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Le Chef de l’Etat Felix Tshisekedi et son Programme d’urgence pour les 100 premiers jours: un bon exemple dans la bonne gestion?

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Après la proclamation de Felix Tshisekedi comme Président de la RDC suite aux élections de décembre 2018, en date du 27 février 2019, la présidence a publié « un programme d’urgence pour les 100 premiers jours du Chef de l’Etat ».
Ce programme englobe plusieurs actions à réaliser dans le 100 jours par le nouveau pouvoir qui se situent dans plusieurs secteurs de la vie nationale dont Route, Santé, Education, Habitat, Energie, Transport, Agriculture-Pêche et élevage et autres .
La question est de savoir si ce programme d’urgence serait considéré comme politiques publiques ou actions publiques dans l'optique de subvenir aux besoins sociaux de base du peuple congolais.

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Après la proclamation de Felix Tshisekedi comme Président de la RDC suite aux élections de décembre 2018, en date du 27 février 2019, la présidence a publié « un programme d’urgence pour les 100 premiers jours du Chef de l’Etat ».
Ce programme englobe plusieurs actions à réaliser dans le 100 jours par le nouveau pouvoir qui se situent dans plusieurs secteurs de la vie nationale dont Route, Santé, Education, Habitat, Energie, Transport, Agriculture-Pêche et élevage et autres .
A la question de savoir si ce programme d’urgence serait considéré comme politiques publiques ou actions publiques, sa configuration ne se conforme ni à l’un ni à l’autre pour être qualifié de tels. Ceci, se justifie par des points qui suivent.

II.1. Pas d’objectif global pour le programme
Le programme ne dispose d’aucun objectif global qui doit caractériser toute politique publique ou action publique. On ne voit pas quel est le problème majeur que le programme veut résoudre. Pour chaque secteur, on trouve un ensemble d’objectifs spécifiques énoncés, souvent sans cohérence et lien, au seul but de justifier les actions prévues dans ce secteur. En outre, les objectifs spécifiques des différents secteurs, non plus, ne sont pas cohérents pour au moins justifier leur choix et montrer l’espoir d’atteindre des résultats escomptés. Des actions sont épinglées et rassemblées provenant de plusieurs secteurs sans qu’il y ait une cohérence ni continuité entre-elles.

II.2. Processus flou d’élaboration et légitimation limitée
La participation de divers acteurs étatiques et non-étatiques, comme l’oblige la gouvernance dans le processus d’élaboration des politiques et actions publiques, n’a pas été requise pour le programme de 100 jours.
Un programme qui parait avoir été rédigé par la seule présidence sans intégrer les autres parties prenantes actives, pourtant importantes pour sa réalisation.
Le même défaut se présente au niveau de sa légitimation : en effet le programme de 100 jours n’a ni bénéficié de l’appropriation par le gouvernement en place, bien que démissionnaire, mais pure encore, il n’a pas été ni discuté ni adopté par le parlement pourtant représentant du peuple.

II.3. Mise en œuvre biaisée et périodicité courte
La mise en œuvre du programme laisse à vouloir : le programme ne donne pas de précisions sur les stratégies de mise en œuvre des actions quant aux responsables spécifiques de réalisation et aux sources de ressources y affectées.
Le délai prévu de 100 jours est trop petit pour comprendre la réalisation certaines actions dont la construction des bâtiments, des routes, l’aménagement des centrales hydroélectriques…qui demandent plusieurs mois si pas des années pour être achevés.

II.4. Pas de mesures de suivi et d’évaluation
Le programme ne prévoit aucun mécanisme pour le suivi des activités sur le terrain et l’évaluation après le délai imparti (100 jours).
Ni le gouvernement, ni le parlement, moins encore les services techniques et administratifs de l’Etat, ou même les autres acteurs (société civile, partenaires…) ne sont pas associés dans le processus pour mesurer le niveau de réalisation du programme.

De ce qui précède, le « programme d’urgence pour les 100 premiers jours du Chef de l’Etat » ne peut être considéré ni comme une politique publique ni come une action technique compte tenue de leurs caractères et critères auxquels il pèche.
En fait, ce programme peut être qualifié d’une « action politique », du fait qu’il constitue juste des ambitions d’actions pour le Chef de l’Etat sans comporter en soi une quelconque redevabilité mesurable vis-à-vis du peuple et de la nation.

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raprdc@yahoo.fr / remymurhula@yahoo.fr

Une idée du conflit entre les Banyamulenge et les autres populations des territoires d'Uvira et de Fizi

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Comment comprendre le conflit entre le « Banyamulenge » et les autres populations locales dans les territoires d’Uvira et de Fizi, un conflit qui continue à faire des victimes.
Quels sont les causes profondes de ce conflit, les acteurs clés, les éléments incidents et, comment en passer en revue pour proposer des pistes de solutions pour le gérer.
Ici, une analyse qui en est faite en trois parties en plus de l’introduction et de la conclusion : présentation de la région, conflit proprement-dit et, approches de gestion de ce conflit.

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Comment comprendre le conflit entre le « Banyamulenge » et les autres populations locales dans les territoires d’Uvira et de Fizi, un conflit qui continue à faire des victimes.
Quels sont les causes profondes de ce conflit, les acteurs clés, les éléments incidents et, comment en passer en revue pour proposer des pistes de solutions pour le gérer.
Ici, une analyse qui en est faite en trois parties en plus de l’introduction et de la conclusion : présentation de la région, conflit proprement-dit et, approches de gestion de ce conflit.

1. PRESENTATION DE LA REGION
Le conflit entre le Banyamulenge et les populations locales concerne à la fois les peuples vivant dans le territoire d’Uvira et dans celui de Fizi, en province du Sud-Kivu, RDC.
Le territoire d’UVIRA couvre une superficie de 3.146 km², et est habité par une population chiffrée à 1 181 207 habitants en 2016 .
Il est constitué de trois chefferies, à savoir la Chefferie de Bafulero, la Chefferie de Bavira et celle de la Plaine de la Ruzizi. Ce qui correspond aux groupes ethniques spécifiques vivant dans le territoire d’Uvira. La Chefferie de la Plaine de la Ruzizi était connue sous le nom de la chefferie de Barundi, une appellation abandonnée vers les années 1974 pour éviter la confusion entre l’entité territoriale congolaise et le pays voisin Burundi. Un changement de nom qui a aidé à dissiper les préjugés sur une quelconque appartenance burundaise de sa population.
Quant au territoire de Fizi, il s’étend sur 41 745 km² et se trouve en bordure du lac Tanganyika . Connu sous le nom du territoire des Bembe, c’est en 1931 qu’il devient la Zone de Fizi et en 1937, elle fut divisée en cinq secteurs administratifs : Ngandja, Mutambala, Tanganyika, Lùlenge et Itombwe.
Le territoire de Fizi partage administrativement les frontières avec le territoire d’Uvira au Nord, le territoire de Mwenga et Shabunda à l’ouest, le territoire de Kalemie (Tanganyika) au Sud, et à l’Est, il est borné par le Lac Tanganyika au-delà de la presqu’Île d’Ubwari.
Fizi est peuplé majoritairement par les Babembe qui sont considérés comme le peuple autochtone de cet espace.

De ces peuples plus anciens dans la région, s’ajoute le Banyarwanda ou Banyamulenge dont la première venue remonte peu avant 1900. Quelques familles de pasteurs Tutsi, fuyant le Rwanda, traversèrent la Ruzizi, pénétrèrent au Congo belge et se fixèrent en premier lieu à Lemera, dans la chefferie des Bafulero. Les descendants de ces émigrés gagnèrent la chefferie des Bavira et y fondèrent les villages de Galye, Munanira, Kishembwe et KalongeKataka, au-dessus des derniers villages Bavira. L'immigration des Banyarwanda ne donna pas lieu à des réactions hostiles de la part des Bavira parce qu'elle se localisa en dehors des terres occupées par ceux-ci .
Dans son mémoire, Katembo Kakozi donne la signification du terme « Banyamulenge » qui dérive du terme fuleru « mulenge » signifiant la tristesse. Il serait venu du mauvais traitement que les colons belges infligeaient à la population locale du village « Kishagala » et ses alentours. Un village appartenant aux Bafulero de Bushale. Pendant l’époque coloniale, le belge avait installé un poste de police dans ce village devant lequel il y avait un terrain de football qui servait de lieu où on administrait la chicotte aux villageois, mais aussi, d’échange de différents produits entre la population et les colons le jour de marché. Ainsi, si la police amenait quelqu’un pour une infraction, la population disait qu’on l’amenait à « Mulenge », lieu des pleurs, de tristesse et de douleur.
Pour Ruhimbika, un auteur « Munyamulenge », ce nom est contesté non seulement par la majorité de leurs voisins mais aussi par certains membres de sa communauté qui préfèrent garder la dénomination « Banyarwanda » utilisée jusqu’en 1970. Pour lui « Banyamulenge » ne se réfère ni à leurs clans ni à aucun de leurs ancêtres, mais, précise-t-il, au village de Mulenge où se sont installés leurs arrières grands-parents avant d’escalader et de gagner les hauts-plateaux. C’est un village situé dans la chefferie de Bafulero et il est le point de départ de la dispersion des Banyamulenge à travers l’Itombwe jusq’au Nord-Katanga (Vyura) .
Il faut signaler que d’autres peuples ont élu domicile dans cette région, notamment les Bashi, Barega, etc. Ils sont des non-originaires dans les territoires d’Uvira et de Fizi, et possèdent leurs propres territoires administratifs ailleurs. Ils sont venus s’y installer pour la recherche du travail et de la sécurité. Ils y vivent en paix avec les originaires et ne réclament ni la propriété de ces territoires, ni celle des chefferies et secteurs existants, ni même des portions de territoire.

2. CONFLIT ENTRE LES « BANYAMULENGE » ET LES AUTRES POPULATIONS LOCALES

a) Problématique de la nationalité congolaise
Une cause importante du conflit est le fait que la nationalité congolaise, zaïroise à l’époque, des Banyamulenge a été remise en question par le gouvernement en place, ce qui fait l’éruption d’une rébellion par ces derniers en 1996 au Kivu.
En fait, le statut des peuples rwandophones dépend de la période et des modalités de leur installation au Kivu.
La nationalité congolaise est exclusive et aucun citoyen ne peut se prévaloir d’une autre nationalité. Elle répond à la fois du droit de sang et du droit de sol. Ainsi, elle est soit d’origine soit d’acquisition.
Avec la loi n°81-002 du 02 juin 1981 sur la nationalité zaïroise, pour la nationalité d’origine il faut que le ou les ascendants de cette prétention aient appartenu à une tribu clairement identifiée et que cette tribu ait été recensée et reconnue comme existant dans les limites du pays lors du partage de l’Afrique à la conférence de Berlin en 1885 . Ce qui veut dire que les ancêtres de la personne aient eu une implantation sur un espace géographique, une organisation politique propre et traditionnelle. Ce qui ne fut pas le cas pour le peuple Banyamulenge dont les installations sur le sol congolais sont intervenues après ladite période et ne disposant pas d’espace et d’organisation politique propre.
Ladite loi précise que pour le cas d’acquisition de la nationalité s’obtient individuellement et non en masse suivant une certaine procédure à respecter. Ce qui n’a pas été réalisé par les membres de la communauté Banyamulenge.

En 1994, à la suite du génocide rwandais et du renversement du régime hutu au Rwanda, la pression démographique due au déferlement de milliers de réfugiés rwandais, hutu pour la plupart, vers le Kivu complique la cohabitation entre autochtones zaïrois et Banyarwanda (Zaïrois hutu et tutsi originaires du Rwanda) implantés de longue date au Kivu. Le génocide durcit également les relations des Banyarwanda hutu et tutsi entre eux.
Une hostilité anti-tutsi s'installe au Zaïre incitant même le régime mobutiste à remettre en cause les acquis de leur nationalité zaïroise, y compris pour les Banyamulenge, les plus anciennement installés.

En effet, « le 28 avril 1995, le parlement zaïrois adopte une série de résolutions destinées à assimiler tous les Zaïrois d'origine rwandaise, y compris les Banyamulenge, à des réfugiés et, par conséquent, à leur réserver le même traitement. Car les résolutions laissent entendre que les Banyamulenge (Zaïrois tutsi d'origine rwandaise) ont acquis la nationalité zaïroise de manière frauduleuse et appellent à leur expulsion, à l'annulation des contrats de propriété et à l’interdiction de leurs associations ».
Les Banyamulenge se savent menacés par la mise en œuvre de ces mesures, prétexte à prendre les armes et déclencher une rébellion contre le gouvernement zaïrois le 13 octobre 1996 au Kivu .

Une situation, qui par après a évolué avec la constitution de 2006 qui, à son article 10, reconnaît la nationalité congolaise à toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qu’est devenu le Congo à l’indépendance, soit en 1960 .

Malgré cette affirmation sur la nationalité, les Bafulero et les Bavira continuent à nier la nationalité des Banyamulenge. Ils disent que leur nationalité a été obtenue par procuration et n’a pas une base sociologique et territoriale. Pour ces raisons, ils les taxent d’étrangers, et soutiennent qu’ils n’ont ni droit au pouvoir coutumier, ni à la direction des entités coutumières. Les Bafulero supposent que la chefferie Plaine de la RUZIZI fut leur territoire primaire. À ce titre, elle devrait être annexée à la leur. Ces allégations sont mal perçues par les Banyamulenge et enveniment les rapports entre communautés. Ils disent qu’ils sont anciens en RDC et que leur nationalité n’est pas douteuse.
D’autres parts, il y a la réclamation de transformer la chefferie Plaine de la RUZIZI en secteur, la tendance de vouloir intégrer les Banyamulenge dans la gestion des entités existantes et qui de nature sont coutumière.

b) Gestion de l’espace et l’évolution démographique
Le deuxième foyer de ce conflit est lié à la reconnaissance des espaces propres à chaque peuple et leur gestion. Il s’agit précisément de la reconnaissance du groupement de Bijombo en 1979 et la création du territoire de Minembwe par le RCD le 9 septembre 1999 ; dans les moyens et hauts plateaux d’Itombwe.
Ce conflit oppose les Bavira, Bafulero contre les Banyamulenge à qui on venait de leur reconnaître des espaces et qui, vingt ans après, la création du territoire de Mminembwe par le RCD brouille les relations sociales et amplifie les conflits entre les Banyamulenge et les autres communautés dans les territoires de Fizi, Mwenga, Uvira et Walungu pour avoir amputé leurs chefferies .
Les Banyamulenge disent qu’ils sont autochtones au même titre que toutes les autres tribus du Sud Kivu. L’administration belge a été injuste en oubliant de les organiser en chefferie agrandie. La demande du groupement de Bijombo et du territoire de Minembwe propres à eux est légitime.
À ce propos, l’élite de Banyamulenge écrit que « la question du territoire est une question qui relève du gouvernement qui au regard des conditions légales pour l’érection d’un territoire continue à traiter cette question. Cette revendication des ressortissants de cette contrée à majorité Banyamulenge est un droit inaliénable à l’instar des autres communautés congolaises qui disposent de territoires. En outre, à travers le pays et en particulier au Sud-Kivu, tous les territoires n’ont pas été érigés en même temps en tenant compte de l’évolution politique et sociale de la région ; il s’agit d’un processus qui s’étale dans le temps. Certains territoires sont nés après d’autres territoires sans que cela ne soulève de tensions. Pourquoi ça serait le cas pour celui de Minembwe. Cette position sur le processus territorial remet la pendule à l’heure. Vouloir remettre en cause l’existence de ces deux entités, c’est en fait alimenter les conflits interethniques interminables » .
Par contre, sur le terrain le conflit demeure pour la gestion du Groupement de Bijombo, dans la Chefferie des Bavira, concernant la gestion du pouvoir coutumier. Il oppose certains leaders des communautés Bafuleru, Bavira, Banyamulenge et Banyindu. Il est lié à l'incapacité du chef de chefferie des Bavira à désigner un prince comme chef de groupement pour maintenir la cohésion sociale.
Coutumièrement, seul un prince issu de la dynastie Benelenghe doit accéder au poste de chef de groupement. La création, par le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) du territoire de Minembwe en 1999, qui s’étendait à Bijombo, avait donné la latitude de désigner un chef de groupement dépendant de l’administrateur du nouveau territoire.
Le territoire n’ayant pas été reconnu par l’Etat central après la réunification du pays en 2003, le chef de chefferie nomma un prince à ce poste. Ce dernier fut dans l’impossibilité de s’installer à Bijombo à cause de l’insécurité semée par un groupe armé. Ce dernier a d’ailleurs procédé à la mise en place d’une nouvelle administration animée par de nouveaux chefs. A ce jour, quatre personnes nommées par les instances différentes se disputent le poste. Ce conflit a des conséquences néfastes. Les groupes armés font la loi : des arrestations arbitraires, des taxes sont perçues selon les humeurs des éléments armés, des barrières payantes sont érigées selon les factions des groupes armés, l’autorité de l’Etat n’est pas ressentie. Ce conflit a une influence dans la chefferie de Bafuleru, et plus précisément dans le village de Bibangwa situé dans le groupement de Lemera ainsi que dans le groupement de Kigoma .

c) Instrumentalisation des communautés par l’élite politico-militaire
L’autre aspect du conflit c’est l’instrumentalisation que les élites de chaque communauté orchestrent pour accéder et conserver le pouvoir que ça soit au niveau local, provincial ou national.
En effet, avec les négociations après les périodes des rebellions et guerres communautaires, les responsabilités et postes de gestion sont partagés entre les représentants de toutes les communautés de manière à faciliter l’instauration et le retour de la paix.
Tous les poste de l’Etat, à commençant par les chefs des secteurs et petits administrateurs des villages jusqu’aux ministères au Gouvernement national suivent cette logique.
Pour le besoin de la cause, des élites attisent les conflits communautaires de manière à sauvegarder leurs positions au sein de l’Etat. Cela s’est remarqué avec certains chefs militaires et politiques, une fois mis à l’écart, retournent dans leurs villages pour entretenir des groupes armés.
A l’opposé, comme « récompense », des chefs rebelles ont pu accéder aux grandes fonctions publiques à la suite de leur activité illicite.

3. APPROCHE DE GESTION DES CONFLITS DANS LA REGION

a) Interventions communautaires des ONGs
Plusieurs associations et organisations non gouvernementales, liées aux sages des communautés en place initient des dialogues intercommunautaires dans la région pour essayer de pacifier le milieu et assurer une cohabitation aisée.
De ces dialogues des clauses sont définies, mais une certaine méfiance persiste entre les communautés locales et les Banyamulenge, accusant ces derniers de ne pas respecter la parole donnée. C’est le cas de la cellule de vérification vétérinaire qui a été mise en place au sein du secteur d’Itombwe, dont la responsabilité est confiée à un Munyamulenge. De ceci, les Banyamulenge disent que le conflit entre eux, éleveurs, et les cultivateurs Babembe concernant la dévastation des champs de ces derniers par les vaches Banyamulenge est en voie de résolution. Selon les Babembe, eux-mêmes vivent en harmonie avec les autres communautés. Cependant, ils affirment qu’il est difficile de trouver une solution pacifique aux problèmes qui les opposent aux Banyamulenge, car ces derniers ne respectent jamais les clauses ou conventions prises .
En plus de ces initiatives de dialogue, une nouvelle conception d’intervention des ONGs est l’organisation des activités sociales autour desquelles les communautés ont des intérêts communs et sont appelées à collaborer. Il peut s’agir du captage d’eau et de la gestion des points d’eau qui demandent la structuration et dynamisation des comités locaux mixtes en vue de la fourniture en eau potable.

b) Initiatives et programmes étatiques
Des initiatives ont été prises par les autorités étatiques pour gérer les conflits dans la région. Dans son temps, l’administration postcoloniale n’a pas trouvé une solution adéquate à la question de territoire et de conflit autour des chefferies agrandies et de pouvoir coutumier. Elle a adopté des stratégies qui ont contribué à renforcer l’autorité de l’État mais aussi les oppositions entre communautés. Des oppositions qui ont trouvé un contexte post colonial favorable pour se radicaliser.
Au sujet de la contestation de l’existence de la chefferie Plaine de la Ruzizi, l’État congolais a procédé à la signature d’un acte d’engagement entre notabilités. Cet acte prévoit des mesures dont le respect de l’autonomie de trois chefferies héritées de la colonisation, de la promotion de la coexistence pacifique entre les communautés, de la gestion du territoire d’Uvira sur base d’équilibre ethnique . Malheureusement, cet acte n’a pas empêché les éléments de différentes communautés de s’affronter.
En vue de prévenir l’instrumentalisation des jeunes et de leurs communautés, plusieurs missions du conseil provincial de sécurité du Sud-Kivu élargi aux notables du territoire d’Uvira sont dépêchées dans la zone pour mener des sensibilisations à la paix, à la sécurité et au développement ; mais ces efforts sont limités par la segmentation de l’État due à la présence des milices locales et d’officiers militaires intouchables.
Des programmes nationaux de démobilisation et réinsertion ont été initiés dans la plaine, mais tous n’aboutissent pas à mettre fin aux milices et groupes armés qui restent actifs.
Dans le cadre des initiatives étatiques il faut citer les interventions de la Commission Vérité et Réconciliation, instituée en 2005 après le Dialogue de San City ; et celles du Programme STAREC (stabilisation et réconciliation) venu plus tard, qui n’ont pas réussi à pacifier le milieu.

c) Représentation des communautés dans les instances nationales, provinciales et locale
A la suite de différents dialogues et concertations, pour la cohabitation et la préservation du climat de paix, des ressortissants de différentes communautés ont été nommés à des postes de responsabilité. Ainsi, on a cherché à assurer une représentation de tous dans la gestion de la chose publique et les efforts de cohabitation. Ceci a concerné à la fois les postes politiques aux niveaux national et provincial, mais aussi dans des services publics.
Un point positif mais, de surcroit, qui a péché aux principes de méritocratie et de compétence dans le partage des fonctions, en usant beaucoup plus sur celui d’origine des acteurs.

d) Autres propositions de gestion des conflits
Alors même que les parties en conflit s’accusent mutuellement de l’indifférence face au dialogue, le dernier reste le mécanisme approprié pour gérer les conflits entre les Banyamulenge et les autres populations locales. Il reste le meilleur outil pour résoudre les conflits : un échange régulier entre les groupes pourra aider les communautés ethniques à se connaître davantage et pallier aux conflits qui les opposent.
Du fait de manque de confiance mutuelle, l’idée de la médiation externe pour concilier les parties en dispute est à privilégier.
Au-delà des aspects identitaires, l’amélioration de la situation économique facilitera la gestion des conflits dans ce milieu : il faut diversifier les activités au-delà de l’agriculture et l’élevage (souvent objets de conflit par rapport à la rareté des espaces de champs et ceux d’élevage) ; l’aménagement des routes pour le désenclavement de la région ; ainsi que l’installation d’infrastructures de base (hôpitaux, écoles…).
L’Etat congolais possède une grande responsabilité dans la gestion des conflits : il doit imposer la paix en assurant la sécurité des personnes et de leurs biens, en désarmant tous les groupes armés et milices tribales, en clarifiant la subdivision administrative de la zone et en assurant une gouvernance locale faisant participer tous les groupes ethniques selon les principes démocratiques.

Le conflit entre la Banyamulenge et les autres populations dans les territoires d’Uvira et de Fizi dure longtemps et continue à faire des victimes. Les conséquences sont énormes : les violences sexuelles commises par les miliciens, les exclusions ethniques, le militantisme des jeunes, le vol de gros bétail, la destruction des cultures et les tueries.
Une barbarie sans nom qui interpelle tout le monde, de l’homme politique jusqu’au simple citoyen pour que chacun, dans ses possibilités puisse agir de manière à assurer une gestion saine de ce conflit pour donner la chance à la réconciliation entre les peuples et une pacification durable de la zone.

BIBLIOGRAPHIE

• Administration du Territoire, Rapport Annuel 2016
• AFEDM et RIO, Cartographie des conflits de la Province du Sud-Kivu, FSRDC, février 2017
• Bosco Muchukiwa, Identités territoriales et conflits dans la province du Sud-Kivu, R. D. Congo, Globethics.net Focus No. 34
• G. Weis, Le pays d’Uvira : Etude de géographie régionale sur la bordure occidentale du lac Tanganika, Mémoires in-S". Nouvelle série, Tome VIII, fase. 5 et dernier, Bruxelles, 1959.
• Jean-Claude Willame, Banyarwanda et Banyamulenge: violences ethniques et gestion de l'identitaire au Kivu, L'Harmattan, 1997, 156 p.
• Jean Dinyendje-Longelo, « Le cas des Banyamulenge dans le désordre congolais », in Afrique éducation, n° 115, 2002
• Jondwe Mutambo, Les Banyamulenge: qui sont-ils ?, d'où viennent-ils ?, quel rôle ont-ils joué (et pourquoi) dans le processus de la libération du Zaïre ?, Kinshasa ?, 1997, 150 p.
• Katembo Kakozi, Facteurs Socio-politiques explicatifs des conflits dans le Région des Grands Lacs africains : Etude du cas d’Uvira en RDC à partir d’informateurs vivant en étranger, Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l’Université de Laval, 2005
• Léonard Kambere Muhindo, Après les Banyamulenge, voici les Banyabwisha aux Kivu : la carte ethnique du Congo Belge en 1959, Editions Yira, 1999, 62 p.
• Mutabana Nyakabwa et Dibaluka Mpulusu, « Plantes médicinales utilisées chez les Banyamulenge de Fizi au Sud-Kivu (Zaïre) », in African study monographs (Kyoto), 1990, vol. 11
• Ruhimbika, Manassé (Müller). – Les Banyamulenge (Congo-Zaïre) entre deux guerres, Paris, L’Harmattan, 2001, 299 p.
• Paul Mathieu et Jean-Claude Willame, Conflits et guerres au Kivu et dans la région des grands lacs : entre tensions locales et escalade régionale, L'Harmattan, 1999, 218 p. (ISBN 978-2-7384-8675-2)
• Pourtier Roland, La Guerre des Grands Lacs, Cahiers français, n°290, mars-avril 1999, La Documentation française
• Search for Common Ground, Zone « Hauts Plateaux de Mwenga ‐ Plaine de la Ruzizi », Octobre 2014

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Par Rémy Murhula remymurhula@yahoo.fr

RDC: des habitants de Kinshasa/Tshangu et le député Donatien Tshimanga ont honoré la mémoire du martyr Tshisekedi

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La mémoire de feu Etienne Tshisekedi Wa Mulumba honorée à Kinshasa, à l’occasion de la journée dédiée aux martyrs de l’indépendance en République démocratique du Congo (RDC). Au centre de cette manifestation, se trouvait le député national Donatien TshimangaTshibala,élu de l’UDPS, qui a distribué des dons aux différents groupes de sa base de Kimbanseke, la commune la plus peuplée de la capitale congolaise.

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Les chants et slogans d’honneur à Etienne Tshisekedi WaMulumba et à Félix Antoine TshisekediTshilombo- son fils élu président de la République démocratique du Congo le dimanche 30 décembre 2018 et investi officiellement le jeudi 24 janvier 2019 par la Cour constitutionnelle- ainsi que la distribution des dons à certaines structures de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS ) et à d’autres groupes , ont marqué la commémoration, le samedi 4 janvier 2020, à Tshangu (l’un des 4 districts de Kinshasa), de la journée dédiée aux martyrs de l’indépendance.
Face au public en liesse, l’initiateur de cette manifestation, organisée au terrain de football « Siwambanza » de Kimbanseke, le député national Donatien Tshimanga a salué la mémoire de son maître : « Nous avons choisi ce jour pour honorer la mémoire du martyr de la démocratie en RDC, EtiennneTshisekedi Wa Mulumba. Etre cadre, nous a-t-il appris, c’est une charge et non un privilège ». Les banderoles suspendues devant les deux tribunes abritant des autorités de l’UDPS, dont le prédident de la Fédération de Tshangu, KueteMinga Willy, et d’autres invités, portaient des messages d’hommage à Etienne Tshisekedi.
Avant de procéder à la remise des dons, Donatien Tshimanga a salué la présence massive des femmes : « Vous les mamans, je suis très ravi de votre mobilisation. Je vous remercie pour votre sincérité et votre unité ». Et le temps fort de la distribution des sacs de riz et des chaises plastiques avait sonné. Au rythme de la musique chrétienne et suivant l’ordre énoncé par le modérateur Nicolas Tshitenge, cadre de l’UDPS/Tshangu chargé de l’organisation,les bénéficiaires défilaient pour recevoir leurs lots de mains du donateur Donatien Tshimanga.
Avant qu’il ne soit député, a témoigné un responsable d’une école primaire, il posait plusieurs actes de générosité. Il avait pris en charge, a-t-ilillustré, les frais scolaires des élèves de cet établissement. En tant que porte-parole de la population, Donatien Tshimanga a assuré sa base du finissage des travaux d’asphaltage des routes Mokali et Ndjoko et d’autres actions de plaidoyer qu’il entend mener durant son mandat.
Pour sa part, le président fédéral de l’UDPS/Tshangu a encouragé ce cadre du parti d’avoir communié avec son électorat et ses sympathisants. « Toutes les tribus de la RDC se retrouvent au sein de l’UDPS », a-t-il martelé en soulignant le caractère national du parti légué par Etienne Tshisekedi au peuple congolais.
Ci-dessous les bénéficiaires des dons :
1. Eglises : Péniel, La Source, Bonne Nouvelle, MbanzaNsilu et Eglise du pasteur Muamba ;
2. Sections de l’UDPS : Mikondo, Kingasani, Mokali Pilote, Kimbabnseke-Est, Kimbanseke-Ouest, Cité de l’espoir, Marché de la Liberté ;
3. ONG RECOPE ;
4. Ligue des femmes et Ligue des jeunes/UDPS ;
5. Bureaux des quartiers de Kimbanseke : kakudji, Mulie, Luebo, Malonda ;
6. Sous-commissariats de la Police : Boulevard Lumumba, Kimbangu, Mulie, Luebo, PotoPoto, Mangengenge, Batumona, Mabanza et Commissariat de la Police « Ferbois » ;
7. Femmes veuves et mamans du Marché « Ferbois » ;
8. Association « Donatien Tshimanga », Groupes « Batela quartier » et « Avenue Kimpese ».
Job NKUNA
(Tél. : 00 (243) 81 320 28 80)
Directeur de publication
Service d’information et de communication « PAX JUNIORS INFO »

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Rappel de l’événement phare de la société civile de la RDC en 2019

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Sous le thème « Repenser le rôle des organisations de la société civile en RDC », nous avons suivi avec attention les interventions inaugurales du Président sortant du Cadre, de la Directrice pays de Diakonia ; l’accompagnatrice pour l’appui au renforcement de capacité et celui de l’Ambassadeur de l’Union Européenne en RDC institutions politique qui dans le cadre des accords de Cotonou assiste la société civile RDCongolaise.
Nous vous remercions pour la disponibilité, la profondeur de vos discours et la détermination qui a caractérisé vos actions pour l’aboutissement heureux de ces assises. Espérons que les résultats obtenus au bout des interminables heures des débats, houleux et de fond, permettrons à la population congolaise d’avoir une classe des hommes véritablement œuvrant pour sa cause aussi bien auprès des décideurs politiques que dans leurs rapports avec les partenaires techniques et financiers.

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Du 26 au 29 Novembre 2019, nous avons participé au 2ème Forum National de la société Civile de la RDC. Organisé par le Cadre de Concertation de la Société Civile de la RDC, ces assises ont rassemblées aussi bien les cadres provinciaux que les OSCs, réseaux et plates-formes d’envergure nationale sous l’accompagnement de l’ONG de droit néerlandais Diakonia ainsi que certaines coordinations provinciales prises en charge par ACTED.
Après la mise en place de la première équipe du Cadre en 2013, il était temps de finaliser le processus de renforcement de capacité appuyé par l’Union Européenne depuis 2016 et évaluer le chemin parcouru.
Raison pour lesquelles ce forum a été convoqué dans le but de :
-Valider les outils de gouvernance du Cadre,
-Mettre en place la feuille de route du Cadre et
-Actualiser l’équipe de la coordination du Cadre de la société civile de la RDC.

Sous le thème « Repenser le rôle des organisations de la société civile en RDC », nous avons suivi avec attention les interventions inaugurales du Président sortant du Cadre, de la Directrice pays de Diakonia ; l’accompagnatrice pour l’appui au renforcement de capacité et celui de l’Ambassadeur de l’Union Européenne en RDC institutions politique qui dans le cadre des accords de Cotonou assiste la société civile RDCongolaise.
Nous vous remercions pour la disponibilité, la profondeur de vos discours et la détermination qui a caractérisé vos actions pour l’aboutissement heureux de ces assises. Espérons que les résultats obtenus au bout des interminables heures des débats, houleux et de fond, permettrons à la population congolaise d’avoir une classe des hommes véritablement œuvrant pour sa cause aussi bien auprès des décideurs politiques que dans leurs rapports avec les partenaires techniques et financiers.
Au Président Honoraire du Cadre : le Camarade MFUMUNZANZA, toutes nos félicitations et reconnaissances pour l’action menée dans les conditions difficiles et sans appui financier. Accepté de passer la mais alors que les moyens sont annoncés et voir disposés, est un acte d’un véritable serviteur de la cause commune.
L’alternance ainsi obtenu, souhaitons-le, offrira aux futurs animateurs du Cadre, que nous saluons et félicitons aussi, d’atouts de négociation et de recevabilité vis-à-vis des Partenaires. Aussi, ce climat de confiance servira à améliorer les pratiques pour atteindre les objectifs fondamentaux de la mise en place du cadre.
A la Directrice pays de l’ONG Internationale Diakonia ; Nos remerciements pour les services rendus à la société civile toute entière et aux OSCs intégrant votre vision en particulier pour l’idée de demander et de gérer l’appui de renforcement de capacité des OSCs congolaises. La vision de mettre en réseau les OSC a toujours été notre cheval de batail à quelque hauteur que ce soit. Jeunesse Avenir et la branche sœur, Jeunesse Avenir du Développement, J.A.D. en sigle, depuis 1998 se préoccupe de cette question. Cfr. nos rapports 1998 – 2002 et 2003 – 2004 dans le site de la société civile de la RDC www.societecivile.cd dont le résultat le plus plausible est le Comité d’Appui au Travail Social de Rue, CATSR en sigle.
Nous vous remercions au plus profond de notre être puisque l’effectivité de notre action au niveau de la base, rôle mené dans le cadre d’action citoyenne, mieux concertée, produira des changements dont les rayonnements affecteront positivement, à coût sûr, l’environnement international.
Notre structure, qui se fait le devoir de restituer les travaux auprès de la communauté locale abritant notre siège sociale et des autres structures associatives partenaires, promet que pour l’opérationnalité des acquis du Forum, nous travaillerons à fin que les vœux formulés en rapport avec la compétitivité des OSCs soit actés.
A l’Ambassadeur de l’Union Européenne : Accueillons avec joie votre déclaration d’appartenance à la société civile. Comprenons avec modestie la mission et l’engagement que tout corps de la société civile doit incarner au regard de hauts faits historiques qui détermine notre marche héroïque.
Merci pour la contribution que le peuple de votre espace politique accorde à la population RDCongolaise. Nos différences étant en réalité une force pour l’humanité, nous tiendrons, des analyses faites de notre décadence, à tirer connaissance des réalités profondes de notre nation à devenir, pour professionnaliser nos actions quotidiennes, transformer nos échecs en réussites, tout en traduisant, dans le débat public, des vraies valeurs de la démocratie et des dialogues des peuples.
Merci puisque ce dialogue nous permettra d’amorcer un changement qualitatif et durable car obtenu avec nos forces et la liberté d’accorder une place de choix à la jeunesse.
Au Représentant personnel du Chef de l’Etat, vous sachant dans l’attente d’un rôle innovateur que jouera la société civile congolaise, nous sommes heureux de l’accompagnement qui nous est proposé par le gouvernement. Estimons que le cadre national et les cadres provinciaux, fort de la légitimité dont ils jouissent, constitueront, pour nous OSC à la base, des représentants crédibles pour un partenariat visible Public- Privé.
Quand aux intervenants panelistes : Pour les 7 panels du 2ème Forum National de la société civile, 27 Orateurs ont étés prévus, 19 ces sont personnellement présentés et trois ont mandatés. Ce taux élevé de présence au rendez-vous, conforte l’orientation de débat conçu par l’organisation pour atteindre les objectifs fixés.
Nous retiendrons que, le rapport bilan du comité sortant suivi de ses 6 recommandations ; l’historique de la société civile, reconnu aujourd’hui par sa diversité et son rôle d’interface pour le pouvoir public ; les options fondamentales levées par ses démembrements provinciaux pour un consensus, selon les critères d’appréciation ; la qualité de membre, les missions à lui assigné, les outils de gouvernance ainsi que son organisation et fonctionnement, ont fait objet des analyses critiques et d’approfondissement de tout les panelistes pour un cadre fonctionnel.
Quand à l’engagement et la responsabilité que doit caractériser les OSC et les animateurs du centre, l’attention était focalisé et sur les valeurs que doit incarné la synergie. C’est pourquoi leur rôle de la fusion du savoir et d’actions. Sa contribution dans l’agenda de l’actualité tout en défiant les contraintes inhibant, la spécialisation de nos OSC reste une mission vitale enfin de s’inscrire dans la mutation actuelle.
• Les facilitateurs ont également relevé l’humilité comme attitude dans le cadre de l’animation des OSC et la garantie de la légitimité. Les OSC ont, au près de l’Union européenne par exemple, droit d’appui après appréciation des actions à mener. La convention de Cotonou garanti cet appui par des dispositions pertinentes du Titre II, les articles 8 alinéa 7, et 10 alinéa 1. Toute fois, Il faut avoir l’existence légale.
Il n’y a pas que l’U.E., l’Etat congolais est le premier partenaire et compte bien resté attacher au principe d’un partenariat évoluant vers celui, plus global et ambitieux, d’alliance : plutôt que de « soutenir » une organisation, il faut « co-agir » et « co-construire », pour citer la présentation de S.E. Mr. Guy MIKULU POMBO ministre du Développement Rural. Une option soutenue par Son Excellence Madame la Vice Premier Ministre, Ministre du Plan Elysée MUNEMBWE, quand elle définie les perspectives d’améliorations de la collaboration entre l’Etat et les OSC en un travail de Contribuer efficacement à l’analyse, l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques de développement en RDC. D’où l’importance de Renforcer les mécanismes de dialogue entre les OSC et les institutions publiques au niveau national, provincial et local.
Quand à nous, pensons que la nouvelle équipe élue par consensus, mettra à profit les acquis du forum et désormais, le monde comptera avec une société civile RDcongolaise renouvelée, active et professionnelle. Tout le monde à sa place pour servir la cause commune.

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Sortir la RDC du naufrage : L’Asbl "BATRIFA" lance un appel de soutien national et international au président FATSHI

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Soutien efficace au président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour réduire la faim et l’extrême pauvreté en RDC. Le PNUD s’alarme et l’ASBL "Bastion du Tribun Fatshi" (BATRIFA) invite les Congolais et les étranges à s’aligner derrière « FATSHI BETON ».

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C’est un devoir patriotique pour les citoyens congolais et une bonne résolution pour la communauté internationale de soutenir la vision du président de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, engagé à sortir le Congo du naufrage. Ce la ressort de la déclaration faite à PAX JUNIORS INFO, dimanche 1er mars 2020, par le coordonnateur de l’Association sans but lucratif "Bastion du Tribun Fatshi" (BATRIFA), MISAMBU John, entouré de ses collaborateurs. C’était au cours d’une séance de présentation des remerciements au ministre provincial de Kinshasa en charge des transports, Amous MBOKOSO, qui a offert à cette ASBL un local dans son immeuble en construction, situé sur l’avenue N’DJOKO, au quartier MIKONDO, dans la commune de KIMBANSEKE. Par ce geste, les membres de cette association saluent "le sens d’ouverture et l’esprit de servir la communauté" qui caractérisent ce notable de Tshangu (l’un des quatre districts de la ville), élu député provincial de Kinshasa à l’issue des scrutins du dimanche 30 décembre 2018.

En effet, le nouveau président de la République, investi officiellement le 24 Janvier 2019 par la Cour constitutionnelle, a trouvé la RDC dans une situation de pauvreté extrême. Dans un document intitulé "Objectifs du millénaire pour le développement (Objectifs de développement durable) : où en est la RDC ?", le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) tirait la sonnette d’alarme sur les conditions de vie des Congolais : « 86% des Congolais consomment moins de trois repas par jour (l’apport calorifique est estimé à 1800 calories/jour/personne alors que la norme minimale de l’OMS est de 2300 calories), le taux de mortalité maternelle est l’un des plus élevés du monde avec 1289 décès pour 100.000 naissances vivantes, 1 enfant sur 5 meurt avant l’âge de 5 ans, 31% d’enfants âgés de 6 à 14 ans n’ont jamais fréquenté l’école (taux actuellement réduit suite à la gratuité de l’enseignement de base), la prévalence de l’infection du VIH/SIDA est estimé à 5%, la femme congolaise est victime de violences et de discriminations dues au sexe… ».

Ce n’est qu’un échantillon des défis à relever par l’actuel chef de l’Etat surnommé " Fatshi Béton". Il a non seulement revu à la hausse le taux des femmes occupant des postes de responsabilité dans le gouvernement central ; mais aussi et surtout, donné un signal fort concernant l’éducation primaire pour tous, l’un des objectifs de développement durable. L’ASBL "BATRIFA" se réjouit de la gratuité de l’enseignement de base, effective depuis le 02 septembre 2019 dans toutes les écoles publiques, et invite tous les parents à apporter un soutien efficace au nouveau président. Il en est de même des membres du gouvernement central et des gouvernements provinciaux appelés à travailler, dans un esprit d’innovation, pour traduire en actes le mot d’ordre : "le peuple d’abord !"

Job NKUNA
Directeur de publication
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MLDC : un parti qui compte sur l’échiquier national pour la consolidation de la démocratie en RDC

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LE 24 mai 2020, la démocratie a totalisé 30 ans et 1 mois en RDC. Comment consolider cette démocratie et promouvoir le développement du pays ? Le MLDC, parti cher à Jean-Marie MUANDA MBUYI, y réfléchit et tient à agir avec vous.

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L’ouverture démocratique proclamée le 24 Avril 1990 par le président MOBUTU SESE SEKO, a totalisé 30 ans et 1 mois le 24 mai 2020, en République démocratique du Congo (RDC). Le défi de consolidation de cette démocratie préoccupe le MLDC (Mouvement pour la libération de la démocratie et le développement du Congo),parti cher à Jean Marie MUANDA MBUYI, membre fondateur et président national, enregistré au ministère de l’Intérieur sous le n°37/2015 du 19 Août de la même année.

Comme l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS),parti de l’actuel président congolais, le MLDC prône la non-violence comme méthode de lutte. Ce parti, ayant pignon sur rue à Kinshasa et en provinces, combat la dictature sous toutes des formes. Il milite pour " l’instauration et la libération de la démocratie, de l’Etat de droit, de la promotion et de développement du bien-être des Congolais. "

En effet, la lutte du MLDC repose sur la"Social-démocratie", une idéologie qui place l’être humainau centre du développement. Des parti politiques qui ont, durant des années,expérimenté cette idéologie et réalisé le bien-être des citoyens en Occident, sont appelés à contacter le MLDC pour nouer des partenaires à ces cordonnées :Tél : 00 (243) 814 487 463, Email : mldcdrc@gmail.com

Ensemble avec le MLDC, ces partenaires contribueront à sortir la RDC du gouffre des antivaleurs de longues années. Cette lutte passe par " la conversion des mentalités pour la reprise de la conscience collective", souligne le MLDC, et rime avec sa devise : Paix – Justice – Persévérance.

Dans cette optique, le MLDC lance un appel aux Congolais et Congolaises de s’engager "à la défense et à la libération de leurs droits politiques et démocratiques" en vue du recul de l’arbitraire en RDC. Toute Congolaise et tout Congolais ayant atteint ou dépassé l’âge de 18 ans sont invités à s’engager librement dans le MLDC pour réaliser le bien-être collectif. Le secrétaire général du parti, l’évêque MALOWE MUSAWU René, vous attend pour le formalités d’adhésion, au siège national sis au n°117 de l’Avenue KABALO, Commune de KINSHASA, dans la capitale congolaise.

Les Congolais de l’étranger sont aussi les bienvenus pour animer les représentations du parti là où celles-ci n’existent pas. Ils sont invités à contacter le MLDC, membre du regroupement politique « Compagnons de la démocratie » (COD), aux coordonnées susmentionnées.

Job NKUNA
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Remaniement du Gouvernement congolais : Steve MBIKAYI et Nene NKULU partants

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Bientôt le remaniement du Gouvernement Ilunkamba en RDC. Parmi les partants: Steve MBIKAYI et Nene NKULU.

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Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC), rendu public le 26 Août 2019 et investi par l’Assemblée National le 7 Septembre, va subir son premier remaniement dans les prochains jours. C’est la conséquence de l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui a réhabilité, dans tous ses droits, le regroupement politique " AFDC/A " (Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés) du sénateur Modeste BAHATI LUKWEBO. Le regroupement dissident " AFDC/A "qui trônait à l’Assemblée nationale et au Gouvernement central, est, enfin, invalidé. Ses ténors dont M. Steve MBIKAYI MABULUKI, ministre des Actions humanitaires et de la Solidarité nationale ;et Mme Nene NKULU ILUNGA, ministre d’Etat en Charge de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, sont logiquement partants. PAX JUNIORS INFO vous promet d’y revenir avec une interview de l’Honorable Modeste BAHATI LUKWEBO qui s’était voué à la justice congolaise.

Job NKUNA
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Christopher NGOYI MUTAMBA appelle le peuple congolais à demeurer vigilant

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Mandat fructueux au nouveau président de l’UA et appel du peuple congolais à demeurer vigilant pour accompagner le processus des réformes politiques issues de consultations nationales en RDC. C'est le cri du cœur de la Société civile de la RD Congo, chère à Christopher NGOYI MUTAMBA.

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La prise officielle, samedi 6 février à Addis – Abeba (Ethiopie), des fonctions de président de l’Union Africaine (UA) par le chef de l’Etat congolais, Felix Antoine Tshisekedi TShilombo, a coïncidé avec la cérémonie d’échange des vœux pour l’an 2021 organisée à Kinshasa par la Société civile de la République Démocratique du Congo dans l’enceinte de l’Institut facultaire de développement (IFAD).

A cette occasion, le coordonnateur général Christopher NGOYI MUTAMBA a souhaité, au nom des organisations membres de cette plate – forme de la société civile, un mandat fructueux au nouveau président de l’UA; et il a appelé le peuple congolais à demeurer vigilant pour accompagner le processus des réformes politiques issues de consultations nationales.

En effet, la dissolution de la coalition politique "Front Commun pour le Congo (de Joseph KABILA) - Cap pour le Changement (de Tshisekedi Tshilombo et alliés" (FCC-CACH) et la reconfiguration d’une majorité parlementaire acquise à la vision du développement de la RDC constituent une victoire du peuple congolais. Ce peuple, a rappelé Christopher NGOYI MUTAMBA, " avait signé massivement la pétition initiée par la Société civile de la RD Congo visant la dissolution de l’ Assemblée nationale et de la coalition FCC-CACH."

Face aux multiples soubresauts qui ont marqué l’année 2020, “ la population congolaise a gardé une sérénité digne d’un peuple informé et responsable"", a souligné le coordonnateur général. "La Société civile de la RD Congo se tiendra debout car la population constitue sa base" ,a-t-il martelé. D’où, le slogan scandé avec fermeté par les délégués des organisations membres de cette composante :" Plus rien ne se passera sans nous ! »

Selon leur analyse, l’année 2021 augure de l’espoir à condition que le peuple congolais continue à participer à la vie nationale en sa qualité de souverain primaire . Dans cette optique, ils ont rendu hommage aux martyrs du changement politique et social en RDC. C’est le cas du Dr Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, visionnaire de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et père du chef de l’Etat congolais, que Christopher NGOYI MUTAMBA et ses camarades considèrent comme "le socle de la démocratie participative".

C’est dans une ambiance festive, buffet et rumba congolaise au rendez-vous, que s’est déroulé l’échange des vœux de nouvel an. Le responsable de l’Association nationale des défenseurs de la citoyenneté responsable (ANDERCIRC), Alpha SANGAMAY, a saisi cette opportunité pour remettre au_ coordonnanateur général de la Société civile de le RD Congo un portrait représentant ce dernier.

Job NKUNA
Directeur de publication de PAX JUNIORS INFO, Service d’information par Internet,
Tél : 00 (243) 81 320 28 80

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