langage de la force compte réellement en relations internationales, que l’ordre entre les Etats sensé être régi par la communauté internationale n’est qu’un bornage de l’inacceptable que des Etats militairement forts imposent aux Etats militairement faibles ; et que par conséquent, la paix n’est que le résultat de l’effet dissuasif que des forces armées et services de sécurité d’un pays exercent sur ses potentiels agresseurs ;
Vu que depuis son lancement, en 1999, à la faveur des Accords de Lusaka jusqu’à ce jour, le processus de paix congolais est constamment passé à coté de ses trois objectifs fondamentaux de réalisation d’une réconciliation nationale sincère, d’accomplissement d’une réforme du secteur de sécurité devant doter le pays d’une Armée nationale dissuasive et d’une restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national qui incluait impérativement un démantèlement total des groups armés étrangers qui pillent, violent et tuent en toute impunité des fils et filles du Congo-Zaïre sur le sol de leurs ancêtres à l’Est du pays ;
Entendu que depuis la mise en place du Gouvernement 1+4 issu du Dialogue inter-Congolais jusqu’à ce jour, aucun de différents cabinets qui se sont succédés à la Primature n’a été à mesure d’amorcer un début d’une cohérente réforme du secteur de sécurité; et que par conséquent, l’action sécuritaire de l’Etat congolais est resté une simple navigation à vue avec ses inévitables essais-erreurs, impasses et continuels recommencements et qu’il ne serait pas évident pour un Gouvernement de réussir à pacifier un pays aux dimensions continentales comme le Congo-Zaïre sans disposer d’une stratégie de sécurité nationale, d’une politique nationale de défense et d’un ensemble de principes directeurs indiqués pour un accomplissement rationnel du processus DDR;
Vu que c’est une pure aberration que de parler de la souveraineté nationale dès lors qu’un Etat, après avoir étalé sa notoire incapacité à accomplir une réforme du secteur de sécurité sensée lui permettre de se doter d’une armée digne de ce nom, est contraint de compter essentiellement sur des troupes des Nations Unies et d’autres Etats pour assurer sa mission constitutionnelle primordiale de protection des personnes et de leurs biens, et de sauvegarde de l’intégrité du territoire national ;
Entendu qu’aussi longtemps que notre pays ne se dotera pas d’une Armée nationale dissuasive et des services de sécurité qu’il mérite au regard du nombre conséquent de cadres de l’Armée et des services d’intelligence formés dans les meilleures écoles de l’Occident dont il dispose et que la médiocratie pseudo-kabiliste marginalise, ce sera tout simplement une perpétuation de l’actuelle insécurité à l’Est du pays et de toute absence d’une perspective de stabilité qui feront que ce seront des pays voisins qui continueront à drainer des investissements étrangers et à se développer alors que le grand Congo-Zaïre, avec toutes ces immenses potentialités du sol et sous-sol constamment pillées, ne fera que s’enliser davantage dans la pauvreté et le sous-développement.
Au regard de toutes les considérations qui précèdent, nous, membres présents et à venir de l’association politique dénommée « Forces Nouvelles pour la Restauration du Congo-Zaïre », en sigle FNRC, nous nous engageons patriotiquement et solennellement à soutenir politiquement tout individu, parti, plate-forme ou coalition politique dont l’objectif est d’accéder aux pouvoirs d’Etat par des voies démocratiques et dont les desseins politiques concordent, dans une certaine mesure, avec le projet de société que préconise notre association et dont les grandes lignes sont, ci-dessous, synthétiquement rendues.
2. Feuille de route de restauration de la paix et sécurité:
2. 1. Implantation à l’Est du pays d’un Haut-Commandement Opérationnel dirigé par le Chef de l’Etat et Commandant Suprême de l’Armée nationale lui-même et mise sur pied de guerre, toutes affaires cessantes, des unités de forces spéciales de l’Armée chargées de neutraliser irréversiblement tous les groupes armés étrangers et milices ethniques réfractaires à la paix présents à l’Est du pays dans un délai de six mois;
2. 2. Définition d’une doctrine militaire et d’une stratégie de sécurité nationale, élaboration d’une politique nationale de paix, défense et sécurité humaine, conceptualisation des approches techniques de revisitation du processus DDR, management des mécanismes de monitoring de la réinsertion sociale d’anciens combattants démobilisés et promulgation d’une loi de programmation militaire facilitant une quantification et un ordonnancement judicieux des incidences financières de la réforme du secteur de sécurité congolais;
2. 3. Actualisation de la composition et des attributions du Conseil Supérieur de la Défense, du Conseil National de Sécurité et de l’Agence Nationale de Renseignements au regard du profil actualisé de la menace interne et externe et dans une double optique d’humanisation de l’action sécuritaire de l’Etat, du respect des droits de l’homme et d’une substantielle implication du citoyen congolais dans la préservation des intérêts vitaux de la nation et la sauvegarde de l’intégrité du territoire national;
2. 4. Assainissement aussi bien du corps des officiers de l’Armée et de la Police Nationale que du volume des troupes dans une triple logique du respect de la monographie d’emploi, de formation d’une Force publique professionnalisée et d’une quête de management d’un sain équilibre entre les missions, les effectifs et la logistique de l’Armée nationale (rationalisation de la défense) d’une part ; et de l’autre, du déversement de son surplus humain démobilisé dans des activités de réduction de la pauvreté et du développement comme l’agriculture, les travaux publics, l’industrie minière (conversion de la défense) ;
2. 5. Réorganisation du dispositif général de défense nationale au regard du profil actualisé de la menace interne et externe ;
2. 6. Réhabilitation des armes savantes (artillerie, génie, blindées, aviation et marine), des troupes aéroportées, forces spéciales (para-commandos, unités anti-insurrectionnelles, unités héliportées etc.) et de la Gendarmerie Nationale ;
2. 7. Démilitarisation, professionnalisation et équipement de la Police Nationale et création des forces spéciales de police (unités anti-terroristes, anti-émeutes, antigangs, anti-incendie et anti-piratage);
2. 8. Restauration de la concorde intercommunautaire dans les anciennes zones de conflits armés et monitoring de la réinsertion sociale d’anciens combattants démobilisés ;
2. 9. Elaboration des mécanismes réglementaires visant une implication de l’Armée et de la Police Nationale dans des opérations humanitaires, réhabilitation des services d’hygiène publique et création des services de protection civile au niveau des municipalités.
3. Programme économico-financier et de développement intégré:
3. 1. Promulgation d’une loi financière disposant sur les incidences budgétaires de la reconstruction nationale, accroissement du budget national par la rentabilisation de la production nationale des mines et des hydrocarbures, finalisation du grand projet Inga II (exportation de l’énergie électrique), la requalification de la balance commerciale par une relance des exportations, une substantielle implication de l’Etat congolais dans le Protocole de Kyoto (compensations carboniques), un assainissement des finances publiques et une optimisation des recettes des douanes et régies financières;
3. 2. Assainissement du climat des affaires par le lancement d’une croisade nationale anti-corruption, promulgation d’un code des investissements incitateur des importations des capitaux étrangers, promotion des PME/PMI nationales notamment par l’octroi des avantages douaniers et fiscaux, et une liquidation progressive de la dette intérieure de l’Etat;
3. 3. Aménagement de cinq axes de communications mixtes (routes-rails-voies fluviales) reliant respectivement Bunia et Goma, Bunia et Kisangani, Mbandaka et Matadi, Goma et Lubumbashi, ainsi que Kananga et Matadi ; implantation de cinq « Foyers régionaux de développement intégré » compartimentant le territoire national en cinq Zones économiques nationales (Grand-Nord, Nord-Est, Sud-Est, Centre, Sud-Ouest et Nord-Ouest) avec comme épicentres fonctionnels respectifs les villes de Bunia, Goma, Lubumbashi, Kananga, Matadi et Mbandaka et érection de chaque foyer régional à la fois en une entité semi-autonome de production locale des richesses, de création d’emplois et de consommation et un maillon régional contribuant à l’effort national de développement par des apports économiques spécifiques(produits vivriers, monocultures d’exploitation, élevage, pêche, mines, hydrocarbures, agro-industriel etc.) ;
3. 4. Construction de trois nouveaux aéroports internationaux à Kananga, Bunia et Mbandaka et de sept centres d’affaires modernes (trade centers) à Bunia, Goma, Kananga, Lubumbashi, Matadi, Mbandaka et Kinshasa ; réhabilitation de la compagnie aérienne nationale, de la compagnie maritime nationale, de l’Office des Routes et de l’Office des Voiries et Drainage ;
3. 5. Réhabilitation de l’Institut National de Recherches Agronomiques et du Centre National de Recherches Nucléaires de Kinshasa (relance de la production des semences améliorées), création d’une foire agricole, construction ou réhabilitation d’un hôpital général de référence moderne dans chacun de cinq foyers régionaux de développement intégré ;
3. 6. Assainissement de l’exploitation forestière et des filières nationales d’exportation du bois, réhabilitation de la production nationale de l’huile de palme, du cacao, coton, promotion de la production nationale du riz, manioc, de la banane, des haricots et de la pomme de terre; et relance de l’industrie nationale de transformation des produits miniers, du bois, de conditionnement des produits alimentaires et du textile (Utexafrica, Sotexki et autres);
3. 7. Création d’un Office National de la Pêche Maritime et Fluviale et d’un Office National de l’Elevage et de Produits Vivriers pour la réalisation de l’autosuffisance alimentaire et instauration des exportations des céréales, agrumes et des légumineuses d’une part ; et de l’autre, d’un Office National des Cultures d’Exportations pour la relance des exportations du café, cacao, du coton, de huile de palme, des mangues et de la banane.
4. Front social :
4. 1. Résorption du chômage par la création d’emplois à la faveur de l’ouverture des chantiers d’aménagement des cinq Zones économiques nationales et Foyers régionaux de développement intégré, de la rentabilisation de la production nationale des mines et hydrocarbures, de construction des aéroports et axes routiers et de la relance de l’industrie nationale de transformation ;
4. 2. Implémentation de la réinsertion sociale d’anciens combattants démobilisés dans le cadre du processus DDR par leur réaffectation dans des activités de réduction de la pauvreté et d’accroissement de la richesse nationale comme l’agriculture, l’élevage, la pêche etc.;
4. 3. Résolution de la question du panier de la ménagère consécutivement à un accroissement du pouvoir d’achat de la population résultant de la consolidation de la monnaie nationale suite à la relance des exportations, de l’amélioration des salaires des fonctionnaires à la faveur de l’assainissement des finances publiques et d’une baisse conséquente des prix des produits alimentaires résultant de la réalisation de l’autosuffisance alimentaire.
5. Options politiques fondamentales:
5. 1. Forme de l’Etat et idéologie politique:
Une quête d’un bon équilibre entre des dimensions continentales du pays et des exigences d’inhibitions des élans sécessionnistes de certaines de ses forces géopolitiques ont amené les FNRC à opter pour une implémentation d’un Etat unitaire dont l’autorité du pouvoir central s’exerce par le biais ses représentants (gouverneurs, commissaires de district et administrateurs de territoire) dans les entités territoriales centralisées (provinces, districts et territoires) qui, en plus d’une certaine autonomie budgétaire, administrative et économique ; jouiront des pouvoirs législatifs localement exercés par des assemblées provinciales.
Les expériences nationales d’un excès de parlementarisme à la base des désordres institutionnels que le pays a connu de 60 à 65 et de la dérive totalitariste qui en a résulté pendant la Deuxième République ont amené les FNRC à préconiser un régime parlementaire dualiste dont le principal mérite est qu’il responsabilise le Gouvernement vis-à-vis à la fois du Chef de l’Etat et du Parlement.
Dans ce sens, le fait que le Parlement ait la faculté de révoquer l’Exécutif à la faveur d’un vote de défiance alors que le Chef de l’Etat est constitutionnellement habilité à dissoudre l’Assemblée nationale constitue un excellent mécanisme d’inhibition des survenances de longues crises gouvernementales ou parlementaires à la base des coups d’Etat et rebellions.
L’idéologie politique des FNRC est le néo-mobutisme. C’est une démarche à la fois révolutionnaire et centriste qui se fonde sur une triple symbiose entre le mobutisme, la théologie d’émancipation kimbanguiste et la pensée politique kabiliste originale ; le tout s’exprimant à travers les trois paradigmes que sont:
a) Un nationalisme de prise de conscience de notre authenticité sociopolitique et culturelle que nous a légué le Maréchal Mobutu, le seul politicien congolais formellement oint de l’envoyé de Dieu Simon Kimbangu et artisan de la grandeur et la fierté d’antan de notre peuple ;
b) Un nationalisme d’auto-prise en charge de notre peuple et protection de ses intérêts vitaux contre tout élan de prédation interne ou externe découlant de la philosophie politique de ne jamais trahir la patrie que nous a laissé M’Zee Laurent Désiré Kabila.
c) Un supranationalisme d’essence politico-spirituelle procédant d’une double affirmation de la vocation développementale africaine dont notre pays fut investi à la Conférence de Berlin (Kongokoferenz) et d’un leadership salutaire de la civilisation judéo-chrétienne actuellement en déperdition (choc des civilisations) que les Saintes Ecritures (Genèse 2, versets 10 à 12 et Esaie 18, verset 2) confèrent à l’ancienne terre d’Eden de la Bible qu’est le Congo-Zaïre.
5. 2. Agenda politique :
a) Consolidation de la démocratie suite à une stricte observance des dispositions constitutionnelles par toutes les institutions démocratiques, le respect des libertés fondamentales de l’individu ; ainsi qu’une implémentation de la liberté de la presse incluant notamment une substantielle accessibilité de l’opposition politique aux médias d’Etat;
b) Accomplissement d’une réforme de la territoriale visant à la fois une décentralisation déconcentrée du pouvoir central et une adaptation du nombre des provinces du pays à la configuration spatiale que lui impose des exigences fonctionnelles des cinq Zones économiques nationales couplées à cinq Foyers régionaux de développement intégré ;
c) Renforcement des pouvoirs sociopolitiques de l’autorité traditionnelle (rois traditionnels, chefs coutumiers et autres) par une élaboration des dispositions légales et mécanismes réglementaires les habilitant à s’impliquer davantage dans la promotion de la paix sociale et concorde entre des communautés ethniques et autres entités sociales de base ;
d) Restauration de la concorde nationale par l’accomplissement et le monitoring d’un processus de réconciliation entre des forces politiques, d’anciennes milices et factions rebelles et des communautés ethniques autrefois opposées, ainsi que d’une judicieuse résolution définitive de la très meurtrière question de la nationalité à l’Est du pays ;
e) Adoption de la double nationalité en faveur des membres de la diaspora congolaise et des investisseurs étrangers justifiant d’importants intérêts économiques au pays, ainsi que des descendants d’anciens colons belges et soldats africains de la Force Publique morts en service commandé pour le Congo-Zaïre.
5. 3. Agenda diplomatique :
a) Redynamisation de la diplomatie congolaise par une revisitation de certains traités et accords bilatéraux devenus caduques, la redéfinition du déploiement des représentations diplomatiques congolaises à travers le monde, une rationalisation de la participation du pays dans des organisations régionales et internationales dans le sens de trouver un juste milieu entre les objectifs de notre diplomatie et les moyens de l’Etat ; et formalisation d’une complémentarité fonctionnelle entre des missions diplomatiques et les services d’intelligence congolais;
b) Restauration et promotion de la concorde sous-régionale par une redynamisation de la participation congolaise à la CEPGL et une redéfinition des contours de l’implication de l’Etat congolais dans les autres organisations sous-régionales et commissions mixtes de défense et sécurité avec des Etats voisins;
c) Ouverture avec le Secrétariat Général des Nations Unies des discussions sur une feuille de route précise d’un démantèlement à moyen terme de la MONUSCO au profit d’une réhabilitation de la présence normale du PNUD et d’autres organismes traditionnels des Nations Unies dans le pays.
6. Enseignement et recherches scientifiques :
6. 1. Réforme de l’enseignement primaire, secondaire et universitaire destinée à décongestionner et rationnaliser le processus d’acquisition du savoir en en élaguant des cours qui n’ont pas beaucoup de rapport direct avec l’orientation scolaire de l’élève ou la formation universitaire de l’étudiant ; et cela, dans une double logique d’une réduction à la fois du volume, de la durée et du coût de l’instruction de notre jeunesse d’une part ; et de l’autre, de son adaptation aux besoins réels du marché national de l’emploi ;
6. 2. Promulgation d’un statut des enseignants du primaire, du secondaire et de l’enseignement supérieur et universitaire, amélioration de la paie des enseignants, élaboration d’une politique nationale de lutte contre l’exode des cerveaux et de rapatriement des cadres universitaires congolais de la diaspora, et renforcement du volet enseignement et recherche scientifique de la coopération internationale;
6. 3. Restauration de l’enseignement confessionnel par la dissolution de deux universités de Kinshasa et Kisangani, la réhabilitation de l’Université Lovanium à Kinshasa et de l’Université Protestante à Kisangani, l’octroi des subventions de l’Etat aux réseaux d’enseignements catholique, protestant et kimbanguiste ; restauration de l’enseignement des langues nationales de la maternelle à la deuxième années du primaire et des cours de religion au niveau du primaire et du secondaire ; et construction de nouvelles écoles primaires et secondaires en fonction des besoins quantifiés de la capitale et de l’intérieur du pays ;
6. 4. Assainissement du secteur de l’enseignement supérieur et universitaire par la fermeture des universités et instituts supérieurs dont le fonctionnement ne répond pas aux normes en vigueur en la matière et l’octroi des subventions aux institutions privées qui se révèlent académiquement viables ;
6. 5. Réhabilitation du Centre de Recherche Nucléaire de Kinshasa (CREN) et de l’Institut National de Recherches Agronomiques (INERA), revalorisation de l’enseignement technique par l’octroi des subventions aux écoles secondaires techniques professionnelles et techniques industrielles, ainsi que l’implantation des instituts facultaires de développement rural (IFDR), instituts supérieurs pédagogiques(ISP), instituts supérieurs pédagogiques techniques (ISPT), instituts supérieurs de techniques appliqués (ISTA), ainsi que des instituts supérieurs de formation médicale (ISTM) en fonction des besoins quantifiés des différents Zones économiques nationales et Foyers régional de développement intégré.
7. Education civique, jeunesse et sport :
7. 1. Régulation de la publicité dans les médias d’Etat et privés, renforcement de la censure des œuvres musicales, théâtrales et autres spectacles, introduction du cours de « morale et patriotisme » dans des programmes d’enseignements du primaire et des humanités, ainsi que celui de « citoyenneté et développement » aux instituts supérieurs et dans les universités ;
7. 2. Réhabilitation du mouvement scoutiste et élaboration des mécanismes d’appui de l’Etat à des organisations de jeunesse confessionnelles comme les Bilenge ya Mwinda des Catholiques, la Jeunesse Kimbanguiste et autres;
7. 3. Revisitation de la loi sportive, démolition des constructions anarchiques érigées sur des aires de jeu et espaces verts des quartiers de la capitale et d’autres villes du pays, subvention par l’Etat des construction des complexes sportifs par des municipalités de la capitale et de l’intérieur du pays, réorganisation du sport scolaire et universitaire, aménagement d’un complexe omnisport moderne dans chacun de cinq Foyers régionaux de développement intégré et octroi des avantages fiscaux aux entreprises privées qui sponsorisent des équipes congolaises aussi bien de football que d’autres disciplines.
8. Culture et arts :
8. 1. Promulgation d’une loi culturelle, création d’un Fond National de Promotion Culturelle, construction d’un studio ultramoderne de production de l’audiovisuel, création d’un Office National d’Editions et de Droits d’Auteur et d’un Office National de Commercialisation de la Musique Congolaise ;
8. 2. Lancement d’une campagne nationale de relance de la culture nationale, subvention des manifestations culturelles périodiques comme le Festival de Gungu et autres, instauration d’un Festival International de la Musique Afro-congolaise de Kinshasa;
8. 3. Promulgation d’une loi de lutte contre le piratage des œuvres d’art et de l’esprit, lancement d’une campagne nationale contre le piratage, renforcement de la coopération entre l’Etat congolais et l’Interpol en matière de piratage des œuvres d’art et de l’esprit, et création d’une Brigade anti-piratage de la Police Nationale ;
Pour le Conseil de Modération des FNRC :
Faustin BOSENGE
Anicet YAV TSHINYAM
Jean-Pierre NGELEKA
Yves-Grégoire AMULI
Félix MATONDO Kwa NZAMBI
Antoine KASUSULA
Joseph KOBANDA